Coup dur pour Baidu : le directeur exécutif a annoncé qu’il quittait ses fonctions, citant des « raisons familiales ». Le titre du principal moteur de recherche chinois a perdu 9,5 % au Nasdaq, vendredi 18 mai, à la suite de l’annonce du départ de Qi Lu. Le brillant ingénieur, artisan du programme d’intelligence artificielle de Microsoft, avait rejoint Baidu il y a dix-huit mois pour diriger les opérations et assurer le recentrage de Baidu sur l’intelligence artificielle (IA). Qi Lu ne quitte pas le groupe pour autant, mais occupera une fonction moins active, au poste de vice-président de Baidu. Il a annoncé dans un communiqué vouloir passer plus de temps…
Nouvelles violences en Birmanie. Des combats entre des militaires et la rébellion armée ont fait au moins 19 morts, a annoncé l’armée birmane, samedi 12 mai. Les affrontements ont eu lieu dans le nord du pays, près de la frontière avec la Chine, a affirmé une source militaire interrogée par l’AFP. « Il y a 24 blessés, hommes et femmes », a-t-elle ajouté.
Plus de 130 ethnies différentes dans le pays
Les combats ont eu lieu tôt, samedi matin, dans un village près de Muse entre l’armée et l’Armée nationale ta’ang de libération (TNLA), un groupe armé ethnique de l’Etat Shan. L’armée n’a pas dit combien de rebelles, militaires et civils, figuraient parmi les victimes. Mais un responsable d’une ONG locale ayant participé à l’évacuation vers l’hôpital local évoque la présence de civils et de deux femmes, dont une enceinte, parmi les morts.
Depuis son indépendance en 1948, la Birmanie, où vivent plus de 130 ethnies différentes, est confrontée à des soulèvements de groupes qui réclament plus d’autonomie. La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, peine à résoudre l’épineux dossier de la construction d’un Etat fédéral, malgré des pourparlers visant à mettre fin aux nombreux conflits avec des guérillas ethniques. Certaines d’entre elles font partie des plus anciens mouvements de rébellion au monde.
En 50 ans, la mer d’Aral a perdu 90% de son volume
Grâce à de nombreux efforts, l’eau refait son apparition dans ce qui est désormais un désert de sel. A l’époque, il s’agissait du 4e plus grand lac de la planète. De fait, une grande partie de la région vivait grâce à la pêche. Mais à partir de 1960, l’URSS a décidé de transformer les steppes désertiques en cultures intensives de blé et de coton. Pour irriguer les champs, les fleuves ont été détournés. Conséquence ? La hausse de la salinité a rendu toute vie presque impossible.
Reprise progressive de la vie dans le nord
Aujourd’hui, la partie sud reste un vaste désert mais la vie reprend peu à peu au nord. « Après que l’eau et les poissons aient disparu, les oiseaux sont partis aussi, ils ne pouvaient plus rester. Mais depuis quelques années, l’eau revient« , explique un habitant proche de la zone. Un barrage construit en 2005 a permis de faire remonter le niveau de l’eau de six mètres, dans le nord. La zone nord de la mer d’Aral a ainsi retrouvé 18% de sa surface initiale. Et les poissons reviennent au plus grand bonheur des pêcheurs qui ont capturé 7 106 tonnes de poissons en 2016.
L’homme ne prend pas la peine de frapper à la porte de cette maison isolée. Il s’invite chez Marlina, une jeune veuve, lui réclame des feuilles de bétel à mâcher, de la soupe de poulet et annonce que six amis à lui sont en chemin pour dérober son bétail, ses vivres, et coucher avec elle s’ils ont le temps. « Ce soir, tu seras la femme la plus chanceuse du monde », lui dit-il, en grattant sa mandoline. « Ce soir, je serai la femme la plus misérable »,rétorque-t-elle. « Ah, vous, les femmes ! Toujours à jouer les victimes. » Quand les hommes arrivent, Marlina, agressée par le chef de bande, finit par le décapiter avec son sabre et à en tuer d’autres dans un effet d’hémoglobine tarantinesque.
Des attentats à la bombe, dont une attaque-suicide, ont visé trois églises en Indonésie, faisant au moins onze morts et 41 blessés, a annoncé la police indonésienne dimanche 13 mai. Les attaques ont été perpétrées dans trois endroits différents à dix minutes d’intervalle, dans la région de Surabaya, deuxième ville d’Indonésie, dans l’est de l’île de Java.
Une famille de six personnes, dont deux petites filles, est responsable de ces attaques, a annoncé le chef de la police nationale, Tito Karnavian. La famille, comprenant la mère et le père ainsi que deux fillettes de 9 et 12 ans et deux fils de 16 et 18 ans, était liée au mouvement radical Jamaah Ansharut Daulah, un groupe qui soutient l’Etat islamique, a-t-il ajouté.
A quelques jours du ramadan
Ces attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique, interviennent à quelques jours du début du ramadan. Le niveau d’alerte est haut en Indonésie après des attaques perpétrées ces dernières années, certaines par le même groupe.
Ces attentats surviennent également quelques jours après qu’un policier et un détenu ont été tués au cours de violents affrontements dans une prison de haute sécurité dans la banlieue de la capitale Jakarta. L’EI avait revendiqué l’incident mais la police indonésienne avait écarté l’implication de ce dernier.
L’ancien premier ministre malaisien, Najib Razak, et son épouse Rosmah Mansor, ont interdiction de quitter le pays, a déclaré, samedi 12 mai, Mustafar Ali, directeur général du ministère de l’immigration.
L’ex-premier ministre, défait mercredi lors des élections législatives en Malaisie, a affirmé dans un tweet « respecter cette décision » et qu’il « restera dans le pays avec [s]a famille ».
Cette interdiction de voyager est la conséquence des rumeurs selon lesquelles M. Najib et son épouse Mme Rosmah, devenue très impopulaire en raison de son amour pour les voyages de luxe, étaient sur le point d’embarquer sur un vol pour l’Indonésie. Najib Razak avait auparavant annoncé sur Facebook qu’il partait avec…
Les dirigeants de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon se réunissent mercredi 9 mai à Tokyo pour évoquer les derniers développements diplomatiques dans la péninsule coréenne. La détente amorcée fin avril entre les deux Corées, à la suite du sommet de leurs dirigeants, ne plaît pas à tout le monde. Les réfugiés nord-coréens, qui veulent faire parvenir à la population de Coréedu Nord des informations venues du Sud, se heurtent depuis peu à l’opposition de Séoul.
Dollars et musique dans des bouteilles à la mer
Tous les moyens sont bons pour envoyer des messages. La semaine dernière, une trentaine de réfugiés nord-coréens et de militants américains des droits de l’homme se sont réunis sur une plage en face de la Corée du Nord. Ils ont glissé du riz, des dollars et des clefs USB contenant des clips de musique ou des films dans des bouteilles en plastique. Elles ont ensuite été jetées à la mer pour être portées par le courant jusqu’aux rivages nord-coréens.
Une pratique indispensable, assure Park Jeong-oh. Ce Nord-Coréen réfugié au Sud veut continuer à alerter les populations du Nord, malgré l’apaisement dans la région : » Beaucoup de gens disent que c’est presque la réunification avec le Nord, explique-t-il. Mais, le rapprochement actuel n’est bien que pour Kim Jong-un et son régime. Les Nord-Coréens ordinaires, eux, n’ont toujours…