HO CHI MINH CITY – Les marchés flottants du delta du Mékong au Vietnam ont un nouveau voisin high-tech : un bateau robotisé qui engloutit des bouteilles en plastique, des emballages et d’autres déchets qui pourraient se déverser dans l’océan Pacifique, visant l’un des problèmes environnementaux les plus pressants.
Auteur/autrice : Vietnam News
Nhân Dân en ligne – La banque britannique Standard Chartered prévoit que le PIB du Vietnam augmentera fortement en 2021, avec une hausse de 7,8 % et que le secteur industriel continuera d’être le moteur principal de la croissance.
D’après Tim Leelahaphan, expert en économie chargé de la Thaïlande et du Vietnam à Standard Chartered, l’économie vietnamienne a commencé à se redresser de manière stable depuis le troisième trimestre de 2020, après une période de récession en raison de la pandémie de COVID-19.
« Le Vietnam est devenu l’une des économies à la plus forte croissance au monde au cours de la dernière décennie. Et cette tendance se poursuivra dans l’avenir », a-t-il constaté.
Dans un rapport évaluant la situation économique du Vietnam, les experts de Standard Chartered ont indiqué que l’amélioration de la croissance dans les domaines de l’investissement et des services constituera le facteur clé permettant de stimuler l’économie vietnamienne.
Les mesures efficaces que le pays a prises en 2020 afin de contrôler le COVID-19 ont permis au Vietnam de devenir l’une des destinations les plus séduisantes pour les investisseurs internationaux.
Par ailleurs, le pays a bénéficié des délocalisations dues aux conflits entre la Chine et les États-Unis dans les domaines du commerce et des technologies. Standard Chartered prévoit que ces conflits se poursuivront sous l’administration de Joe Biden. Le Vietnam continuera d’être le premier choix pour les entreprises voulant déplacer leur production hors de la Chine. « C’est un signe positif pour la croissance du pays à moyen et à long terme », a annoncé Tim Leelahaphan.
Nhân Dân en ligne —Le Vietnam a dépassé l’Inde et la Chine en tant que destination pour les investissements directs étrangers (IDE) en Asie.
Selon un rapport de l’Economist Intelligence Unit (EIU), les facteurs qui rendent le Vietnam plus attrayant que d’autres pays sont la facilité pour les entreprises étrangères de créer leurs usines de fabrication de produits de hautes technologies, sa main-d’œuvre à bas prix et sa participation à plusieurs accords de libre-échange.
Ruchir Sharma, stratège des marchés émergents chez Morgan Stanley, a déclaré que les IDE du Vietnam atteignent en moyenne plus de 6 % du produit intérieur brut (PIB), soit le taux le plus élevé de toutes les économies émergentes.
Le rapport explique que le Vietnam est en passe de devenir le prochain centre de fabrication de la région, car les entreprises ont commencé à quitter la Chine. Étant donné que les coûts de main-d’œuvre en Chine ont augmenté après 2013, cela a conduit à une réduction des IDE en Chine et à des délocalisations des entreprises étrangères vers d’autres pays asiatiques.
Le rapport indique aussi les avantages du Vietnam, que sont les politiques modifiées en fonction de la demande du marché.
Ce sont les changements positifs de l’environnement d’investissements et d’affaires qui ont rendu le Vietnam plus attrayant pour les investisseurs étrangers. En outre, la stabilité sociopolitique et la structure de la population ont aidé le Vietnam à gagner la confiance des investisseurs.
L’accord de libre-échange (FTA) que le Vietnam et l’Union européenne (UE) ont récemment signé et qui supprime jusqu’à 85 % des taxes douanières a apporté a grandement bénéficié au Vietnam.
Depuis août 2020, l’UE a complètement supprimé les taxes douanières pour environ 40 % des chaussures et sandales exportées vers l’UE.
Entre janvier et avril 2020, le Vietnam a enregistré des IDE pour une valeur de plus de 12 milliards de dollars. Selon un rapport publié dans Vietnam Briefing, malgré la pandémie, en septembre 2020, le pays a attiré 21,20 milliards de dollars, soit 81,1 % du total à la même période de l’année dernière.
Selon Nikkei Asia Review, malgré la pandémie de Covid-19, le secteur manufacturier du Vietnam a montré sa capacité à se redresser rapidement.
Selon le Département général des Douanes, en décembre 2020, le pays comptait une trentaine d’entreprises qui avaient exporté des masques médicaux.
Nhân Dân en ligne – Le vice-ministre vietnamien des Communications et des Transports, Nguyên Nhât, a souligné la nécessité de donner la priorité au développement des principaux ports et ensemble de ports maritimes au cours des dix prochaines années.
S’exprimant lors d’un séminaire sur le plan directeur pour le développement du système portuaire du Vietnam dans la période 2021-2030, avec une vision à l’horizon 2050, organisé le 30 décembre par l’Administration maritime vietnamienne (VMA), le vice-ministre Nguyên Nhât a souligné les progrès considérables, en termes de qualité, du système national des ports maritimes ces dernières années, affirmant que cela correspond aux objectifs de développement fixés dans le plan approuvé.
