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Actu Chine

Les difficultés financières du secteur immobilier chinois se répercutent sur l’économie dans son ensemble, avec des milliards dus aux entreprises et aux travailleurs.

L’immobilier constitue l’épine dorsale de l’économie chinoise, contribuant à environ 30 pour cent de son produit intérieur brut, mais les experts estiment que le pays doit cesser de dépendre de ce secteur pour sa croissance, compte tenu de l’évolution de ses tendances démographiques.

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Actu Singapour

À Singapour, des robots équipés de haut-parleurs et d'une caméra vont patrouiller dans les rues


Les autorités de la cité-État constatent un manque d’effectifs dans la police, alors que le taux de criminalité reste l’un des plus faibles au monde. Certains activistes s’inquiètent de l’absence de débats et de l’utilisations des données récoltées.

Les robots de patrouille vont se déployer dans les rues de Singapour, où résident 5,5 millions d’habitants. Des tests avaient déjà été effectués pendant le covid avec eux. On pouvait notamment les apercevoir dans l’aéroport international de la cité-État. Les engins sont à peu près à hauteur d’homme sur quatre roues, se déplacent et s’adressent au public avec des hauts-parleurs, et une caméra à 360 degrés. Les images sont retransmises aux policiers dans des salles de contrôle.

Les robots sont capables, seuls, « de mettre en place un cordon de police, et également avertir des passants pendant un incident » selon les autorités de Singapour. Car cette annonce a été faite, alors que les autorités expliquent ne pas avoir assez de policiers à Singapour, tout en mettant régulièrement en avant le taux de criminalité qui reste l’un des plus faibles au monde.

« La vitrine » d’un État « de plein pied dans le XXIe siècle, voire le XXIIe »

Singapour a déjà près de 90 000 caméras de police en place sur son territoire, un nombre qui doit encore grossir d’ici 2030. Mais derrière ce déploiement des robots de patrouille, il y a aussi un problème de main d’œuvre de policiers selon les autorités. La robotisation a aussi eu lieu du côté des forces armées, notamment dans la marine, par manque de personnel.

>> Etats-Unis : à San Francisco, les futurs robots-tueurs de la police inquiètent la population

« C’est un État qui surveille beaucoup, mais la police, on ne la voit pas tant que ça à Singapour, estime Eric Frécon, chercheur associé à l’Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine (IRASEC). Donc…

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Actu

Australie : le Sénat ouvre la voie à un référendum sur les droits aborigènes


Si le projet est adopté, ces peuples qui vivent sur le continent depuis au moins 60 000 ans seront reconnus pour la première fois dans la Constitution.

Un nouveau pas vers plus de justice ? Le Sénat australien a donné lundi 19 juin son feu vert à l’organisation d’un référendum historique visant à donner une « voix » aux Aborigènes au Parlement. Cette loi, approuvée par 52 voix contre 19, va permettre au Premier ministre travailliste Anthony Albanese de fixer prochainement une date pour le référendum visant à réviser la Constitution.

Si le projet est adopté, les Aborigènes australiens, dont les ancêtres vivent sur le continent depuis au moins 60 000 ans, seront reconnus pour la première fois dans la Constitution. Ils auront le droit d’être consultés par le gouvernement à propos des lois ayant un impact sur leurs communautés.

Les partisans du « oui » veulent que les quelque 900 000 personnes qui s’identifient comme Aborigènes, sur les 25 millions d’habitants que compte l’Australie, puissent être représentés par le biais d’un organe consultatif au Parlement. Mais le chef de l’opposition conservatrice, Peter Dutton, dénonce une division du pays selon des critères raciaux. « Cela aura un effet orwellien où tous les Australiens sont égaux, mais où certains Australiens sont plus égaux que d’autres », a-t-il avancé en début d’année.

Un projet qui divise

Le projet ne fait pas non plus l’unanimité parmi les Australiens aborigènes. Pour la sénatrice indépendante Lidia Thorpe, militante autochtone, il s’agit seulement de créer un « organe consultatif impuissant ». « C’est de cela qu’il s’agit : apaiser la culpabilité des Blancs dans ce pays », a-t-elle déploré.

