Le foie des salariés sud-coréens se porte mieux ! Dans le monde très hiérarchisé de l’entreprise en Corée, les employés étaient régulièrement incités par leurs supérieurs hiérarchiques à sortir boire jusque tard dans la nuit. Cependant, ces saouleries institutionnalisées sont en voie de disparition.
Boire beaucoup pouvait être un critère de recrutement
C’est ce que les Sud-Coréens appellent « huesik » : sur l’injonction du patron, tout un bureau sort le soir pour boire, ou plutôt pour se saouler ensemble. Le but officiel est de tisser des liens et de renforcer la cohésion de l’équipe. C’est ainsi que des salariés en costume, ivres morts, ont longtemps fait partie du paysage nocturne coréen. Et il n’était pas rare, en entretien d’embauche, de demander à un candidat sa capacité d’absorption d’alcool.
Cette culture du « huesik » pose d’énormes problèmes de santé et de discrimination envers les femmes, qui sont moins susceptibles de boire avec le patron. De fait, elles sont donc souvent exclues de ces réseaux informels d’échanges d’informations et de promotions. « Il y a cinq ou six ans, je me suis souvent sentie forcée d’aller boire avec mes supérieurs », raconte cette femme, cadre d’une entreprise à Séoul.
Si un membre de l’équipe refusait, il était ensuite marqué au fer rouge par son patron. Et il avait peur d’être mal noté dans le futur.
Une cadre coréenneà franceinfo
La culture du « huesik » a changé depuis quelques années note la jeune femme. « Maintenant, c’est très…
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