Le système portuaire a contribué à créer un élan pour le développement des zones économiques, industrielles et urbaines côtières, assurant les activités d’import-export et le transport des marchandises à travers les ports maritimes, répondant ainsi aux exigences en matière de développement socioéconomique et d’intégration économique internationale, a déclaré le vice-ministre Nguyên Nhât.
Dans les années 2000, le volume total de marchandises transitant par les ports maritimes du pays s’élevait à environ 82 millions de tonnes. Ce chiffre est passé à 654 millions de tonnes en 2019 et devrait atteindre 670 millions de tonnes en 2020.
Le vice-ministre Nguyên Nhât a déclaré que le développement des infrastructures maritimes est nécessaire pour promouvoir le développement socioéconomique national et répondre à la demande croissante d’activités de transport international.
Dans le cadre du plan directeur, le volume de fret passant par les ports sera de 1,14 à 1,42 milliard de tonnes par an d’ici 2030. Les ports du pays devraient desservir 10,1 à 10,3 millions de passagers par an. D’ici 2050, le volume de fret devrait passer de 2,8 à 3,3 tonnes et le nombre de passagers de 14,4 à 15,1 millions de passagers par an.
Selon les statistiques de la VMA, en 2019, le Vietnam comptait 588 ports, soit quatre fois plus qu’en 2000. Le volume total de fret traité par les ports atteignait 664,6 millions de tonnes, soit huit fois plus qu’en 2000.
Le coût total du développement des infrastructures portuaires du Vietnam jusqu’en 2030 est estimé entre 6,5 milliards de dollars et près de 8,7 milliards de dollars (hors investissement pour les ports et les quais spécialisés).
Le développement des ports maritimes du Vietnam reste sur la bonne voie, avec plusieurs ports maritimes en eau profonde en activité dans les régions du Nord et du Sud et d’autres qui devraient être construits dans la région centrale.
Le Premier ministre vietnamien Nguyên Xuân Phuc a récemment publié une directive demandant la mise en œuvre de mesures pour connecter efficacement les infrastructures de transport et réduire les coûts logistiques, qui représentent désormais en moyenne 21 % du prix d’un produit.
La logistique représente désormais 3 à 4 % du PIB et affiche un taux de croissance rapide de 15 à 20 % chaque année. Le secteur devrait contribuer de 8 à 10 % du PIB d’ici 2025 grâce aux leçons tirées des pratiques logistiques des pays développés.
Nhân Dân en ligne – L’Ambassade de Belgique au Vietnam vient d’organiser une conférence-bilan sur son projet SUSRICE concernant l’amélioration des sols de rizières dans le Delta du Mékong.
Fruit de la collaboration entre l’Université de Cân Tho et l’Ambassade de Belgique au Vietnam, la conférence-bilan « Pratiques agricoles qui améliorent la qualité des sols pour une production rizicole durable dans le delta du Mékong » (SUSRICE) s’est tenue le 15 décembre dans la province de Vinh Long (au Sud du Vietnam).
L’évènement cherche à établir un environnement de partage, dans la recherche mais aussi dans les pratiques agricoles, entre les experts et les agriculteurs dans le Delta du Mékong.
Le projet SUSRICE a été lancé en 2017 par l’ambassade de Belgique au Vietnam et ensuite mis en œuvre dans le district de Trà Ôn de la province de Vinh Long.
Il vise à introduire des méthodes d’agriculture intercalaire de différentes céréales, en favorisant l’utilisation des engrais biologiques. Ces méthodes ont été étudiées par l’Université de Gand (UGent), avec le soutien de l’Université de Cân Tho, afin d’élever la fertilité des sols dans le delta du Mékong – le grenier à riz du Vietnam.
Visite des rizières bénéficiaires du projet SUSRICE dans les villages de My Loi et de Thiên My. Photo : ABV.
Elles ont aussi présenté aux agriculteurs de nouvelles méthodes de gestion de l’irrigation et de sélection des engrais biologiques – ce qui a réduit de manière efficace les effets de serre issus des pratiques agricoles dans cette région.
Après trois ans d’expérimentation, soit neuf récoltes, les chercheurs ont constaté une nette augmentation de la qualité des riz. Particulièrement, les sols sont tous protégés de manière durable, et le revenu des agriculteurs s’est aussi amélioré.
À cette occasion, les autorités locales ont également visité les rizières des villages de My Loi et de Thiên My. Ils ont également félicité les premiers succès du projet SUSRICE et estimé présenter ce modèle dans plusieurs autres localités de la province.
Nhân Dân en ligne – Selon les dernières statistiques du Département général des Douanes du Vietnam, le commerce bilatéral du Vietnam, avec 14 membres de l’Accord de Partenariat régional économique global (RCEP), a atteint 240 milliards de dollars au cours des 10 premiers mois de 2020, représentant près de 54,6 % du chiffre d’affaires total des importations et exportations du Vietnam.