Le typhon Bopha remontait, le 7 décembre, la mer de Chine du sud, laissant dans sa traîne près de 500 morts et un quart de million de sans-abri à Mindanao.
Les officiels ont affirmé, le 6 décembre au soir, que le décompte des victimes de Bopha (Pablo aux Philippines) était de 477 morts, selon le Manila Times. Mais des recherches se poursuivaient le lendemain pour retrouver 380 personnes portées disparues, selon le Philippine Daily Inquirer. L’immense majorité des morts et disparus datent du 4 décembre, quand le typhon a ravagé la côte orientale de la grande île de Mindanao ainsi que la province de Compostela Valley, dont la principale agglomération, New Bataan, a été en grande partie détruite.
Le nombre des sans-abri est, depuis, évalué à un quart de million. Trois villes et de nombreux villages de la côte orientale (150.000 personnes en tout) commencent à recevoir des secours par bateau, routes et ponts ayant été coupés par des éboulements de terrain et de puissants flots de boue capables de traîner des habitations sur des km. Parmi les morts figurent un bon nombre de pauvres, ouvriers agricoles et mineurs employés dans des situations souvent irrégulières. Le quart de la récolte de bananes a été détruit.
Manille a fait appel à l’aide internationale. Le gouvernement philippin a notamment demandé à l’Organisation internationale des migrations (OIM) de Genève de lui faire parvenir des abris afin de réduire la pression sur les centres d’hébergement provisoires. Les Etats-Unis, le Japon et Singapour ont été les premiers à envoyer une aide d’urgence. Le 7 décembre, Bopha avait légèrement modifié son parcours vers l’est, laissant l’archipel des Paracels sur sa gauche et épargnant totalement la côte du Vietnam. Il avait ralenti sa progression mais des vents puissants continuaient de l’accompagner.
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