Une Thaïlandaise de 64 ans, Anchan Preelert, a été condamnée, mardi 19 janvier, à une peine de quatre-vingt-sept ans d’emprisonnement pour crime de lèse-majesté. Sa peine a cependant été réduite de moitié car elle a plaidé coupable : quarante-trois ans. Ce verdict d’une exceptionnelle sévérité s’inscrit dans un contexte politique marqué par le fracassant retour de l’article 112 du code pénal (qui prévoit de trois à quinze ans de prison pour insulte au roi, à la reine, au prince héritier ou au régent), outil juridique implacable désormais destiné à clouer le bec à tout contempteur en puissance du roi Maha Vajiralongkorn.
Depuis décembre 2020, après plusieurs mois de manifestations d’étudiants et de la jeunesse urbaine exigeant notamment une « réforme de la monarchie », institution particulièrement opaque au…
En savoir plus sur Info Asie
Subscribe to get the latest posts sent to your email.