Pendant plus d’un siècle, les Aborigènes n’ont pas été considérés comme des citoyens à part entière et, bien que leurs droits soient désormais inscrits dans la loi, de profondes inégalités subsistent. Cette minorité est confrontée à des conditions de vie plus…

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Actu Inde

Des milliers de personnes dans les camps de secours de l’ouest de l’Inde commencent à rentrer chez elles alors que le cyclone Biparjoy recule

Des milliers de personnes dans les camps de secours de l’ouest de l’Inde commencent à rentrer chez elles alors que le cyclone Biparjoy recule

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Actu Philippines

Philippines : le volcan Mayon se réveille, près de 13 000 habitants évacués

Dimanche 11 juin, des cendres et des gaz toxiques sont sortis du volcan Mayon, aux Philippines, provoquant l’inquiétude des autorités et des habitants.

Aux Philippines, le volcan Mayon s’est réveillé, dimanche 11 juin. Des cendres et des gaz toxiques sont sortis du cratère. Ils représentent un grand danger pour les habitants de Legazpi (Philippines), à six kilomètres du col en éruption. Le chef du village doit organiser des convois dans l’urgence. « Nous avons ici des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées », explique-t-il.

Près de 2 000 vaches et buffles d’eau évacués

La météo risque d’empirer la situation, en raison d’un typhon qui arrive en direction du volcan. Près de 13 000 personnes ont trouvé refuge vers des abris d’urgence, le plus souvent des écoles et des bâtiments publics. Dans cette région agricole du centre de l’archipel, les habitants ont aussi emmené leur bétail. Près de 2 000 vaches et buffles d’eau ont ainsi été évacués. Aux Philippines, les 24 volcans actifs donnent des sueurs froides au gouvernement, qui craint de nouvelles victimes à chaque séisme volcanique.

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Actu

Satellites espions et réseau de télécommunication : comment la Corée du Nord veut devenir "une puissance spatiale"

La Corée du Nord a annoncé le 31 mai avoir tenté de lancer un « satellite de reconnaissance militaire ». La fusée a terminé sa course en mer et a déclenché un ordre d’évacuation erroné à Séoul.

Une tentative de mise en orbite d’un satellite espion nord-coréen a réveillé les Sud-Coréens en sursaut mercredi 31 mai. Vers 6h30 du matin, les sirènes ont retenti et des messages d’alerte demandaient à la population de se préparer à évacuer. Après une vingtaine de minutes de confusion, les autorités ont expliqué qu’il s’agissait d’une erreur. Côté nord-coréen, le lancement a échoué et la fusée a fini sa course dans la mer entre la Chine et la Corée.

Si la réaction sud-coréenne était disproportionnée, elle s’explique par le fait que le lancement d’une fusée utilise une technologie similaire à celle qui permet de tirer un missile balistique.
La plupart des missiles nord-coréens à longue portée sont composés de deux ou trois étages qui doivent se séparer en vol comme une fusée. Cette technologie a été utilisée pour le lancement de mercredi. « Ils ont essayé de tirer leur premier satellite espion, explique Jonathan McDowell, astrophysicien au Harvard-Smithsonian Center, et ils l’ont fait en lançant une toute nouvelle fusée spatiale qui semble dérivée de leur série de missiles Hwasong. Cela reflète vraiment ce que les acteurs de la guerre froide faisaient à la fin des années 1950. Ils avaient leur missile à longue portée, le R7 pour l’Union soviétique, et l’Atlas pour les États-Unis, mais ils avaient en parallèle des programmes spatiaux qui utilisaient la même technologie. Et maintenant que les Nord-coréens sont à ce niveau de technologie, cela semble logique qu’ils souhaitent faire la même chose. »

Un programme spatial nord-coréen balbutiant

Les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisent à la Corée du Nord toute utilisation de la technologie balistique, que ce soit pour tirer un missile ou une fusée….

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Actu Hong Kong Viêtnam

Avec jusqu'à 45 degrés à l'ombre, l'Asie du Sud-Est suffoque sous la canicule

Depuis plus de deux mois, maintenant, une vague de chaleur extrême s’abat sur la région et les pénuries d’électricité sont de plus en plus nombreuses.

