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Actu Japon

Corée du Nord : Kim Jong-un, fort de ses alliés, devient de plus en plus menaçant

L’année commence tambour battant pour Kim Jong-un. Depuis le 1er janvier, il ne se passe pas deux journées sans que le régime ne fasse entendre sa rhétorique militaire. Vendredi matin, Pyongyang annonce avoir testé un « système d’arme nucléaire sous-marine » et comme à chaque fois avec Kim, difficile de déceler le vrai du faux.

Comme d’habitude avec la Corée du Nord, tout repose sur une communication de l’agence de presse officielle. On voit quelques photos floues et une annonce péremptoire explique que le test de ce drone sous-marin nucléaire est un nouvel avertissement pour protester contre les exercices militaires menés conjointement cette semaine par le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis, en mer du Japon.

Sur la nature de l’arme en question, il s’agit, selon Pyongyang, d’un véhicule sous-marin sans pilote doté d’une tête nucléaire, que les Nord-Coréens identifient comme le « Haeil » (traduction de « raz-de-marée »). Mais, encore une fois, il est impossible d’affirmer si c’est bien ce système qui a été testé, si l’essai a été concluant, bref, si cette nouvelle technologie nucléaire développée par la Corée du Nord est réellement opérationnelle.

Arme similaire en cours de développement chez les Russes

En revanche, on est certain que la Corée du Nord travaille d’arrache-pied pour développer ce type d’arme. Tous les spécialistes de la prolifération nucléaire affirment qu’elle a les capacités de le faire, en tout cas qu’elle s’en donne les moyens. Dans son discours au Parlement, l’automne dernier, Kim Jong-un a décidé d’intégrer à la Constitution une politique de développement rapide de l’armement nucléaire.

Cet objectif est d’autant plus réaliste aujourd’hui que le récent rapprochement diplomatique entre la Corée du Nord et la Russie a potentiellement accéléré la conception de ce drone sous-marin d’attaque. Un membre du Conseil international des physiciens pour la…

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Actu Chine

Menace militaire chinoise contre Taïwan : "Pour la Chine, les chances de victoire sont extrêmement minimes", estime une spécialiste

Il est sûr que l’élection de Lai Ching-te, le candidat pro-indépendantiste à la présidentielle est « un camouflet pour Pékin », commente Valérie Niquet, directrice du pôle Asie de la Fondation pour la recherche stratégique. Pour autant, réagir militairement serait un « risque considérable ».

« Pour la Chine, le risque serait absolument considérable et les chances de victoire extrêmement minimes », a estimé lundi 15 janvier sur franceinfo Valérie Niquet, directrice du pôle Asie de la Fondation pour la recherche stratégique. Alors que Lai Ching-te, le candidat pro-indépendantiste, a remporté samedi l’élection présidentielle de Taïwan, la question d’une intervention militaire chinoise se pose une nouvelle fois. Pékin a immédiatement réagi en assurant que l’île faisait toujours partie de la « Chine unique ». Le résultat de l’élection « est un camouflet pour Pékin », affirme Valérie Niquet. Taïwan « est un contre-modèle qui est insupportable pour le Parti communiste chinois ». Les États-Unis ont envoyé à Taïwan une délégation informelle qui a rencontré la présidente sortante Tsai Ing-wen, deux jours après l’élection. « Il y a une volonté de soutenir une démocratie » de la part de Joe Biden, explique la spécialiste.


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Elections à Taïwan : pourquoi la présidentielle et les législatives sont suivies de très près par la communauté internationale

franceinfo : Le résultat des élections à Taïwan nous rapproche ou nous éloigne de la guerre ?

Valérie Niquet : Ce qui est sûr, c’est que c’est un camouflet pour Pékin. La Chine répète en permanence que Taïwan sera réunifiée, que c’est le sens de l’histoire. À chaque élection qui met au pouvoir à Taïwan un candidat qui se dit indépendantiste, même si en réalité ces indépendantistes sont très prudents et n’ont pas du tout l’intention de déclarer formellement l’indépendance, c’est un défi…

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Actu Chine

Élection présidentielle à Taïwan : l'ombre de la Chine plane sur la campagne

L’élection présidentielle aura lieu samedi 13 janvier à Taïwan. L’ombre de la Chine plane sur cette campagne, le favori à cette élection étant considéré comme un grave danger par Pékin pour ses positions séparatistes.

