Il y a un an, l’Australie annulait l’achat de 12 sous-marins conventionnels français, préférant s’équiper de sous-marins à propulsion nucléaire chez les Américains. Un an plus tard, ils ne peuvent pas fournir et Paris a peut-être une carte à jouer.
Dans le psychodrame des sous-marins australiens, Paris tient peut-être sa revanche. Il y a un an, l’Australie avait annulé brutalement le contrat du siècle : la livraison de 12 sous-marins français pour 36 milliards d’euros. L’Australie avait préféré une alliance anglo-américaine. Une trahison pour le gouvernement de l’époque. Pour solde de tout compte, les Australiens avaient versé en juin 555 millions d’euros au constructeur français Naval Group
Un réchauffement diplomatique
Problème : l’Australie n’aura jamais ses sous-marins à temps. En effet, ni les Américains ni les Britanniques ne sont capables de livrer les appareils avant 2040, quand la flotte australienne arrivera en fin de vie. La France compte bien en profiter, d’autant que le pouvoir a changé de camp en Australie. Cet été, Emmanuel Macron a reçu le nouveau Premier ministre, et a tenu à afficher le réchauffement diplomatique entre les deux pays.
Selon la presse australienne, Emmanuel Macron a proposé de vendre quatre sous-marins à propulsion conventionnelle construits en France, en attendant que les Américains puissent honorer leur contrat.
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