Le ministère malaisien du Tourisme, des Arts et de la Culture a dévoilé le 15 décembre une version remaniée du programme Malaysia My Second Home (MM2H), introduisant une structure à trois niveaux ainsi que des exigences financières mises à jour.
Catégorie : Actu
Depuis que ses inspecteurs ont été expulsés du pays en 2009, l’Agence internationale de l’énergie atomique surveille les développements nucléaires de Pyongyang avec des images satellitaires.
Le régime de Kim Jong-un poursuit, dans le plus grand secret, le développement de son parc nucléaire. Un nouveau réacteur du complexe de Yongbyon semble être opérationnel, a déclaré l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dans un communiqué publié jeudi 21 décembre. Situé à environ 100 km au nord de la capitale nord-coréenne, ce site abrite déjà le premier réacteur nucléaire du pays, d’une capacité de 5 mégawatts.
Depuis la mi-octobre, un « fort débit d’eau » provenant du système de refroidissement d’un réacteur à eau légère (LWR) a été observé, explique le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, dans un communiqué. « Des observations plus récentes montrent que l’eau rejetée est chaude, ce qui est conforme à une mise en service. »
Un tel processus prend toutefois du temps, et faute d’avoir accès à l’installation, l’AIEA ne peut pas confirmer avec précision son état de fonctionnement, a ajouté le directeur général de l’organisation internationale.
« Une source d’inquiétude »
« Comme tout autre réacteur nucléaire, un LWR peut produire du plutonium avec son combustible irradié, qui peut être séparé lors du retraitement, donc c’est une source d’inquiétude », avertit Rafael Grossi. Depuis que ses inspecteurs ont été expulsés de Corée du Nord en 2009, l’AIEA doit se contenter de surveiller les développements nucléaires dans le pays avec des images satellitaires.
Les observateurs nourrissent des inquiétudes croissantes depuis des mois sur la possible préparation d’un nouvel essai nucléaire nord-coréen. La Corée du Nord a effectué son premier essai nucléaire en 2006. Son sixième et dernier à ce jour, en 2017, était aussi le plus puissant.
Plus tôt cette année, le dictateur Kim Jong-un avait…
La police de Hong Kong provoque la colère de Londres et Washington en réitérant des primes en espèces pour la localisation et l’arrestation de cinq militants pro-démocratie en exil.
Hong Kong poursuit la chasse aux opposants au-delà de ses frontières. Cinq militants pro-démocratie en exil sont même dans le collimateur des autorités. Le département de la sécurité nationale a diffusé leurs portraits jeudi 14 décembre, lors d’une conférence de presse. Les cinq activistes sont accusés d’incitation à la subversion et de collusion avec des forces étrangères. Ce sont donc des traîtres qui mettent leur pays en danger, même depuis l’étranger. Ils viennent compléter une liste établie en juillet, qui compte déjà huit noms d’autres militants, considérés comme fugitifs. Un million de dollars hongkongais, soit plus de 117 000 euros, sont même promis, depuis la création de cette liste, en échange de toute information permettant leur arrestation.
Quelque 90 000 Honkongais partis en exil
Hong Kong, comme Macao, fait partie des deux « régions administratives spéciales » de la république populaire de Chine. En 2019, les habitants s’étaient soulevés contre un projet de loi sur l’extradition des opposants politiques en Chine. Après des excuses officielles et surtout l’abandon du projet de loi, les protestations avaient malgré tout continué, revendiquant plus largement la non-ingérence de Pékin dans le processus démocratique.
Mais en mai 2020, le gouvernement chinois a serré la vis en étendant à Hong Kong la loi sur la sécurité nationale, déjà appliquée à Macao depuis 2009. Cette loi, qui a notamment pour objet l’interdiction de « la subversion, la sédition et la sécession » a entraîné l’arrestation de milliers de manifestants, ainsi que l’exil de près de 90 000 Hongkongais entre juin 2020 et juin 2021, vers l’Australie, le Japon, Taïwan ou encore le Royaume-Uni.
Un « mépris flagrant » des normes internationales
En vertu de son…
À tout juste un mois de l’élection présidentielle à Taïwan, les 100 000 habitants de l’archipel de Kinmen savent qu’ils pourraient se retrouver en première ligne en cas d’attaque de la Chine.
Dans tout juste un mois, le 13 janvier prochain, les électeurs de Taïwan se rendront aux urnes pour élire un nouveau président. Un scrutin qui va se dérouler sur fond de vives tensions entre la Chine communiste et les autorités indépendantistes actuellement au pouvoir à Taïwan. Et parmi ceux qui vont participer à cette élection, il y a les 100 000 habitants des îles Kinmen, un archipel qui est administré par le gouvernement taïwanais, mais qui a la particularité d’être situé à seulement quelques kilomètres du territoire chinois.
