Les voies de contre-courant aux deux points de contrôle terrestres devraient être ouvertes pour réduire la congestion du trafic: ministre en chef de JB
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La question de Taïwan est l’une des plus explosives sur la scène internationale. La Chine entend prendre le contrôle de cette île à la très forte autonomie. Donc le passage aux États-Unis de la présidente taiwanaise provoque forcément une forte tension avec Pékin.
Les mots sont pesés. Tsai Ing Wen, c’est le nom de la présidente de Taïwan, est depuis mercredi 29 mars au soir en « transit privé » pour 24 heures à New York sur le chemin qui va la conduire en visite officielle dans plusieurs pays d’Amérique Centrale. Et au retour, elle sera de nouveau en « transit privé », cette fois à Los Angeles pour 48 heures. Pas question d’afficher quoi que ce soit d’autre : la seule Chine que reconnaît officiellement Washington, c’est celle de Pékin. Le « transit privé », c’est donc la formule habituelle pour habiller ce qui malgré tout relève de la diplomatie directe entre Taïwan et les États-Unis. C’est d’ailleurs la 25e fois en 30 ans qu’un dirigeant de Taïwan est en « transit » sur le sol américain. Ça ne va pas empêcher Tsai Ing Wen d’être reçue jeudi dans l’un des principaux think tanks du pays, le très conservateur Hudson Institute où elle croisera certainement plusieurs élus. Et ensuite d’avoir programmé à son retour via Los Angeles une rencontre avec le nouveau leader de la Chambre des représentants Kevin McCarthy. Pour les États-Unis, tout cela ne pose aucun problème : « Il s’agit d’une relation non officielle ». La présidente taiwanaise est en « transit privé » !
Un transit privé pour Washington, une provocation pour Pékin
En face, la Chine regarde bien sûr les choses très différemment. Pour Pékin, c’est une « provocation » : « Nous exhortons les États-Unis à ne pas continuer de jouer avec le feu sur la question de Taïwan », affirme la chargée d’affaires chinoise à Washington Xu Xue Yuan. À Pékin, la presse officielle ajoute que le pouvoir chinois va surveiller le moindre détail de ce double…
Il y a 9 ans disparaissait sans explications le vol MH 370 de la Malaysia Airlines. Alors qu’un documentaire récent fait la part belle aux théories complotistes, des vidéos manipulatrices refont surface.
Une publication TikTok qui a engrangé plus de 5 millions de vues partage l’image satellite d’un avion au cœur d’une forêt. Cette vidéo reprend la rhétorique complotiste existante quant à la localisation de l’épave du MH 370 disparue le 8 mars 2014. Si l’image est bien réelle, il y a une explication rationnelle.
Cap sur l’île mystérieuse d’Hashima au Japon, désormais abandonnée. Avec ses allures de forteresse industrielle désaffectée, elle intrigue et attire de nombreux visiteurs.
Située au large de Nagasaki (Japon), Hashima est une île abandonnée. Pour James Bond dans Skyfall, elle prend des allures de forteresse vue de la mer. De l’intérieur, c’est une ville fantôme délabrée. Longue de 480 mètres et large de 160 mètres, la petite île a été vidée de ses habitants il y a 48 ans. Aujourd’hui, les touristes viennent la visiter en bateau. Minoru Kinoshita, lui, y a grandi jusqu’à l’âge de 13 ans. « C’était amusant, de vivre ici, enfant. C’était comme si l’île entière était une grande famille« , confie-t-il.
Une ancienne cité minière
Propriété de l’entreprise Mitsubishi à la fin du XIXe siècle, l’île est alors une cité minière. Du charbon de haute qualité y est puisé à 1 000 m de profondeur. À la fin des années 50, c’est l’endroit le plus densément peuplé de la planète, avec 5 300 personnes vivant sur à peine plus de six hectares. Puis le pétrole l’a emporté sur le charbon, et à partir de 1974, l’île a été abandonnée. Vestige de l’industrialisation du Japon, l’île cuirassée, comme l’appelle les Japonais, est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
L’État malaisien de Sabah est déterminé à intensifier ses efforts de conservation des éléphants. L’AIIC se penche sur les défis de la protection de ces mammifères à la fois en captivité et dans la nature.
8 mars : solidarité et entraide au Sri Lanka
À trois jours du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, gros plan sur une association montée par une française au Sri Lanka.
Nous sommes dans le village d’Audangawa, dans le centre du Sri Lanka. C’est jour de fête, on inaugure, ce matin-là, le troisième centre informatique de l’association « Reconstruire et Vivre », créée juste après le tsunami de 2004 par Patricia Wickramasinghe. Même l’ambassadeur de France a fait le déplacement.
