Les opposants aux mesures sanitaires contre le Covid-19 étaient rassemblés depuis trois jours dans le centre de la capitale néo-zélandaise.
Des tensions après trois jours de rassemblement. Des heurts ont éclaté, jeudi 10 février, à Wellington, près du Parlement néo-zélandais, entre la police et des manifestants anti-vaccin contre le Covid-19. Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser ce rassemblement et en particulier démanteler le campement impromptu installé près du Parlement. Plus de 120 personnes ont été arrêtées.
Des centaines de campings-cars et de camions étaient installés depuis mardi. La plupart sont partis après 24 heures mais un noyau dur est resté, déterminé à s’y maintenir « aussi longtemps que nécessaire ». Ce rassemblement faisait écho au « convoi de la liberté », initié fin janvier, par des camionneurs canadiens dénonçant l’obligation vaccinale pour traverser la frontière avec les Etats-Unis.
« C’était une manifestation pacifique »
La police a avancé dans l’enceinte du Parlement, mais s’est repliée derrière des barricades en fin d’après-midi, alors que les manifestants applaudissaient et criaient victoire. Les autorités ont fermé l’enceinte du Parlement, ce qui se produit très rarement, pour éviter que les manifestants ne reçoivent du renfort.
Des militants ont chanté des haka maori, criant « Tenez les positions » face à la progression des policiers. Ces derniers ont reçu des coups de poing et de pied tout en étant invectivés par des slogans tels « Ce n’est pas la démocratie », « honte à vous » ou encore « Abandonnez l’obligation ». « C’était une manifestation pacifique, ce qu’ils ont fait est une honte », a accusé une femme souhaitant garder l’anonymat. « Je n’aurais jamais imaginé voir cela en Nouvelle-Zélande », a-t-elle ajouté.
La patience des habitants épuisée
L’évacuation pourrait prendre des jours, selon le commandant de la police de Wellington. Il accuse certains militants…
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