Plus que jamais, la menace chinoise flotte dans les airs et fait la Une des journaux taïwanais. Depuis le 1er janvier, 23 ballons chinois ont franchi le détroit, en plus de la présence de navires de guerre déployés par Pékin, de drones de reconnaissance ou d’avions de chasse. Sur les côtes de Taïwan plane le risque d’une invasion chinoise, car Pékin considère que l’île doit être conquise de gré ou de force. Face à ce scénario, Taïwan renforce son armée, augmente son budget et allonge la durée du service militaire.

« Pékin appelle les Taïwanais à faire ‘le bon choix' »

L’ombre de la Chine plane sur la campagne pour les élections présidentielle et législative du samedi 13 janvier. Pour le DPP, le parti au pouvoir, Taïwan doit rester Taïwan. Même son de cloche du côté du parti d’opposition KMT, qui prône quant à lui un rapprochement avec Pékin. « Ce qui compte pour nous, c’est la démocratie et la liberté », indique Warren Wu, président des jeunes KMT. Jeudi soir, « Pékin appelle les Taïwanais à faire ‘le bon choix’. Le favori à cette élection présidentielle est considéré comme un grave danger pour ses positions séparatistes », indique le journaliste de France Télévisions Asie Arnauld Miguet.

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Séisme au Japon : cinq jours plus tard, une survivante retrouvée sous les décombres

Cinq jours après le séisme qui a ébranlé le Japon le 1er janvier, une femme de 90 ans a été retrouvée sous les décombres. Une histoire qui tient du miracle.

Au cœur de la nuit, une unité médicale spécialisée a été appelée en urgence. Dans les décombres au Japon, cinq jours après le séisme qui a frappé le pays le 1er janvier, les sauveteurs viennent de voir un signe de vie. La course contre-la-montre s’enclenche. Sous un amas de planches gît une femme de 90 ans. Elle est extraite des décombres, avec une infinie précaution, sonnée mais vivante.

Près de 200 personnes toujours portées disparues

Un miracle pour les sauveteurs japonais : au-delà des 72 premières heures qui suivent une catastrophe, les chances de retrouver des survivants sont infimes. « Pompiers, policiers, médecins, tout le monde était vraiment à fond. Tout le monde lui disait : ‘Encore un peu, tenez le coup madame, ça va aller !’ Ça m’a vraiment beaucoup ému« , confie un médecin de l’unité médicale spécialisée. Selon les autorités japonaises, près de 200 victimes du séisme sont toujours portées disparues.

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Au moins 4 morts dans un incendie criminel présumé dans un train au Bangladesh avant les élections

Au moins 4 morts dans un incendie criminel présumé dans un train au Bangladesh avant les élections

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Nouvelle Zélande : un pêcheur sauvé par sa montre après 24 heures en mer

Pendant son calvaire, un requin s’est approché du pêcheur pour « le renifler », selon la police.

Un pêcheur néo-zélandais a été sauvé par ce que la police a qualifié, jeudi 4 janvier, de « miracle absolu », après avoir passé près de 24 heures dans l’eau, en utilisant le reflet du soleil sur sa montre pour attirer l’attention. Pendant son calvaire, un requin s’est approché du pêcheur pour « le renifler », a raconté le sergent de police Will Hamilton.

L’homme était en train de pêcher en solitaire lorsqu’il est tombé à la mer mardi après avoir attrapé un marlin au large de la péninsule de Coromandel, sur la côte est de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Il a été entraîné par les courants et n’a pas pu regagner son bateau, a précisé le sergent Hamilton. « Il a passé une nuit froide dans l’océan, trop épuisé pour continuer à nager. Pendant qu’il était dans l’eau », a-t-il ajouté.

