La nouvelle a déclenché une pluie de condamnations à travers le monde. Un peu plus de dix ans après une libération qui avait mis un terme à sa quinzaine d’années d’assignation à résidence au temps de la dictature militaire, l’ex-dissidente et désormais dirigeante de Birmanie, Aung San Suu Kyi, a été arrêtée par l’armée dans les premières heures de la matinée lundi 1er février.
Dans un communiqué publié sur Facebook, les militaires ont également annoncé la proclamation de l’état d’urgence pour un an, affirmant que ces mesures sont un mal nécessaire pour préserver la « stabilité » de l’Etat et que de nouvelles élections « libres et équitables » seraient mises en place au terme de l’état d’urgence. Les dernières élections, les législatives de novembre 2020, avaient été remportées massivement par le…
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