Les habitants de la république autonome du Karakalpakstan (nord-ouest) ont manifesté ces derniers jours pour pousser le président Chavkat Mirzioïev à renoncer à un projet d’amendement constitutionnel.
Le président de l’Ouzbékistan, régime autoritaire d’Asie centrale, a affirmé dimanche 3 juillet que les récentes manifestations anti-gouvernementales dans la république autonome du Karakalpakstan (nord-ouest) avaient fait des « victimes ».
« Malheureusement, il y a des victimes chez les civils et dans les forces de l’ordre », a affirmé Chavkat Mirzioïev, cité par son service de presse, lors d’un discours depuis le Karakalpakstan. Il n’a pas précisé le nombre des victimes, ni s’il s’agissait de morts ou de blessés. C’est la plus grave crise interne qu’affronte le président ouzbek depuis son arrivée au pouvoir en 2016.
L’Ouzbékistan, un pays où l’opposition est violemment réprimée, a décrété samedi l’état d’urgence pour un mois au Karakalpakstan, secoué la veille par une rare manifestation antigouvernementale qui a poussé le président Chavkat Mirzioïev à renoncer à un projet d’amendement constitutionnel. Celui-ci aurait amoindri le degré d’autonomie de la république peuplée de 2 millions de personnes, l’une des plus pauvres du pays.
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