Catégories
Actu Indonésie

Indonésie : l'intelligence artificielle s'invite dans la campagne présidentielle

Les Indonésiens sont appelés au vote pour l’élection présidentielle, ce 14 février. Dans le pays, les partis se servent beaucoup de l’intelligence artificielle, quitte à utiliser l’image de présidents décédés.

Si on ramène l’image en France, c’est comme si le général de Gaulle adressait un message de soutien à des candidats sur TikTok. En effet, l’ancien président indonésien, Suharto, décédé il y a 15 ans a été convoqué par l’intelligence artificielle. Il a régné d’une main de fer pendant 3 décennies sur le pays. Il a multiplié les violations des droits de l’homme jusqu’à son départ en 1998, mais pour une partie des Indonésiens, il est resté assez populaire.

C’est pour cette raison qu’un parti politique a utilisé l’intelligence artificielle générative pour le ressusciter le temps de la campagne à travers un deepfake. Des programmeurs ont repris des images d’archives du dictateur, ils ont synthétisé sa voix avec des vieux discours et ils ont fabriqué une vidéo où il appelle à voter pour les candidats de leur formation demain.

La vidéo a été vue par des millions de personnes sur les réseaux sociaux, notamment par les jeunes, puisque l’Indonésie compte près de 280 millions d’habitants et que la moitié des électeurs ont moins de 40 ans.

Une utilisation de l’IA sans limites

Pour l’instant, la loi indonésienne n’a pas rattrapé l’intelligence artificielle, donc l’usage de ces technologies n’est pas vraiment régulé et tous les partis s’en servent. Il n’y a d’ailleurs pas que les fausses vidéos. En effet, plusieurs candidats utilisent aussi des plateformes d’échange de messages animées par l’intelligence artificielle.

Sur les réseaux sociaux, il est possible de poser des questions précises aux équipes de campagne sur un point de leur programme comme l’économie, l’éducation ou la politique étrangère. Mais c’est une machine animée par…

Source link

Catégories
Actu

Pakistan : les violences autour des élections provoquent l'inquiétude de Londres et Washington

Les Pakistanais se sont rendus aux urnes jeudi pour des élections générales marquées par des tensions.

Un scrutin sous haute surveillance. Les élections organisées jeudi 8 février au Pakistan, émaillées de violences, suscitent l’inquiétude des puissances mondiales. Les Etats-Unis, partenaires historiques d’Islamabad, ont fait part vendredi de leurs « préoccupations » sur le déroulement du scrutin, tout en disant vouloir travailler avec le prochain gouvernement. Le décompte se poursuivait vendredi dans la soirée.

« Nous nous associons aux observateurs internationaux et locaux crédibles qui estiment que ces élections ont été marquées par des restrictions excessives des libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique », a déclaré le porte-parole du département d’Etat. Dans le détail, Washington a condamné « les violences électorales, les restrictions à l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales (…), et les restrictions à l’accès à internet et aux services de télécommunication ».

Le Royaume-Uni pointe un « manque d’inclusivité »

De son côté, Londres a exprimé vendredi de « graves préoccupations » sur le déroulement des élections et « exhorte » les autorités pakistanaises à « respecter les droits humains fondamentaux », en particulier en matière d’accès à l’information.

« Nous reconnaissons (…) les graves préoccupations soulevées quant à l’équité et au manque d’inclusivité des élections », et « nous regrettons que tous les partis n’aient pas été formellement autorisés à se présenter », a affirmé le chef de la diplomatie britannique, David Cameron.

Source link

Catégories
Actu

Élections au Pakistan : le nom du futur Premier ministre dépend avant tout du choix des militaires

128 millions d’électeurs pakistanais sont appelés à choisir un nouveau Premier ministre, jeudi. Dans ce pays, il est impossible de gouverner sans les généraux, un atout qui manque à Imran Khan, le candidat du Mouvement du Pakistan pour la Justice.

Quatre candidats ont animé la campagne des élections législatives pakistanaises qui se dérouleront le jeudi 8 février. Tout d’abord les deux frères Sharif sont candidats. L’aîné Nawaz et son cadet Shehbaz, actuel chef du gouvernement. Ensuite Bilawal Bhutto Zardari, le fils de l’ancienne Première ministre assassinée en 2007, est également candidat. Le quatrième est Imran Khan, considéré comme l’homme politique le plus populaire du Pakistan, mais à qui il manque un atout essentiel : l’armée.


à lire aussi

Pakistan : à l’approche des élections, la répression s’intensifie contre l’opposition

Pendant cette campagne, il a semblé assez clair qu’Imran Khan, l’ancienne star du cricket, fondateur du Mouvement du Pakistan pour la Justice (PTI) n’était pas le bienvenu. Un tribunal a même interdit aux médias de prononcer son nom début décembre. Imran Khan est en détention depuis le mois d’août et vient d’écoper de deux condamnations supplémentaires : 14 ans pour corruption et 10 ans pour avoir divulgué un document classifié. C’est la suite de la crise politique de 2022, lorsqu’Imran Khan avait été destitué de son poste de Premier ministre, après un désaccord violent avec l’armée concernant la nomination du nouveau chef des renseignements pakistanais.

Les militaires accusés d’avoir invalidé 90% des candidatures du PTI

En 2022, les militaires avaient perdu quelques plumes à cause d’un document classifié qu’Imran Khan avait rendu public. Cette note diplomatique prouvait l’implication, en coulisse, des généraux et du gouvernement américain pour écourter son mandat. Une manœuvre de trop pour…

Source link

Catégories
Actu

Élections indonésiennes 2024 : de figure controversée à aimant de foule, le candidat à la vice-présidence Gibran étend la portée et l’appel de Prabowo

Un concours de cuisine, une activité d’aérobic et une visite dans un internat islamique. CNA suit le parcours électoral de Gibran Rakabuming Raka, formé à Singapour, dans sa tentative de devenir le prochain vice-président de l’Indonésie et de sortir de l’ombre de son père.

