L’origine d’une maladie qui a déjà fait 23 victimes dans le centre du Vietnam demeure une inconnue. Les recherches se poursuivent.
Accompagnés par une équipe médicale vietnamienne de Ho Chi Minh-Ville, deux médecins belges, un épidémiologiste et un expert des maladies du foie, se sont rendus début juillet dans le district de Ba To, province de Quang Ngai, dans le Vietnam central, pour tenter de percer le mystère de la maladie cutanée qui a affecté 239 personnes et fait 23 victimes. Ils procèdent à l’analyse du riz consommé et des champignons qui le couvrent. Ils ont également contrôlé les sources d’eau, les conditions de vie et les médicaments donnés aux victimes.
La maladie provoque des ulcères aux mains et aux pieds, ainsi que d’intenses brulures. Dans un deuxième temps, les membres sont victimes d’ankylose et la maladie attaque des organes vitaux, comme le foie ou les poumons. Les experts ont observé que la maladie se répandait de novembre à avril et que seulement deux cas supplémentaires ont été recensés en juin 2012.
La maladie a été baptisée Hyperkeratosis palmoplantaire inflammatoire par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Nous ignorons les causes du syndrome, ou sa source de transmission, et l’identification de la cause peut prendre davantage de temps qu’anticipé et se révéler insaisissable», a estimé le Dr Takeshi Kasai, représentant de l’OMS au Vietnam, selon le quotidien Thanh Nien.
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