La présidence de l’Asean par le Cambodge, en 2012, ne s’annonce pas de tout repos. Effets de la crise européenne et tensions en Mer de Chine du Sud sont au menu.
Le Cambodge assure en 2012 la présidence annuelle de l’Asean, pour la deuxième fois depuis son admission au sein de l’Association des nations de l’Asie du sud-est en 1999. Le Cambodge l’avait déjà fait en 2002, avec succès. Cette fois-ci, sa présidence pourrait être plus délicate. Il faut trouver un successeur à Surin Pitsuwan, le Thaïlandais qui a habilement géré le secrétariat de l’Association pendant déjà plus de quatre ans. Il faudra également faire face aux retombées de la crise économique européenne et à la tension croissante en Mer de Chine du Sud.
Le premier ministre Hun Sen, 60 ans, en place depuis 1985 et omnipotent depuis près de deux décennies, navigue beaucoup mieux que ses éclats le laissent entendre. Le calendrier l’arrange : le changement de gouvernement en Thaïlande, à l’issue des élections de juillet 2011, a mis entre parenthèses la crise en partie fabriquée à propos du temple de Préah Vihear. Il s’agit de maintenir le cap en vue de la réalisation, en 2015, d’une communauté économique régionale. En 2013, la présidence devrait être assurée par Brunei, sultanat à l’influence limitée, et, en 2014, par la Birmanie (Myanmar), censée poursuivre ainsi sa « démocratisation » et son intégration régionale.
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