La mousson a déjà coûté la vie à au moins 270 personnes, selon un nouveau bilan publié mercredi 17 juillet par les autorités des pays touchés. Ces pluies torrentielles qui frappent l’Asie du Sud de juin à septembre affectent des millions d’habitants.
Si la mousson est essentielle à l’irrigation des cultures et au remplissage des réserves d’eau de ce sous-continent, chaque année, les violentes précipitations sont accompagnées de leur cortège de victimes et de destructions.
Ainsi, en 2017, on comptait plus de 1 000 morts à la fin du mois d’août rien qu’en Inde, au Bangladesh et au Népal.
« Les enfants sont emportés »
En Inde, près de 100 personnes ont péri dans des inondations et effondrements de bâtiments dans différentes parties du nord du pays. Les Etats du Bihar et d’Assam concentrent plus de la moitié des décès et comptent des dizaines de milliers de déplacés.
Au Bangladesh, dont près d’un tiers du territoire est sous l’eau, le dernier bilan en date fait état de 59 morts, dont 10 dans les gigantesques camps de réfugiés rohingyas. « Il a plu ces derniers jours, des glissements de terrain ont endommagé de nombreuses maisons et beaucoup de gens souffrent », a relaté une résidente du district de Cox’s Bazar, dans le sud du Bangladesh, région où se trouvent près d’un million de réfugiés rohingyas. « Les enfants sont emportés lorsqu’ils traversent les cours d’eau. »
Au Népal, les inondations ont tué au moins 83 personnes et déplacé 17 000 familles. Mais avec le retrait progressif des eaux, les habitants commencent à rentrer chez eux, a précisé à l’AFP…
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