« C’est une ville fantôme, une ville morte. » Voici comment Arnauld Miguet, correspondant de France Télévisions en Chine, décrit la ville de Wuhan, foyer de l’épidémie de coronavirus et complètement « coupée du monde » depuis le 23 janvier. Lui-même confiné dans une chambre d’hôtel, Arnauld Miguet est autorisé à sortir « tous les deux jours environ » pour réaliser des reportages.
Sur place, l’espoir renaît car le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est en baisse constante ces derniers jours, signe d’une sortie de crise, d’après le journaliste français. Les hôpitaux construits à la hâte pour accueillir l’énorme contingent de patients infectés peuvent peu à peu leurs portes. Les 11 millions d’habitants de Wuhan restent néanmoins placés en quarantaine « dure » pour éviter tout risque de recontamination.
Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, le président chinois, Xi Jinping, s’est rendu à Wuhan, mardi 10 mars, pour y rencontrer des médecins, des malades et des responsables politiques de cette ville la plus meurtrie de ce pays où le virus a fait plus de 3 000 morts.
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