Ils ont dû faire des milliers de kilomètres, mais ce groupe de passionnés franco-suisses va pouvoir les admirer. À quelques centaines de mètres à peine, voici un premier rhinocéros indien en pleine baignade, et un autre dans la savane, juste à côté. Ici, ils sont chez eux, dans le parc naturel de Kaziranga, en Inde. Partout dans le monde, le rhinocéros est en voie d’extinction, mais ici, il se reproduit en grand nombre. Ils sont 2 500 à vivre dans ce parc du nord-est de l’Inde, alors que l’espèce avait quasiment disparu dans les années 1920.
Menacés pour leurs cornes, très demandées en Chine
Le rhinocéros indien se distingue de son cousin africain, car il ne possède qu’une seule corne. S’il se porte si bien ici, c’est parce qu’ils ont des gardes du corps prêts à tout pour les protéger. La Chine n’est pas loin, et là bas, la corne de rhinocéros se revend à prix d’or : plus de 50 000 € le kilo. Selon la médecine traditionnelle chinoise, elle aiderait à guérir du cancer. Les actes de braconnage sont en nette diminution, car les autorités ont décidé d’occuper le terrain. Des camps ont été installés partout dans le parc. À l’intérieur, quelques lits. Les rangers vivent sur place, prêts à intervenir à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Plus de 60 personnes ont ainsi été abattues depuis 2014. Le règlement n’autorise pourtant pas les rangers à tirer à vue, mais leur hiérarchie ferme les yeux. À côté de la méthode dure, une autre mesure a elle aussi porté ses fruits : une clinique vétérinaire. Une politique qui va permettre à la population de s’accroître…
En savoir plus sur Info Asie
Subscribe to get the latest posts sent to your email.