Quelque peu déboussolé par l’enchaînement des crises depuis 2008, le Japon redécouvre un classique, un bréviaire pour une éthique des affaires. Rongo to Soroban (« les analectes de Confucius et le boulier », non traduit) a été écrit par un industriel, banquier et philanthrope que certains qualifient de « père du capitalisme japonais », Eiichi Shibusawa (1840-1931). Paru en 1916, il fait l’objet, cent cinq ans plus tard, de plusieurs rééditions analysées et commentées, dont celle de la branche édition de la chaîne publique NHK, publiée en avril.
Dans cet ouvrage aux allures de « sermon d’un homme qui a réussi », selon l’expression de la critique littéraire Minako Saito, Eiichi Shibusawa juge « erroné de penser que gagner de l’argent est moralement mauvais. Mais comme ce succès est dû à la société, il faut savoir le…
En savoir plus sur Info Asie
Subscribe to get the latest posts sent to your email.