视频播放位置
视频播放位置
Lors de l’ouverture de la session annuelle 2017 du Comité national de la CCPPC, Zhu Yongxin, secrétaire général adjoint du Comité national de la CCPPC et vice-président de l’Association chinoise pour la promotion de la démocratie, a fait l’éloge du livre Mots clés pour comprendre la Chine. Selon lui, il s’agit d’une belle tentative d’interprétation et d’explication de la Chine à la communauté internationale. La Chine a développé au fil des ans plusieurs expressions politiques particulières, notamment « société modérément aisée », « triple représentativité », ou encore « développement scientifique », qui n’ont pas de traduction uniforme, ce qui a entraîné un décalage entre la compréhension étrangère et la compréhension chinoise de ces concepts. Grâce à l’interprétation relativement uniforme faite par le livre, ce vocabulaire politique chinois s’internationalisera mieux, ce qui aidera les observateurs étrangers à mieux comprendre la sagesse chinoise contemporaine et à réduire les malentendus interculturels.
Mots clés pour comprendre la Chine est un ouvrage multilingue publié en neuf langues : anglais, français, russe, espagnol, arabe, allemand, portugais, japonais et coréen. Le contenu a été sélectionné par les Editions en langues étrangères, l’Académie chinoise de traduction et l’Association des traducteurs de Chine. Sous forme concise, l’ouvrage présente l’équipe dirigeante du Parti communiste chinois, le système politique, le développement économique, la stratégie diplomatique, et une synthèse pour aider les lecteurs étrangers à mieux comprendre la Chine. Après la publication en version multilingue de La gouvernance de la Chine de Xi Jinping, les Editions en langues étrangères font avec Mots clés pour comprendre la Chine une nouvelle tentative de présenter de manière pratique la Chine actuelle avec le vocabulaire propre au pays.
视频播放位置
Tian Shiguang, 53 ans, et son fils Hua, 29 ans, suivent une thérapie à base de ventouses dans le cadre d’un programme de perte de poids qu’ils font ensemble à Changchun, dans la province du Jilin (nord-est de la Chine). Le poids combiné du père et du fils est supérieur à 350 kilogrammes. Après que Tian Hua se soit vu refuser un emploi à plusieurs reprises en raison de son poids excessif, son père a décidé qu’ils avaient, l’un comme l’autre, besoin de faire quelque chose à ce sujet. Ils ont ainsi quitté leur ville natale dans la province de l’Anhui (Est de la Chine), à environ 500 kilomètres, pour participer au programme qui combine une alimentation saine et de l’exercice à Changchun. Tian Hua a déclaré que son rêve est aujourd’hui de devenir celui qui assurera les revenus de la famille après avoir perdu du poids.
视频播放位置
Le 22 février, avec la chute des températures, une forte tempête de neige a frappé la plupart de la province du Henan, où se situe le temple Shaolin. Sur la photo, des moines pratiquent le kung-fu dans un champ enneigé au temple de Shaolin, Le plus jeune d’entre eux n’a que six ans.
视频播放位置
Des milliers de membres de la police armée, d’agents de la sécurité publique et de membres des milices ont prêté serment, s’engageant à lutter contre le terrorisme et à renforcer la sécurité à Hotan, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (Nord-ouest de la Chine), le 16 février 2017.
Un agent immobilier et ses clients devant des maquettes à Hangzhou (Zhejiang), le 26 novembre 2016
ZHENG RUOLIN*
Voici trois ans et demi que je suis revenu vivre dans mon pays natal. Trois années qui sont passées en un clin d’œil.
Plusieurs de mes amis français se sont inquiétés de ce que je devenais depuis mon retour. Par e-mail, ils m’interrogent chacun à leur tour : « Votre santé résiste-t-elle au smog ? », « Votre niveau de vie a-t-il baissé ? », « Avez-vous encore accès à des livres français ? », « La nostalgie du vin et du fromage français ne vous torture-t-elle pas trop ? »
Je ressens une grande nostalgie pour le vin et le fromage français. Mais je peux en acheter, avec un assortiment réduit, dans les supermarchés de Beijing. Gouda, La Vache qui rit, Brie, Camembert et quelques autres. Pareil pour les vins rouges, importés de France mais aussi du Chili, d’Espagne, d’Italie, des États-Unis et d’autres pays. D’autre part, avec l’appréciation du yuan de 20 % ces dernières années, les prix des produits importés paraissent d’autant plus abordables. Mon intuition est que dans un avenir proche, ils coûteront de moins en moins cher et apparaîtront de plus en plus souvent sur les tables chinoises.
