Quasiment un an jour pour jour après le coup d’État qui a mis fin aux espoirs de démocratisation en Birmanie, la junte militaire continue de terroriser des civils bien décidés à ne plus se laisser faire.
Voilà déjà près d’un an que la junte militaire s’est emparée du pouvoir en Birmanie. Aung Myo Min, ministre des droits humains pour le gouvernement birman en exil était invité à discuter de ce triste premier anniversaire avec franceinfo. Il a notamment évoqué l’intensification de la violence de la part du pouvoir militaire, qui doit composer avec les populations civiles qui se rebellent. « D’anciens militaires nous ont rejoint parce qu’ils ne veulent plus participer à ces crimes qu’on leur ordonne« , ajoute-t-il.
Crimes contre l’humanité
La même journée, l’ONU a émis son souhait d’enquêter sur des crimes contre l’humanité perpétrés en Birmanie. « C’est une bonne nouvelle, mais ça aurait dû être fait plus tôt. Dans le pays, les militaires tuent tous les jours« , s’agace le ministre birman des droits humains « gouvernement d’union nationale » en exil. « Combien de jours devront-nous attendre ? Combien de personnes encore seront tuées avant que l’on voit l’ONU agir pour mettre fin à ces actes de barbarie de la junte militaire. Il nous faut agir. Il nous faut des actions dès maintenant« , tonne Aung Myo Min.
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