Le dirigeant nord-coréen a effectué une visite à Pékin de dimanche à mercredi. Accompagné de son épouse, Ri Sol-ju, il a été reçu en grande pompe par le président chinois, Xi Jinping, et la première dame, Peng Liyuan.
Auteur/autrice : Rédaction Bangkok
Fort de près de deux millions d’abonnés Youtube, Le Grand JD veut sensibiliser au désastre écologique actuellement en cours à Bornéo. En partenariat avec le journaliste Bernard Genier de la RTS, la Radio Télévision Suisse, il montre les effets désastreux de la déforestation et la production d’huile de palme sur l’île de Bornéo.
Le youtubeur décrit les tranchées creusées au bulldozer à travers la jungle. Il explique que les « entreprises » détruisent la forêt pour prendre « le bois précieux » : « Ils coupent tout, ils défoncent toute la forêt (…) ils mettent des produits chimiques pour ne pas que ça repousse. » Cet espace laissé par la déforestation va servir au plantations de palmiers à huile et à la production d’huile de palme. Les rangs de palmiers remplacent donc les « forêt tropicales hyper-denses, très sauvages, remplies de vie et impénétrables », explique-t-il.
La destruction d’un écosystème « pour nos pâtes à tartiner »
La déforestation est un drame pour l’écosystème de l’île. La disparition de la forêt, « riche en biodiversité » menace les espèces animales qui y vivent. Le Grand JD prend l’exemple de l’Orang-outan de Bornéo, espèce endémique de l’île menacée d’extinction : « Ils n’ont plus de quoi se nourrir, ils arrivent dans les villages, ils meurent, ils sont braconnés. »
La menace qui pèse sur la forêt inquiète aussi les tribus. Le youtubeur et Bernard Genier ont rencontré la tribu des Penan. Ce peuple, qui a « un énorme savoir de la forêt » et « un respect total de cet environnement », est chassé par les bulldozers. Leurs moyens de lutter…
Ils ont fui leurs villages incendiés, abandonné leurs terres et dû laisser derrière eux les corps de leurs proches pour trouver refuge au Bangladesh voisin. Ici, ils ne sont plus menacés par les balles birmanes. Mais les réfugiés rohingya voient approcher une nouvelle épreuve : la saison de la mousson humide et ses pluies diluviennes qui menaceront d’emporter leurs tentes de fortune.
La saison humide au Bangladesh débute doucement en avril et mai pour voir les pluies grimper au cours de l’été – avec 1 060 mm d’eau dans l’est du pays en juillet, à comparer aux 282 mm d’eau en janvier 2018 en France, record depuis les débuts des relevés…
L'exceptionnel miel de Malaisie
Dans les profondeurs de la jungle en Malaisie, deux hommes perchés en haut d’un arbre agitent une torche brûlante pour tenter d’éloigner des milliers d’abeilles de leur essaim, afin de ramasser le précieux nectar, à leurs risques et périls. Ces chasseurs de miel font partie d’un groupe de villageois qui, chaque année, se rendent en expédition dans des lieux isolés de la forêt tropicale à la recherche de la production des abeilles sur des Tualang, une variété d’arbres géants. « Ce miel est riche en éléments nutritifs. On peut s’en servir comme un médicament, contre la toux par exemple« , raconte Abdul Samad Ahmad, qui participe depuis plus de 20 ans à ces aventures risquées.
Le miel malaisien de Tualang se vend cher, environ 150 ringgit (30 euros) le kilo, une fortune pour des villageois pauvres dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Pour ces chasseurs de miel, rien de tel que de grimper au sommet d’arbres mesurant jusqu’à 75 mètres de haut et de recueillir ce miel unique produit par des abeilles se nourrissant des fleurs exotiques de la jungle. La saison de collecte s’étend de février à avril dans la forêt d’Ula Muda, quand des colonies d’abeilles arrivent d’autres régions d’Asie pour construire des ruches naturelles sur des branches de Tualang.
