Les Français expatriés hors de l’Union européenne doivent souvent se soumettre à un parcours du combattant particulièrement long pour valider leur pass vaccinal en France. Illustration au Cambodge.
Survaccination, procédures à rallonge, c’est la situation ubuesque que vivent des milliers de Français de l’étranger qui ont reçu des sérums que la France et l’Europe ne reconnaissent pas. Que se passe-t-il à leur retour ? Ils ne peuvent pas bénéficier du pass sanitaire et sont donc obligés de se refaire piquer.
« J’ai reçu deux doses d’un vaccin chinois, le Sinovac, témoigne Florian Bohème, Français installé depuis sept ans à Phnom Penh, au Cambodge, et j’ai pu, par chance, pouvoir faire une troisième dose d’un vaccin reconnu en France, AstraZeneca. Mais j’ai des amis qui sont en Russie ou dans des pays russophones et qui n’ont eu pour seule solution que de se faire vacciner avec le Spoutnik qui, lui, n’est absolument pas reconnu par la France. »
Tout repose désormais sur la vaccination ou sur une contamination récente au Covid-19. Or, la France ne reconnaît aujourd’hui que cinq vaccins.
« Je suis moi-même en attente de ma quatrième dose, puisque je dois normalement voyager en France au mois de mars, reprend Florian Bohème. Sauf que pour l’instant, je ne suis pas parmi les publics éligibles. Or, je dois recevoir cette quatrième dose pour être en règle pour rentrer en France.
La question se pose de l’harmonisation des différentes mesures et surtout pour ce pass vaccinal français. »
Et le parcours du combattant ne s’arrête pas là. Une fois qu’ils ont rempli…
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