« Tu pleures la nuit, mais tu ne sais pas pourquoi ». Les femmes sont les cibles des policiers nord-coréens et des représentants des services de l’Etat qui leur infligent des abus sexuels dans une impunité quasi totale, selon un rapport publié jeudi 1er novembre par l’ONG Human Rights Watch. L’ONG base son enquête sur des entretiens avec 54 transfuges nord-coréens et dépeint un sombre tableau des viols et autres abus perpétrés par les personnels de sécurité, tels que les gardes-frontières mais aussi des civils en position d’autorité.
« Un secret de polichinelle »
En Corée du Nord, la vaste majorité des personnes ayant fait défection sont des femmes. Elles bénéficient de plus de liberté de mouvement que les hommes car elles ne sont pas assignées à des postes de fonctionnaires où leur absence serait remarquée. Généralement, les citoyens fugitifs s’exposent à des châtiments très durs, dont la torture et la détention. Pour les femmes, l’une des conséquences les plus fréquentes sont les abus sexuels, selon l’ONG.
Chaque soir, des femmes étaient forcées de partir avec un gardien et étaient violées.à HRW
« Chaque soir, un gardien de la prison ouvrait la cellule. Je me tenais très tranquille, je faisais comme si je n’avais pas remarqué, j’espérais que je ne serais pas celle qui serait obligée de le suivre », raconte une trentenaire, ancienne prisonnière dans un centre de détention frontalier.
« He just took off his pants »
In North Korea, men with power sexually harass, rape, and abuse women, taking advantage of the climate of fear in the country. https://t.co/JWFjNXQh2c…
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