En Afrique aussi, on peut aussi atteindre le point Godwin. « Chine égale Hitler » : ce panneau brandi, début septembre, dans les rues de Lusaka, la capitale zambienne, a valu à son auteur, James Lukuku, d’être envoyé illico pour quelques heures derrières les barreaux. « Les Chinois ont pris le contrôle de notre économie par le biais de dettes criminelles », s’est justifié plus tard ce chef d’une petite formation politique, interrogé par l’AFP.
James Lukuku était seul à battre le pavé. Ses doléances rejoignent pourtant les inquiétudes de ceux, toujours plus nombreux, qui accusent le géant asiatique de piéger une partie de l’Afrique en la poussant…