Les Pakistanais se sont rendus aux urnes jeudi pour des élections générales marquées par des tensions.
Un scrutin sous haute surveillance. Les élections organisées jeudi 8 février au Pakistan, émaillées de violences, suscitent l’inquiétude des puissances mondiales. Les Etats-Unis, partenaires historiques d’Islamabad, ont fait part vendredi de leurs « préoccupations » sur le déroulement du scrutin, tout en disant vouloir travailler avec le prochain gouvernement. Le décompte se poursuivait vendredi dans la soirée.
« Nous nous associons aux observateurs internationaux et locaux crédibles qui estiment que ces élections ont été marquées par des restrictions excessives des libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique », a déclaré le porte-parole du département d’Etat. Dans le détail, Washington a condamné « les violences électorales, les restrictions à l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales (…), et les restrictions à l’accès à internet et aux services de télécommunication ».
Le Royaume-Uni pointe un « manque d’inclusivité »
De son côté, Londres a exprimé vendredi de « graves préoccupations » sur le déroulement des élections et « exhorte » les autorités pakistanaises à « respecter les droits humains fondamentaux », en particulier en matière d’accès à l’information.
« Nous reconnaissons (…) les graves préoccupations soulevées quant à l’équité et au manque d’inclusivité des élections », et « nous regrettons que tous les partis n’aient pas été formellement autorisés à se présenter », a affirmé le chef de la diplomatie britannique, David Cameron.
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