Le découragement se sent dans la voix de cet homme de 26 ans, employé à temps partiel dans une chaîne de magasins de produits électroniques, interrogé par la chaîne de télévision nationale NHK et dont le visage est brouillé. Il a postulé pour une trentaine d’emplois. Sans réponses, il passe des journées sur Internet. « Le boulot qu’on trouve, c’est pour participer à des extorsions de fonds par téléphone dont les victimes sont des personnes âgées », raconte-t-il. Ces escroqueries – demandes d’argent d’un « fils » en « graves difficultés », proposition de désinfection du logement – se multiplient depuis la proclamation de l’état d’urgence.
Le jeune chômeur dort dans des cybercafés ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre et relativement confortables pour y passer la nuit. En 2018, plus de 4 000 personnes…
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