Source link

Catégories
Actu

ENQUETE. En Azerbaïdjan, l'opposition à un projet de mine d'or dérange le pouvoir

Avec le consortium de journalistes internationaux Forbidden Stories, franceinfo a repris l’enquête sur un projet de mine d’or en Azerbaïdjan, dénoncé par les habitants. Des journalistes qui ont couvert ces manifestations sont aujourd’hui détenus.

Forbidden Stories est un réseau international de médias qui s’est donné pour but de poursuivre les enquêtes de journalistes emprisonnés ou assassinés. En juin 2023, des journalistes d’Abzas Media ont été intimidés et arrêtés pour avoir enquêté sur la mine d’or de Gedabek, dans l’ouest de l’Azerbaïdjan. Forbidden Stories a poursuivi le travail de ces journalistes d’Abzas Media. Pour cette enquête baptisée « The Bakou Connection », 15 médias internationaux ont remonté la filière de l’or, depuis la mine Gedabek jusqu’aux voitures électriques, aux smartphones ou aux ordinateurs.

Nargiz Absalamova à la sortie du tribunal du district de Khatai le 1er décembre 2023, tout juste condamnée à 3 mois de détention provisoire. (Ulviyya Ali)

L’Azerbaïdjan est une nouvelle fois pointé du doigt sur la question des droits de l’homme, alors qu’une élection présidentielle anticipée doit avoir lieu mercredi 7 février. La campagne a été marquée par l’arrestation de nombreux journalistes, dont ceux d’Abzas Media, un média anti-corruption. Six d’entre eux sont actuellement derrière les barreaux.

Une nouvelle mine dont ne veulent pas les habitants

L’enquête concerne une mine d’or, située à l’ouest du pays, à environ 450 kilomètres de la capitale, Bakou. Le 20 juin, des habitants du village de Söyüdlü manifestent contre la création d’un nouveau lac artificiel de stockage de déchets chimiques, dont du cyanure, alors qu’un premier bassin, à…

Source link

Catégories
Actu Inde

Inde : Pondichéry, l'attache à la France

S’il règne encore un certain parfum de France en Inde, c’est bien à Pondichéry. La France demeure présente dans les rues animées de cette ville du sud-est du pays.

À 8 000 kilomètres de Paris se trouve Pondichéry, l’ancien comptoir français des Indes. Un petit coin de paradis qui pourrait ressembler à la Provence avec ses fleurs colorées, ses plaques de rues en émail bleu très caractéristiques ou bien ses terrasses. À Pondichéry, il est facile de prendre un café, de trouver une baguette ou un croissant. Avant d’être cédé à l’Inde il y a 70 ans, Pondichéry était française.

Des liens jamais distendus

Malgré la cession de la ville à l’Inde, les liens entre Pondichéry et la France ne se sont jamais distendus. Les traces de la colonisation française sont encore bien visibles. Pour les 5 000 ressortissants français, cet état d’esprit ne changera pas. Il existe également le quartier dit de la ville blanche. Un endroit très français, particulièrement prisé par les touristes. Une affection et une empreinte françaises qui ne sont pas près d’être effacées.

Source link

Catégories
Actu

"MH370, la vérité disparue" : "C’est aussi l’histoire d’un deuil impossible pour les familles", raconte le réalisateur du documentaire

En six épisodes de 30 minutes, diffusés sur France 2, Benoît Bringer, retrace les dix années d’enquête, faites de rebondissements et de désillusions, qui n’ont toujours pas permis de savoir ce qu’est devenu le Boeing de la Malaysia Airlines et ses 239 personnes à bord.

Le 8 mars 2014, le vol MH370 de la Malaysia Airlines disparaît des écrans radar, après une trentaine de minutes de vol entre son point de départ Kuala Lumpur en Malaisie et son point d’arrivée, Pékin en Chine. L’équipage du Boeing 777 ainsi que les 227 passagers n’ont jamais été retrouvés et sont présumés morts.

Benoît Bringer est journaliste d’investigation, il a notamment travaillé sur l’affaire des Panama Papers et sur la milice russe Wagner. Dans la série documentaire MH370, la vérité disparue, découpée en six épisodes de 30 minutes et diffusée à partir du mardi 23 janvier, à 21h10 sur France 2, il revient sur dix années d’enquête et se penche sur « l’un des plus grands mystères de ce début de siècle ».

franceinfo : Pourquoi ce film sur la disparition du Boeing de la Malaysia, est-ce un drame qui vous hante ?

Benoît Bringer : Je pense que c’est un drame qui hante et qui obsède toutes les personnes qui commencent à s’intéresser à cette affaire. Que s’est-il passé cette nuit-là lorsqu’un avion a disparu au milieu des airs, dans son couloir, à sa vitesse de croisière ? La météo était parfaite, il n’y a aucun signal de détresse et d’un coup, il disparaît, il s’évapore, il se volatilise. C’est un mystère, peut-être un des plus grands mystères de ce début de siècle. Il y a peu de choses dont on ne sait pas la réponse aujourd’hui, à part peut-être les origines du Covid, par exemple, la disparition du vol MH370 fait partie de ces grands mystères de ce début de siècle.

Dans quel état d’esprit sont les familles des victimes après dix ans ?

C’est très difficile de tourner la page, de faire le deuil. D’ailleurs, ce…

Source link

Catégories
Actu

Le chef de la police de Séoul inculpé pour la cohue meurtrière d’Halloween

Le chef de la police de Séoul inculpé pour la cohue meurtrière d’Halloween

Source link