Tous les jours, c’est la course aux masques antipollution. Dans la plupart des pharmacies de Bangkok, la capitale thaïlandaise, les stocks sont épuisés. Comme la population, qui s’inquiète de l’ampleur de la pollution, que chacun peut constater à l’œil nu.
C’est qu’il y a matière à s’inquiéter. Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un niveau quotidien d’exposition maximum de 25 microgrammes par m3 pour les particules fines PM 2,5, les relevés journaliers effectués à Bangkok dépassent allègrement 80 microgrammes par m3 depuis plusieurs semaines. Ponctuellement, la capitale thaïlandaise apparaît même dans le Top 10 en temps réel des villes les plus polluées au monde.
« C’est le pire épisode de pollution de l’histoire de la ville, affirme Tara Buakamsri, le responsable de Greenpeace en Thaïlande. Bangkok ne peut pas continuer d’étouffer ainsi à cause de la dangerosité de l’air », alerte-t-il. Particulièrement nocives pour la santé, ces particules sont accusées de causer diverses pathologies.
« Faire pleuvoir »
Les Thaïlandais, eux, partagent leurs stigmates sur les réseaux sociaux. Yeux rougis, saignements de nez, infections pulmonaires, les photos diffusées sur internet sont particulièrement explicites.
Face au risque sanitaire, le gouvernement a ordonné la fermeture de toutes les écoles, y compris le lycée français et toutes les écoles internationales. Une décision accueillie avec soulagement après…
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