Il règne une ambiance de révolution de palais au sein de la théocratie afghane. Dix-huit mois après le retour au pouvoir des nouveaux maîtres de Kaboul, l’Afghanistan bruisse de tensions entre deux camps, celui du chef suprême du mouvement islamiste, l’émir Haibatullah Akhundzada ; et celui des ministres de l’intérieur, Sirajuddin Haqqani, leader du réseau éponyme, et de la défense, le mollah Yaqoub, fils de la figure historique talibane, le mollah Omar. La ligne de partage passe entre les premiers, fidèles à l’émir, qui ne voient de salut que dans l’application rigoriste de la lecture du Coran ; et les seconds, qui pensent que le régime ne peut pas survivre sans dialoguer avec l’étranger en faisant des compromis.
Comme dans tout pays totalitaire, rien n’est dit ni confirmé. Officiellement, le mouvement est uni comme jamais. Mais…
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