En ce qui concerne ma vie en Chine, telle que je l’ai décrite dans mon livre publié en France, Les Chinois sont des hommes comme les autres, elle ne diffère pas beaucoup de ma vie en France. Dans la mesure où de nombreuses personnes m’ont interrogé à ce sujet, j’ai eu l’idée d’écrire ce petit article qui pourra servir de réponse à tous. Je vais donc aborder différents aspects de la vie ici, qu’il s’agisse d’habillement, de nourriture, de logement ou de déplacement, en quelque sorte les aspects fondamentaux de la vie quotidienne.
Habillement
En ce qui concerne l’habillement, je voudrais mentionner deux points. Le premier, c’est que les vêtements en Chine sont plutôt bon marché et d’une excellente qualité. Il y a dix ans, quand je revenais passer mes vacances, je remarquais que de nombreux Chinois portaient des vêtements simples, parfois même troués. Aujourd’hui, les citoyens de métropoles comme Shanghai ou Beijing n’ont rien à envier à ceux de villes mondialement connues pour le chic de leurs habitants. Les jeunes filles particulièrement, dont le goût esthétique est peut-être un peu plus classique que celui des élégantes parisiennes, ne ressemblent malgré tout plus à des citoyennes d’un « pays pauvre et arriéré ». Si la population s’habille de mieux en mieux, c’est principalement grâce aux prix bas qui règnent sur le marché. Je me suis fait faire, dans la fameuse rue de la couture Maoming à Shanghai, deux complets sur mesure, plus trois chemises et deux paires de boutons de manchette, toujours sur mesure, pour environ 5 800 yuans, soit l’équivalent de 730 euros, le prix moyen d’un costume en France. Sur le plan de la qualité, il n’y a aucune différence fondamentale par rapport à la couture sur mesure française.
En fait, nombreux sont mes amis français qui vivent ou sont établis en Chine, et d’autres voyageant régulièrement entre la Chine et la France, qui profitent de l’occasion pour se faire confectionner des vêtements sur mesure. La rue Maoming est probablement le lieu au monde où la haute couture sur mesure est la plus abordable. Bien sûr, les Chinois ordinaires comme moi ne peuvent se permettre ce luxe qu’occasionnellement. D’ordinaire, nous préférons acheter nos vêtements sur Internet. Sans compter les prix incroyablement bas, la livraison à domicile est également très pratique. Passez la commande dans la matinée et vous êtes livré dans l’après-midi. Pas satisfait ? L’achat peut être remboursé ou échangé sans discussion. Ces trois dernières années, j’ai acheté 80 % de mes vêtements en ligne. Il faut vivre en Chine ou acheter des vêtements ici pour comprendre l’absurdité de la politique de l’Union européenne qui recourt souvent à des sanctions anti-dumping contre les produits textiles chinois.
Le second point est paradoxal : à ce jour, la Chine « superpuissance du textile » aux tout premiers rangs mondiaux ne possède pratiquement pas des marques de haute couture mondialement connue. Ce n’est pas que l’on ne trouve pas de vêtements de qualité en Chine, mais bien parce que la Chine reste un novice sur le plan du marketing. À défaut de posséder des marques de classe mondiale, l’impression générale est que « les vêtements fabriqués en Chine sont de mauvaise qualité ». La réalité est différente : la confection chinoise haut de gamme se compare à celle des marques mondialement connues, et le niveau vestimentaire des Chinois ordinaires s’est énormément amélioré. L’innovation textile reste elle aussi à la pointe : on produit en Chine un nouveau type de tissu fait de fibre de bambou, très confortable à porter, notamment en sous-vêtement.
Le Président chinois Xi Jinping et le Président américain Donald Trump se sont parlés par téléphone vendredi matin heure de Beijing. Selon la Télévision centrale de Chine, lors de cet appel, Donald Trump a souligné qu’il comprenait pleinement la grande importance pour le gouvernement américain de respecter la politique d’une seule Chine et que les États-Unis adhéreraient à cette politique. Ces mots sont devenus la partie de l’appel téléphonique ayant suscité le plus d’attention.
Depuis sa prise de fonction, Donald Trump et son équipe ont changé leur rhétorique au sujet de la Chine. Le Président américain a cessé de contester ouvertement les intérêts fondamentaux de la Chine, et a plutôt fait preuve de respect à l’égard de Beijing.
Ce changement donne l’impression que Donald Trump est en train d’apprendre certaines choses sur son rôle dans le domaine des relations sino-américaines. Aujourd’hui, il envoie un nouveau message : il ne veut pas être un élément perturbateur des relations sino-américaines.
