Pour mettre un terme aux manifestations contre la politique « zéro Covid » en Chine, la police s’est déployée en masse dans les rues, mardi 29 novembre.
Après trois jours de répression, l’important déploiement policier dans les grandes villes chinoises semble avoir dissuadé les manifestants de toute protestation. Dans les quartiers de Pékin (Chine), hormis quelques policiers en patrouille, les rues sont vides. L’un des rares rassemblements de manifestants a eu lieu dans une université à Hong-Kong, mardi 29 novembre. Des étudiants ont brandi des feuilles blanches pour symboliser la censure chinoise.
Un incendie mortel dénoncé par une partie de la population
Ils ont également rendu hommage aux victimes de l’incendie mortel à Urumqi, dans lequel dix personnes ont péri. Une partie de la population accuse les autorités d’avoir empêché le travail des secours. Des arguments balayés par le gouvernement. Si le principal organe de sécurité en Chine continue de prôner la répression, quelques gestes d’assouplissement sont apparus ces derniers jours, après presque trois ans d’une politique « zéro Covid ». Des étudiants ont été autorisés à rentrer dans leur foyer, ce mardi. Les cours et les examens de fin d’année se poursuivront en ligne.
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