Le monde redécouvre des paysages dégagés et des perspectives que la pollution avait parfois fait oublier, que ce soit en Asie ou en Europe. En Grèce, l’acropole d’Athènes s’élève vendredi 17 avril avec clarté au-dessus de la mer. Une profondeur de champ qui avait tendance à s’effacer les jours de pollution. La Porte de l’Inde, à New Delhi (Inde), n’a jamais été autant mis en valeur par un ciel bleu limpide, tout comme le palais présidentiel, qui retrouve ses contours dans l’une des villes les plus polluées au monde habituellement. Avec le confinement de plus de 4 milliards d’êtres humains, les émissions polluantes ont considérablement baissé en quelques semaines dans des proportions rarement observées.
Entre 5 et 9 millions de morts dus à la pollution chaque année
Même l’Himalaya est depuis quelques jours visibles depuis les plaines indiennes. Du jamais-vu depuis trente ans. Pour autant, que restera-t-il de cette embellie après le confinement ? Sera-t-elle de courte durée ? Pour avoir un impact sur le réchauffement climatique, notamment, il faudrait maintenir cette baisse d’activité des années durant, estime le climatologue Jean Jouzel. Un répit pour un temps, donc, alors que la pollution atmosphérique tuerait chaque année 5 à 9 millions de personnes dans le monde.
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