Samedi 1er octobre, des milliers de supporters ont envahi le terrain d’un stade de football, en Indonésie. Les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, suscitant des mouvements de foule. Au moins 125 personnes ont perdu la vie.
Dans la soirée du dimanche 2 octobre, à Malang (Indonésie), le choc entre deux équipes du championnat de football a tourné à l’affrontement. Certains joueurs ont été pris à partie par les milliers de supporters de l’équipe perdante. La situation s’est rapidement dégradée. Les véhicules de police ont été pris pour cible, et les forces de l’ordre ont répliqué à coups de matraques. Certains supporters ont reçu de violents coups de pieds, et des gaz lacrymogènes ont été lancés dans les tribunes. Le début d’un mouvement de foule meurtrier. « Après les tirs des gaz lacrymogènes, ils ont tous couru dans la même direction, pour sortir par les portes numéro 10 et 12, provoquant un embouteillage massif. Plusieurs d’entre eux ont perdu la vie à cause du manque d’oxygène », rapporte Nico Afnita, chef de la police de l’est de Java (Indonésie).
« Certains d’entre nous ont été piétinés »
Certains supporters ont été asphyxiés. D’autres, grièvement blessés par le mouvement de foule, ont été évacués en urgence. Au moins 125 personnes, dont deux policiers, ont perdu la vie. « Certains d’entre nous ont été piétinés. D’autres sont tombés, d’autres ont été frappés », confie un blessé. Aux abords de l’hôpital, des familles sont à la recherche de leurs proches. De nombreux spectateurs sont encore portés disparus. Dimanche 2 octobre, des Indonésiens se sont réunis dans la soirée à Jakarta (Indonésie) pour veiller en hommage aux victimes de l’une des pires catastrophes de l’histoire du football.
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