Un mouvement de masse renversant un dirigeant honni n’est pas un événement courant. C’est pourtant bien une grande révolution de ce type, populaire et sanglante, que vient de connaître le Bangladesh, pays malheureusement abonné, depuis son indépendance, en 1971, à la violence politique, à l’émeute de masse et au coup d’Etat récurrent.
Lundi 5 août, la première ministre, Sheikh Hasina, dont la dérive autocratique n’avait cessé de s’amplifier au cours d’un trop long « règne » de quinze ans, n’a dû son salut qu’à la fuite : alors que des centaines de milliers de manifestants, ivres de vengeance, convergeaient vers sa résidence, la cheffe du gouvernement a été contrainte de sauter dans un hélicoptère qui l’a transportée en Inde. Sans même avoir pu rédiger le discours de démission qu’elle s’était résignée à…
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