Déforestation
La production de miel est « menacée par l’abattage d’arbres et la réduction des forêts » pour faire de la place à des plantations et des habitations, relève Makhdzir Mardan, un spécialiste des abeilles à l’Université Putra Malaysia. Le nombre d’abeilles dans la forêt d’Ulu Muda a diminué ces dernières années. M. Mardan raconte…
Près de deux ans après sa prise de fonction, le président birman, Htin Kyaw, fidèle compagnon de dissidence d’Aung San Suu Kyi, a démissionné mercredi 21 mars avec effet immédiat, a annoncé la présidence sur sa page Facebook.
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Cet intellectuel, fils d’un poète birman renommé et ami d’enfance d’Aung San Suu Kyi, était devenu en avril 2016 le premier civil à occuper la fonction depuis des décennies. Il a passé deux années dans l’ombre d’Aung San Suu Kyi, qui l’avait placé à ce poste qu’elle ne peut occuper pour des raisons constitutionnelles.
Aucune raison n’a été…
Jaipur : la capitale des pierres précieuses
Jaipur, au Rajasthan, en Inde, attire des acheteurs de pierres du monde entier, comme Charline Barbelette. Elle vient de lancer sa marque de bijoux et bien sûr, c’est ici que tout commence aussi pour elle. Ce qui compte, pour la Française, ce sont les prix. Et ici, il y a des pierres pour toutes les bourses. Mais Jaipur, ce n’est pas seulement un immense marché : ce sont aussi des ateliers de taille et de confection par centaines. Un savoir-faire unique au monde. Charline vient collecter ses premières bagues. Dans cette usine, 150 personnes confectionneront des bijoux, qui partiront dans le monde entier. « On fait presque 4 500 pièces par jour. Dans notre usine, on taille les pierres, on fait tout de A à Z« , explique Pancheek Dwarka, directeur de l’usine.
30 milliards d’euros par an
À côté de cette production de masse, les maisons de joaillerie de la planète viennent elles aussi à Jaipur. Lucia Silvestri est directrice de création pour une grande marque. Elle vient ici depuis plus de trente ans. L’adresse de son fournisseur est tenue secrète. Les pierres vendues ici sont parmi les plus chères au monde : elles prendront bientôt place sur des parures uniques au monde. Cette fois, le prix n’est pas un problème : ce qu’elle cherche, c’est la perfection. « Les pierres sont magnifiques, mais je ne veux pas trop montrer mon enthousiasme, sinon les prix grimpent« , confie-t-elle. Les négociations se tiendront à huis clos. Ce sont les maharajas qui, les premiers, ont fait venir des pierres précieuses à Jaipur, pour leurs propres besoins au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, les ventes de bijoux et de pierres…
Au Japon, les prisons sont pleines de personnes âgées condamnées pour des crimes. Elles purgent leur peine à vie jusqu’au bout. « On fait des exercices tous les jours. Je cours et je me muscle, surtout les jambes et les hanches, de façon à pouvoir travailler si jamais j’étais libéré un jour », explique un prisonnier de 81 ans.
Une réinsertion difficile
Les prisonniers de 60 ans et plus représentent 19% de la population carcérale contre seulement 6% aux États-Unis. La réinsertion dans la société est souvent trop difficile pour eux. « Et si les relations humaines en dehors de la prison se passaient mal ? J’essaie de me convaincre que c’est mieux de vivre dehors qu’ici », confie le prisonnier interrogé. La récidive est très fréquente : un condamné sur quatre retourne en prison moins de deux ans après sa libération. En plus des gardiens, il faut du personnel soignant.
Il était le seul candidat à se présenter devant les députés. Sans surprise, Xi Jinping, 64 ans, a été réélu à la présidence de la Chine à l’unanimité par les près de 3 000 députés présents à la session plénière annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), samedi 17 mars. En plus de ce nouveau mandat de cinq ans, il pourra bénéficier de la réforme de la Constitution qui lui permet de se représenter à la tête de l’Etat autant de fois qu’il lui plaît.
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L’homme fort du pays a fait encore mieux que lors de sa première élection en 2013. A l’époque, il avait obtenu un taux…