La peine est réduite, mais l’objectif des militaires reste inchangé. Quelques heures après le verdict condamnant Aung San Suu Kyi à quatre ans de prison, le chef de la junte, le général Min Aung Hlaing, a annoncé publiquement une amnistie partielle, ramenant la peine à deux ans. L’ex-dirigeante birmane, 76 ans, détenue dans un lieu inconnu depuis le coup d’Etat du 1er février, était accusée d’incitation à des troubles publics et de violation des règles sanitaires liées au Covid-19.
Ce geste, de toute évidence calculé, concerne également l’ancien président Win Myint, qui avait été condamné à la même peine. « C’était une tentative de se montrer magnanime, c’est tombé à plat », note Richard Horsey, analyste de l’International Crisis Group, cité par l’Agence France-Presse. La réduction de peine ne change en effet…
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