L’histoire se passe jeudi 2 juin, à Hanoï, au Vietnam. Elle a pour décor un centre commercial hypermoderne, le Aeon Mall. Ce jour-là, des milliers de personnes investissent alors les allées. Mais pas pour faire du shopping, pour profiter de la climatisation : des jeunes, des vieux, des parents avec leurs enfants sous le bras, équipés de grands plaids pour s’asseoir, de quoi manger, jouer et s’occuper plusieurs heures en attendant que l’électricité revienne dans leur quartier.

>> Canicule : il est urgent d’adapter les villes aux futures vagues de chaleur

Débordé par l’afflux de ceux qu’on pourrait appeler « des réfugiés climatiques temporaires », incapables de rester chez eux en raison de la chaleur, le centre a fini par leur ouvrir une grande salle bien fraîche. Tout le week-end, les habitants sont venus y dormir à même le sol, se reposer, et surtout se protéger du coup de chaleur parfois mortel en faisant redescendre leur température corporelle.

Ces derniers jours, dans le nord du Vietnam, le thermomètre a connu des pointes à 44°C. Conséquence : la demande d’électricité a grimpé en flèche, +22% à Hanoï entre avril et mai selon la compagnie d’électricité, qui, pour assurer la sécurité du réseau, est contrainte de multiplier les délestages et les coupures.

Ces derniers jours, dans le nord du Vietnam, le thermomètre a connu des pointes à 44°C. Conséquence : la demande d’électricité a grimpé en flèche, +22% à Hanoï entre avril et mai selon la compagnie d’électricité, qui, pour assurer la sécurité du réseau, est contrainte de multiplier les délestages et les coupures.

Toute la région touchée

Le South China Morning Post, le quotidien de Hong Kong qui dresse un état des lieux de la région, donne la parole au directeur d’un Institut de santé…

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Actu Inde

Inde : ce que l'on sait de la catastrophe ferroviaire qui a fait près de 300 morts

Le dernier bilan de cette collision fait état de 288 morts et 850 blessés. Un jour de deuil national a été décrété.

Des wagons renversés, des secouristes par centaines, des cadavres recouverts de linceuls blancs sur les rails… La situation était toujours chaotique, samedi 3 juin, après la catastrophe ferroviaire qui a fait au moins 288 morts et 850 blessés vendredi soir dans l’est de l’Inde. Communiqué samedi matin par les services de lutte contre les incendies de l’Etat d’Odisha, le bilan était toujours provisoire en raison de la présence de nombreux voyageurs pris au piège à l’intérieur des carcasses métalliques des wagons. Voici ce que l’on sait de cet accident, l’un des plus meurtriers de l’histoire ferroviaire du pays.

Trois trains sont impliqués dans l’accident

Selon Amitabh Sharma, le directeur des chemins de fer indiens, deux trains de voyageurs ont été « activement impliqués dans l’accident », survenu près de la ville de Balasore, dans l’est de l’Inde.

D’après un rapport d’inspection publié samedi, relayé par India Today, l’accident a été causé par une « panne de signalisation » survenue sur la ligne. Le train de passagers, le Shalimar-Chennai Coromandel Express, est entré dans une mauvaise boucle ferroviaire, au lieu du trajet initialement prévu vers la ville de Chennai, dans le sud de l’Inde.

Un convoi de marchandises stationnait sur le site et a été percuté par le Shalimar-Chennai Coromandel Express. Des wagons de ce dernier se sont alors retrouvés sur la voie opposée. C’est là qu’un autre train, le Howrah Superfast Express, qui voyageait de Yesvantpur à Howrah, a percuté ces wagons, aggravant l’accident.

« Le nombre de victimes sur le terrain ou de blessés est très difficile à évaluer pour le moment », a expliqué Amitabh Sharma, car de nombreux passagers étaient pris au piège dans les décombres. Les coordinateurs ont annoncé samedi soir la fin des opérations de sauvetage sur le site de l’accident.

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