« Un véritable miracle »

Mercredi après-midi, trois hommes pêchant dans la région ont remarqué un reflet inhabituel dans l’eau. « Ils ont décidé de chercher et ont découvert un autre pêcheur qui tentait désespérément d’attirer leur attention en utilisant le reflet du soleil sur sa montre », a déclaré le sergent Hamilton. « C’est un véritable miracle que le pêcheur soit encore en vie après cette épreuve. Sans l’intervention rapide des trois hommes qui l’ont repêché, l’issue aurait certainement été tragique ».

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Face à la Chine, les Etats-Unis relancent l'aérodrome choisi pour larguer les premières bombes nucléaires

Pour contrer Pékin en mer de Chine méridionale, les Etats-Unis investissent des milliards de dollars dans de nouveaux sites stratégiques.

L’aérodrome militaire de Tinian, grignoté depuis des décennies par la jungle, est désormais rénové par l’armée américaine. C’est de cette petite île perdue dans le Pacifique, dans l’archipel des Mariannes, qu’avait notamment décollé, au matin du 6 août 1945, l’avion parti larguer la bombe atomique sur Hiroshima.

Pour combattre l’influence croissante de la Chine en Asie-Pacifique, les Etats-Unis investissent des milliards de dollars dans de nouveaux sites stratégiques, autant de bases militaires alternatives pouvant servir en cas d’attaque sur ses infrastructures principales. Cette politique, menée avec « un sentiment d’urgence » selon Washington, répond à celle, similaire, de Pékin, qui depuis des années transforme des îlots en bases militaires dans les eaux hautement contestées de la mer de Chine méridionale.

« Débroussailler » pour en faire une « grande » base

Alors que la Chine doit construire ses pistes de toutes pièces, les pieds dans l’eau, « la réhabilitation d’aérodromes de la Seconde Guerre mondiale a donné à l’Armée de l’air dans le Pacifique un moyen de mise en place rapide d’infrastructures dans la région », déclare un porte-parole du Pentagone. A Tinian, territoire américain près de Guam, l’aérodrome historique du nord de l’île « possède un large revêtement sous la jungle débordante ». « Nous allons débroussailler cette végétation entre maintenant et l’été prochain » pour en faire une « grande » base, a déclaré il y a quelques jours au magazine japonais Nikkei Asia le général Kenneth Wilsbach, commandant de l’armée de l’air américaine dans le Pacifique.

Si elle a déjà lancé des travaux près de l’aéroport civil actuel, l’US Air Force va donc aussi rénover ce qui était, en 1945, le plus important aéroport de la planète. Là, à 2 300 kilomètres au sud du Japon, des…

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L'Azerbaïdjan annonce l'expulsion de deux diplomates français sur fond de tensions avec l'Arménie

Bakou justifie ce renvoi de deux employés de l’ambassade de France au nom d’activités « incompatibles avec leur statut ».

L’Azerbaïdjan a annoncé dans un communiqué, mardi 26 décembre, l’expulsion de deux diplomates français pour des activités « incompatibles avec leur statut », dans un contexte de tensions entre les deux pays au sujet du soutien de Paris à l’Arménie face aux menaces d’invasion de son voisin. L’ambassadrice de France, Anne Boillon, a ainsi été convoquée au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères pour se faire notifier « une protestation ferme contre des actes de deux employés de l’ambassade de France ».

Le site d’information turc TRT, qui a eu accès au communiqué azerbaïdjanais, rapporte qu’« il a été porté à l’attention de l’ambassadrice de France que deux employés de l’ambassade ont été déclarés persona non grata par le gouvernement azerbaïdjanais en raison de leurs activités non adaptées au statut diplomatique et contraires à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. » Les deux diplomates doivent quitter l’Azerbaïdjan sous 48 heures, précise la même source.

Paris soutient Erevan

Après l’annexion de l’enclave arménienne du Haut-Karabakh, fin septembre, l’Arménie craint que son voisin azerbaïdjanais, plus riche et mieux armé, ne tente de relier par la force l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan à son territoire – en empiétant sur le sud du territoire arménien. Dans ce contexte de fortes tensions, Paris soutient Erevan et a renforcé sa coopération militaire en acceptant notamment de vendre des équipements de défense sol-air à son partenaire de longue date. De quoi agacer l’Azerbaïdjan, qui multiplie les entraînements militaires avec la Turquie, une autre nation hostile à l’Arménie.

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