À trois jours du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, gros plan sur une association montée par une française au Sri Lanka.
Nous sommes dans le village d’Audangawa, dans le centre du Sri Lanka. C’est jour de fête, on inaugure, ce matin-là, le troisième centre informatique de l’association « Reconstruire et Vivre », créée juste après le tsunami de 2004 par Patricia Wickramasinghe. Même l’ambassadeur de France a fait le déplacement.
« Au départ, l’association visait à redonner un toit aux victimes du tsunami, et ça s’est transformé en un volet beaucoup plus éducatif, avec la construction d’une première école maternelle, puis d’un centre informatique, et ça a fait boule de neige : on est très sollicité. »
Patricia Wickramasinghe, créatrice de l’association Reconstruire et Vivreà franceinfo
L’association ne fonctionne que grâce à des dons privés
Et c’est un tour opérateur français, Michel Salaün qui a financé le bâtiment flambant neuf, climatisé et équipé d’une dizaine d’ordinateurs, inauguré ce jour-là. Coût de l’opération : 25.000 euros. Et ce n’est pas du luxe : les 2 500 étudiants du lycée le plus proche ont à leur disposition 15 ordinateurs, et les 450 collégiens voisins, un seul !
Barrière de la langue
Une fois que la pandémie de Covid-19 sera terminée, l’idée, pour le Français, est de faire de son investissement dans le village un atout supplémentaire pour donner envie à de nouveaux clients de venir au Sri Lanka :
« Il faut attirer la clientèle sur des…
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