Le régime taliban n’inspire pas qu’une peur physique. Sa vision très rigoriste du monde fait souvent craindre le pire aux esprits les plus ouverts. Tel ce petit libraire du boulevard Shahid-Mazari, au cœur du quartier de Dasht-e-Barchi, à l’ouest de Kaboul, qui a décidé de se débarrasser de trois ouvrages représentant, selon lui, un danger si les talibans venaient à y regarder de plus près. Un choix qui fait écho aux attaques meurtrières qui ont frappé, en mai 2020 et 2021, des hôpitaux et des écoles de cette partie de la capitale, habitée à 95 % par les Hazara, une minorité chiite persécutée par les sunnites extrémistes. Et un dépit qui manifeste l’incertitude dans laquelle vit cette communauté malgré des messages d’ouverture adressés par les nouveaux maîtres du pays, depuis fin août.
Amir, dont le visage de type mongol dit…
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