Poursuite du renforcement de la prévention et de la lutte contre la corruption
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Auteur/autrice : Rédaction Bangkok
Edouard Philippe a été reçu lundi 25 juin à Pékin par le président Xi Jinping afin de « poursuivre la conversation » entamée en janvier lors de la visite en Chine d’Emmanuel Macron. Après s’être rendu à Shenzhen et Shanghaï, le premier ministre est arrivé dimanche à Pékin afin, dit-il, de « poursuivre la conversation, la discussion, le travail engagés il y a cinq mois par le président de la République à l’occasion de sa visite, dont il s’est beaucoup réjoui ».
La venue de M. Macron « lui a permis de dire combien il comptait sur le partenariat stratégique de la France et la Chine, noué depuis longtemps, et toujours dans une attitude indépendante et soucieuse d’un travail prévisible, stable qui permette…
C’est officiel. A compter de ce dimanche 24 juin, les femmes ont désormais le droit de conduire en Arabie saoudite, après des décennies d’une interdiction unique au monde. Il s’agit là d’une réforme historique pour le royaume ultraconservateur, qui a déjà autorisé l’ouverture de salles de cinéma et la tenue de concerts mixtes.
Annoncée en septembre 2017, cette décision inspirée par le prince héritier Mohammed ben Salmane fait partie d’un vaste plan de modernisation du riche pays pétrolier. Elle met fin à une interdiction devenue le symbole du statut inférieur des Saoudiennes, décrié à travers le monde.
>> Arabie saoudite : Mohammed Ben Salmane, an 1
Cette journée est attendue depuis longtemps par les Saoudiennes et des milliers de conductrices pourraient prendre le volant. Pour beaucoup de femmes, saoudiennes ou expatriées, cette mesure permettra de réduire leur dépendance à l’égard des chauffeurs privés ou des hommes de leur famille, entraînant du même coup des économies financières.
Trois millions de femmes pourraient obtenir une licence d’ici à 2020
Plus tôt en juin, le royaume a délivré les premiers permis de conduire à des femmes. Certaines ont échangé leur permis étranger contre un permis saoudien après avoir passé un test. Au total, quelque trois millions de femmes pourraient se voir attribuer une licence et commencer à conduire d’ici à 2020, selon le cabinet de consultants PricewaterhouseCoopers (en anglais). Des auto-écoles pour…
Le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un met en lumière un acteur décisif : la Chine. Alliée de la Corée du Nord, Pékin entend être partie prenante à tout hypothétique traité de paix, et profiter en outre de la rupture de Washington avec le G7.
C’est à bord d’un avion chinois que Kim Jong-un est arrivé dimanche 10 juin à Singapour en vue de sa rencontre avec Donald Trump. Un détail qui n’est pas anodin car la Chine entend littéralement garder sous son aile le jeune dirigeant nord-coréen, au moment où celui-ci s’apprête à engager une négociation à l’issue incertaine avec le président américain.
Interrogée, la diplomatie chinoise s’est bornée à préciser que la demande de transport émanait de Pyongyang et qu’une « compagnie aérienne chinoise (avait) offert ses services ». Mais par ce symbole, Pékin a aussi pu vouloir se rappeler au…
Source : France24
La Thaïlande, l'autre pays de la pétanque
Tout comme à Marseille, la pétanque à Bangkok est aussi un sport national. « J’adore la pétanque, j’y joue depuis que j’ai cinq ans, à l’école, dans les temples, partout », confie une jeune femme au micro de France 2. Au pays du sourire, la pétanque c’est sacrée. C’est la reine mère elle-même qui l’a importée d’un séjour sur la Côte d’Azur dans les années 50. Le royaume compte aujourd’hui plus de deux millions d’amateurs, et même des petits prodiges repérés à la télévision.
Un engouement national
Certains concourent dès le plus jeune âge dans des compétitions. D’ailleurs, le centre de Bangkok accueille le championnat national, et le public est toujours au rendez-vous. « C’est la compétition la plus importante de toute la Thaïlande », souligne un amateur. Et le champion a 29 ans. « La pétanque m’a tout apporté. C’est ce sport qui a financé mes études. La pétanque m’a aussi offert une famille », explique Sarawut Sriboonpeng, champion du monde de triplette. Pour ces petites boules d’acier, l’engouement est national. Pas étonnant que ce soit la Thaïlande aussi qui les fabrique.
Sébastien Colin, chercheur au Centre d’études français sur la Chine contemporaine à Hongkong et spécialiste des relations entre la Chine et la Corée du Nord, s’est rendu en mission de terrain dans le nord-est chinois la deuxième semaine de juin. Il y a rencontré certains des principaux experts chinois sur la Corée du Nord.
La nouvelle visite à Pékin de Kim Jong-un, les 19 et 20 juin, la troisième depuis la fin du mois de mars, semble montrer une nouvelle complicité stratégique entre la Chine et la Corée du Nord. Comment l’interpréter ?
Elle montre le rôle indispensable de la Chine dans une éventuelle résolution de la question nucléaire. Les deux visites…
Jeremy Ghez, professeur d’affaires internationales à HEC, apporte son éclairage sur les enjeux du sommet de Singapour entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
Donald Trump et Kim Jong-un sont arrivés dimanche 10 juin à Singapour à deux jours de leur sommet historique, dont l’issue s’annonce incertaine, après des décennies de défiance et de tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord. Jeremy Ghez, professeur d’affaires internationales à HEC, revient sur les objectifs des deux dirigeants.
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« Il ne faut pas oublier que, pour Donald Trump, sa première motivation est sa base électorale », explique Jeremy Ghez.
« La poignée de main va lui permettre de dire : ‘Regardez ! J’ai réussi là où tout mes prédecesseurs ont échoué. Nous avons noué un dialogue avec la Corée du Nord qui va nous éviter un énième conflit’. Et ça, la base électorale de Trump va apprécier », analyse le spécialiste des relations…
Source : France24
Patricia Fox doit être fixée sur son sort, lundi 18 juin. Cette religieuse australienne, sous le coup d’un arrêté d’expulsion des Philippines, a prévenu : « Je ne monterai pas dans cet avion ». Cette dame de 71 ans attend tranquillement la police, dans cette petite maison de Manille qu’elle partage avec six autres sœurs de la congrégation de Notre-Dame de Sion.
Patricia Fox, avocate de formation, a fait appel de son arrêté d’expulsion. C’est la raison pour laquelle elle va se battre, convaincue d’avoir le droit de son côté, puisqu’on n’applique pas une décision qui fait l’objet d’un appel en cours. Certes, mais on est aux Philippines, un pays dirigé tout en brutalité par Rodrigo Duterte depuis deux ans, et avoir la loi de son côté n’est pas forcément un abri. C’est lui qui, d’ailleurs, a personnellement ordonné l’arrestation de cette religieuse qui lui tapait sur le système depuis un moment.
Dans le viseur de Rodrigo Duterte
Mais qu’a donc fait cette dame qui a peu passé l’âge de faire le coup de force pour énerver à ce point le président philippin qui accuse aujourd’hui cette étrangère d’avoir participé à des manifestations illégales ? En avril dernier, alertée par de nombreux messages, elle s’est rendue avec 30 autres défenseurs des droits de l’homme aux Philippines, dans la région de Mindanao aujourd’hui sous le coup d’une loi martiale, après des attaques de l’Etat…