Le bouddhisme cantonne souvent les femmes aux tâches domestiques. La pratique des arts-martiaux est l’apanage des hommes. Mais à Katmandou, au Népal, le Gyalwang Drukpa, chef spirituel de l’école Drukpa de la tradition Kagyupa du bouddhisme tibétain, a décidé il y a une dizaine d’années de permettre aux femmes de s’émanciper.
Le kung-fu comme moyen d’émancipation
Sur leur page Facebook, les nonnes expliquent que le kung-fu leur permet de se défendre, de construite leur force « intérieure et extérieure » et les aide à méditer et « travailler dur pour les autres ». Elles espèrent « encourager d’autres personnes à être confiants et forts ».
En plus de pratiquer le kung-fu, les nonnes donnent des cours d’auto-défense aux jeunes filles, afin que celles-ci puissent se défendre contre les agressions dont les femmes sont souvent victimes dans la région. Selon une des élèves du cours d’auto-défense : « C’est pour notre propre santé mais aussi notre sécurité parce qu’il y a beaucoup de problèmes pour les filles ».