En 2017, environ 750 000 personnes appartenant à cette minorité msulmane de Birmanie ont fui les exactions de l’armée et cherché l’asile au Bangladesh voisin.
Cinq ans après leur exode massif au Bangladesh, le retour des Rohingyas en Birmanie n’est pas à l’ordre du jour. La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, a déclaré mercredi 17 août que « les conditions ne sont pas réunies pour le retour » des réfugiés rohingyas en Birmanie.
En 2017, environ 750 000 Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, ont fui les exactions de l’armée et cherché l’asile au Bangladesh voisin. Déjà plus de 100 000 réfugiés s’y trouvaient alors, victimes de précédentes violences. Les Rohingyas vivent dans des camps insalubres, dans des abris faits de bambous et de bâches. Ils refusent de retourner en Birmanie, un pays à majorité bouddhiste, tant qu’ils n’auront pas obtenu des droits de citoyenneté.
« Le rapatriement doit toujours être effectué de manière volontaire et digne, uniquement quand des conditions sûres et durables existent en Birmanie », a ajouté Michelle Bachelet, en déplacement à Dacca, au Bangladesh. La Birmanie est dirigée par une junte militaire depuis l’éviction de son gouvernement civil, l’année dernière.
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