Cet appel téléphonique entre les deux plus hauts dirigeants de ces pays est un signe que, à l’étape actuelle, la confusion dans les relations bilatérales a été résolue. Après une petite période de frisson, les liens sino-américains sont revenus là où ils sont censés être. Des incertitudes persisteront sans doute, mais elles porteront sur des intérêts particuliers. Les relations sino-américaines continueront de progresser dans un cadre complexe où coopération et frictions coexistent.
Avant de prendre ses fonctions, Donald Trump avait donné l’impression qu’une guerre commerciale entre les deux pays était proche. Les communications entre les deux pays depuis que Donald Trump est arrivé au pouvoir n’ont peut-être pas été très médiatisées, mais, aujourd’hui, elles ont prouvé leur efficacité.
Pour la Chine et les États-Unis, les première et deuxième économies du monde, il sera toujours préférable de résoudre leurs différends par le dialogue plutôt que par le conflit. Aucun des deux pays ne devrait tenter de porter atteinte à ce qui est essentiel à l’autre.
En termes de puissance nationale, les États-Unis sont plus forts que la Chine. Toutefois, les États-Unis ont des intérêts plus larges dans le monde entier et certains de leurs intérêts se rapprochent de la zone d’intérêts clés de la Chine. Cela a conduit à un type particulier d’équilibre en Asie de l’Est, en particulier dans les régions autour de la Chine, où la puissance de la Chine et sa résolution à défendre ses intérêts fondamentaux valent celles des États-Unis.
Beijing et Washington font l’histoire. La Chine et les États-Unis sont de loin la puissance émergente la plus civilisée et la puissance la plus établie dans l’histoire. Si la paix et la coopération sont solidement entretenues entre les deux pays, alors les dirigeants de cette période de transition entreront dans l’histoire.
L’appel téléphonique entre Xi Jinping et Donald Trump marque le début d’une nouvelle étape des échanges diplomatiques entre ces deux dirigeants majeurs. Il reste beaucoup de questions non résolues et qui doivent être abordées. Mais si des difficultés interviennent, aucun des deux pays ne doit agir de manière impétueuse. Ils doivent savoir que même si certains problèmes ne peuvent pas être résolus comme on déplace un rocher, quand le moment vient, ils peuvent être submergés sous le long fleuve de l’histoire.
Cette année, les Chinois aisés et aventureux ont été plus nombreux à se rendre en Antarctique pour les vacances du Nouvel an chinois et la plus grande agence en ligne de voyages a enregistré une forte augmentation dans ses réservations, qui peuvent coûter plus de 200 000 yuans (27 160 €).
Depuis le mois de novembre, Ctrip a reçu plus de 100 commandes pour ses offres de voyages en Antarctique, soit près du double comparée à la même période de l’année dernière.
Selon Ctrip, les offres de luxe – qui consistent à prendre un vol direct depuis le Chili vers l’Antarctique, plutôt que de prendre un bateau de croisière – se situent dans une fourchette allant de 170 000 yuans à 220 000 yuans.
Certains touristes chinois privilégient quant à eux les voyages organisés, qui durent plus de 30 jours et incluent les visites de plus de pays sud-américains.
« Au cours des dernières années, l’Antarctique est devenu une destination touristique de plus en plus populaire, du fait de l’augmentation des revenus de Chinois qui recherchent des expériences uniques de voyage, ainsi que les promotions médiatiques », explique Peng Liang, le directeur des relations publiques du département hôtellerie de Ctrip.
« Avec un développement de plus en plus abouti des services de tourisme en Antarctique et des facilités de croisière de plus en plus avancées, les exigences de santé sont devenues moins importantes, ajoute Peng Liang. Nous avons reçu des commandes de touristes de plus de 70 ans. »
Du Jie, un voyageur de 29 ans originaire de Beijing, a fait le voyage vers l’Antarctique pendant dix jours en novembre. Là-bas, il a tenté une plongée polaire, se jetant dans l’eau glacée, et escaladé des montagnes enneigées avec d’autres membres de l’équipage : « C’est bien de voir les animaux, comme les pingouins, les phoques et les orques, vivre dans des endroits où ils appartiennent vraiment. »
Avec l’augmentation du nombre de voyageurs en Antarctique, les inquiétudes au niveau de la protection environnementale se font également ressentir. Les équipes encadrant les croisières incitent généralement les touristes à ne rien laisser derrière eux et à ne rien rapporter de ce continent. Pour eux, les touristes doivent comprendre encore davantage la nécessité de protéger l’environnement.
La meilleure période pour voyager en Antarctique va de novembre à février. C’est alors l’été et les températures peuvent atteindre entre 0 et 10°C dans certaines zones. Cette période, qui couvre les vacances chinoises de la Fête du Printemps, est devenue une saison de forte affluence pour les voyageurs chinois.