« Au départ, l’association visait à redonner un toit aux victimes du tsunami, et ça s’est transformé en un volet beaucoup plus éducatif, avec la construction d’une première école maternelle, puis d’un centre informatique, et ça a fait boule de neige : on est très sollicité. »
Patricia Wickramasinghe, créatrice de l’association Reconstruire et Vivreà franceinfo
L’association ne fonctionne que grâce à des dons privés
Et c’est un tour opérateur français, Michel Salaün qui a financé le bâtiment flambant neuf, climatisé et équipé d’une dizaine d’ordinateurs, inauguré ce jour-là. Coût de l’opération : 25.000 euros. Et ce n’est pas du luxe : les 2 500 étudiants du lycée le plus proche ont à leur disposition 15 ordinateurs, et les 450 collégiens voisins, un seul !
Barrière de la langue
Une fois que la pandémie de Covid-19 sera terminée, l’idée, pour le Français, est de faire de son investissement dans le village un atout supplémentaire pour donner envie à de nouveaux clients de venir au Sri Lanka :
« Il faut attirer la clientèle sur des…
Singapour met en place des rationnements d’eau pour apprendre aux élèves des écoles à économiser l’eau potable. Avec des ressources limitées, la Cité-Etat veut préserver son indépendance notamment vis-à-vis de ses voisins.
Cette semaine, des milliers d’enfants de Singapour n’auront plus une goutte d’eau dans les robinets de leurs écoles. Le pays n’est pourtant pas confronté à une pénurie géante. Mais il organise une grande opération de rationnement de l’eau pour sensibiliser la population et en particulièrement les jeunes aux enjeux de conservation des différentes ressources de la Cité-État.
>> INFO FRANCEINFO. Le gouvernement annoncera fin janvier une nouvelle réglementation sur l’utilisation de l’eau
Le pays organise ces opérations de rationnement dans les écoles depuis plusieurs années, mais il avait dû y renoncer pendant les années de la pandémie de Covid. Les exercices reprennent donc à partir de ce lundi 13 mars. Et au total, 115 écoles de Singapour vont y participer. C’est-à-dire que 34.000 enfants vont apprendre à vivre pendant quelques heures sans, ou avec très peu d’eau.
Une journée sans eau courante
Concrètement, l’eau est coupée une bonne partie de la journée dans l’établissement. Le matin, les enfants ont juste le droit de remplir quelques seaux d’eau à un seul robinet, un peu comme s’il s’agissait d’une situation de crise et que l’eau était apportée par un camion extérieur. Ensuite, ils vont devoir s’en servir avec parcimonie au fil de la journée pour se laver les mains à la cantine, pour nettoyer leurs pinceaux après la peinture ou alors pour la chasse d’eau dans les toilettes. L’idée est de leur montrer que l’eau n’est pas une ressource infinie et qu’il est important d’apprendre à l’économiser.
Pourtant, Singapour n’a pas de problèmes particuliers de pénurie d’eau. Il n’y a pas eu de rationnement officiel de l’eau à Singapour depuis les années 60,…
Les trois pays vont s’associer pour une nouvelle génération d’engins, baptisée SSN-AUKUS, qui vont impliquer des « investissements importants ».
D’abord une importante commande de sous-marins américains par Canberra, puis le lancement d’un nouveau sous-marin de pointe associant Etats-Unis, Royaume-Uni et Australie : Joe Biden a dévoilé lundi 13 mars un spectaculaire programme militaire dans le Pacifique. Le président américain, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le chef du gouvernement australien Anthony Albanese ont rendez-vous dans une base navale à San Diego pour formaliser ce projet.
« Notre projet renforce pour des décennies la capacité industrielle de nos trois nations à produire et déployer des sous-marins à propulsion nucléaire, il développe notre présence sous-marine dans l’Indo-Pacifique et contribue à la sécurité et à la stabilité mondiales », ont-ils assuré dans un communiqué commun.
Le programme se déroulera en trois phases, a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué, et dans le respect du principe de non-prolifération nucléaire, assure l’exécutif américain. Tout d’abord une phase de familiarisation de l’Australie, qui n’a pas de sous-marins à propulsion nucléaire, ni de technologie nucléaire qu’elle soit militaire ou civile, avec ces engins, via la formation de marins, ingénieurs, techniciens au sein d’équipages américains et britanniques, ainsi que dans les chantiers navals et les écoles spécialisées des Etats-Unis et du Royaume-Uni.
La Chine critique « une mentalité digne de la Guerre froide »
Dans un deuxième temps, et sous réserve du feu vert du Congrès américain, l’Australie va acheter trois sous-marins américains à propulsion nucléaire de la classe « Virginia », avec une option sur deux navires submersibles supplémentaires. Les sous-marins doivent être livrés à partir de 2030. Enfin la troisième phase, la plus ambitieuse étape de ce programme prévoit que les trois pays vont…