« Je ne voulais pas mentir. » En campagne pour les élections du 8 novembre en Birmanie, Myo Min Tun affiche ouvertement son homosexualité. Il s’agit d’une première dans le pays où les relations entre personnes de même sexe restent illégales, même si les mentalités commencent à évoluer.
Le parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), n’a pratiquement rien fait pour la communauté gay depuis sa prise de pouvoir en 2015, assurent des associations. La loi héritée de l’époque coloniale britannique qui punit jusqu’à dix ans de prison les relations homosexuelles n’est plus appliquée strictement, mais elle est toujours en vigueur, responsable de discriminations et de harcèlements, d’après ses détracteurs.
« Etre un pionnier pour les personnes LGBT »
Déçu, Myo Min Tun a décidé de se lancer en politique quand des amis transgenres lui ont raconté avoir été « victimes d’humiliations et de violences policières ». En pleine campagne électorale pour renouveler le Parlement et les assemblées régionales, ce fleuriste de 39 ans,…
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