Accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, le Premier ministre australien, Scott Morrison, a salué un « plan très ambitieux ». Canberra et Paris ont formellement signé, lundi 11 février, leur « partenariat stratégique » impliquant un colossal contrat de 50 milliards de dollars australiens (31,32 milliards d’euros) pour la construction de 12 sous-marins destinés à la marine australienne.
Naval Group (ex-DCNS) avait été choisi en 2016 pour la livraison de ces douze sous-marins nouvelle génération, remportant au terme d’années de négociations ce « contrat du siècle » qui est la pierre angulaire de ce partenariat franco-australien. Le groupe naval est chargé de la conception et de la construction des douze submersibles et du chantier naval. Celle du premier bateau débutera avec la prochaine décennie, pour une première livraison en 2030.
Défendre son influence sur le Pacifique Sud
Le contrat va créer environ 2 800 emplois en Australie, selon le Premier ministre de l’Etat d’Australie-Méridionale Steven Marshall, et occuper 500 personnes en France.
La signature de ce contrat intervient alors que les eaux au nord et à l’est de l’Australie sont déjà le théâtre d’une âpre bataille d’influence entre les Etats-Unis, la Chine et les puissances régionales. Pékin a en effet des prétentions territoriales sur l’essentiel de la mer de Chine méridionale, et entend projeter son influence bien au-delà de ces eaux, et notamment dans le Pacifique Sud et Ouest, où l’Australie fut longtemps l’acteur dominant.
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