Après la destitution, la prison. L’ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye a été condamnée à 24 ans de prison et à une amende de 18 milliards de wons (13 millions d’euros) pour corruption, abus de pouvoir ou encore coercition, vendredi 6 avril. Elle est impliquée dans un vaste scandale de trafic d’influence qui a secoué l’économie et l’élite politique du pays. Le tribunal a jugé que l’ancienne dirigeante s’était entendue avec sa confidente de l’ombre et « amie de 40 ans », Choi Soon-sil, pour percevoir des commissions occultes auprès de conglomérats sud-coréens, dont les groupes Samsung et Lotte.
Le juge a notamment affirmé que Park Geun-hye avait contraint des entreprises sud-coréennes à verser des dizaines de milliards de wons à deux fondations contrôlées par Choi Soon-sil : « L’accusée a illégalement usé de son autorité présidentielle à la demande de Mme Choi pour obliger des entreprises à donner de l’argent aux fondations. »
Première femme élue présidente en Corée du Sud, Park Geun-hye avait déjà été destituée et arrêtée en mars 2017. Jugée dans un procès distinct, Choi Soon-sil a été condamnée en février de 20 ans de prison.
En savoir plus sur Info Asie
Subscribe to get the latest posts sent to your email.