L’année commence tambour battant pour Kim Jong-un. Depuis le 1er janvier, il ne se passe pas deux journées sans que le régime ne fasse entendre sa rhétorique militaire. Vendredi matin, Pyongyang annonce avoir testé un « système d’arme nucléaire sous-marine » et comme à chaque fois avec Kim, difficile de déceler le vrai du faux.
Comme d’habitude avec la Corée du Nord, tout repose sur une communication de l’agence de presse officielle. On voit quelques photos floues et une annonce péremptoire explique que le test de ce drone sous-marin nucléaire est un nouvel avertissement pour protester contre les exercices militaires menés conjointement cette semaine par le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis, en mer du Japon.
Sur la nature de l’arme en question, il s’agit, selon Pyongyang, d’un véhicule sous-marin sans pilote doté d’une tête nucléaire, que les Nord-Coréens identifient comme le « Haeil » (traduction de « raz-de-marée »). Mais, encore une fois, il est impossible d’affirmer si c’est bien ce système qui a été testé, si l’essai a été concluant, bref, si cette nouvelle technologie nucléaire développée par la Corée du Nord est réellement opérationnelle.
Arme similaire en cours de développement chez les Russes
En revanche, on est certain que la Corée du Nord travaille d’arrache-pied pour développer ce type d’arme. Tous les spécialistes de la prolifération nucléaire affirment qu’elle a les capacités de le faire, en tout cas qu’elle s’en donne les moyens. Dans son discours au Parlement, l’automne dernier, Kim Jong-un a décidé d’intégrer à la Constitution une politique de développement rapide de l’armement nucléaire.
Cet objectif est d’autant plus réaliste aujourd’hui que le récent rapprochement diplomatique entre la Corée du Nord et la Russie a potentiellement accéléré la conception de ce drone sous-marin d’attaque. Un membre du Conseil international des physiciens pour la…
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