Sur la plage de Kinmen, tous les promeneurs ont les yeux braqués de l’autre côté du rivage. À moins de cinq kilomètres, on aperçoit clairement les grands immeubles de la ville chinoise de Xiamen. L’armée taïwanaise est installée quelques dizaines de mètres plus loin, sur un petit îlot qui fait face à la Chine. Ces derniers mois, des drones chinois ont à plusieurs reprises survolé Kinmen mais pour cet industriel, Hang Ye, qui travaille dans l’alimentation, il ne faut pas avoir peur de la Chine : « Les habitants de Kinmen savent que si le continent veut lancer une attaque, il ne visera pas Kinmen, mais directement Taïwan. Nous ne sommes pas vraiment inquiets à ce sujet. Pourquoi la Chine continentale est-elle relativement amicale aujourd’hui à l’égard de notre île ? Parce que les Chinois veulent montrer aux Taïwanais qu’à travers Kinmen, une réunification pacifique est possible, avec des contacts entre les deux rives du détroit. C’est pour cela que ce n’est pas vraiment tendu ici. »
…
La COP28, qui prendra fin mardi 12 décembre, ne voit toujours pas d’accord majeur se dessiner concernant la sortie du recours aux énergies fossiles. Alors que l’Australie, grande exportatrice, préfère signer un droit d’asile climatique, le Japon mise sur le « technosolutionnisme ».
Dans ces derniers jours de négociation de la COP28 de Dubaï, qui fermera ses portes mardi 12 décembre, certains pays souhaiteraient que la feuille de route inclue la sortie, ou au moins la réduction, du recours aux énergies fossiles. Ce n’est pas a priori pas la position que défendra l’Australie, dont le ministre du Réchauffement climatique et de l’Énergie vient d’arriver à Dubaï, ni celle du Japon, qui mise sur une future technologie rendant les centrales à charbon plus vertueuses.
Quatre nouvelles mines de charbon en Australie et un droit d’asile pour Tuvalu
L’Australie est le troisième exportateur mondial d’énergies fossiles, de charbon et de gaz naturel notamment. Par ailleurs, l’Australie représente à elle seule 1% des émissions mondiales de CO2, ce qui est colossal pour un pays de seulement 25 millions d’habitants. Le gouvernement, depuis son élection en 2022, ne cesse de répéter qu’il prend la question du dérèglement climatique au sérieux, mais a pourtant autorisé l’ouverture de quatre nouvelles mines de charbon. Il s’est engagé, à la COP, avec une centaine d’autres pays, à tripler les capacités de l’Australie en matière d’énergie verte d’ici à 2030, et a récemment lancé un vaste plan d’investissement en ce sens. Mais renoncer au charbon et au gaz, tout du moins à en vendre à l’étranger, il n’en est à ce stade absolument pas question.
Ce positionnement passe plutôt mal parmi les nations insulaires du Pacifique, voisins de l’Australie, qui sont les plus directement menacées par le réchauffement climatique et la montée des eaux. Par exemple, le petit archipel de Tuvalu pourrait entièrement être englouti d’ici…
Les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon vont intensifier leurs actions contre les cybermenaces nord-coréennes
Plusieurs centaines de sauveteurs sont mobilisés. L’éruption, qui a débuté dimanche, est toujours en cours.
Un lourd bilan. L’éruption du volcan Marapi, dans l’ouest de l’Indonésie, qui a débuté dimanche, a fait 23 morts, a déclaré mercredi Abdul Malik, chef de l’agence de recherche et de sauvetage de Padang, après que le corps de la dernière randonneuse encore recherchée a été retrouvé.
Treize randonneurs morts avaient d’abord été retrouvés lundi près du cratère du volcan, tandis que d’autres ont été découverts vivants et descendus des pentes au cours d’opérations de sauvetage compliquées par de nouvelles projections et le mauvais temps. Plusieurs centaines de sauveteurs indonésiens étaient mobilisés pour ces recherches. Au total, 75 randonneurs ont été répertoriés par les autorités depuis samedi, dont 52 ramenés en vie par les secours.
Mais il se peut que d’autres marcheurs aient gravi le volcan sans s’être enregistrés officiellement. Les autorités doivent décider si elles poursuivent les recherches, prévues à l’origine pour durer sept jours, a indiqué un responsable de l’agence nationale de recherche et de sauvetage.
Près de 130 volcans actifs en Indonésie
« Le volcan est toujours en éruption », expliquait lundi Hendri, chef des opérations de secours de Padang. « Nous ne pouvons pas voir la hauteur de la colonne [de cendres] car elle est recouverte par les nuages », a-t-il ajouté. Mercredi dans la journée, des cendres étaient toujours rejetées par le volcan.
L’Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique. Le pays compte près de 130 volcans actifs.
Ils sont coincés à bord de deux navires en panne « qui dérivent en mer d’Andaman » bordant les côtes birmanes, indonésiennes et thaïlandaises.
L’emplacement précis des navires est inconnu. Les Nations Unies ont appelé, samedi 2 décembre, à secourir des centaines de Rohingyas coincés à bord de deux bateaux en panne « qui dérivent en mer d’Andaman » bordant les côtes birmanes, indonésiennes et thaïlandaises. Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé les pays voisins « à déployer rapidement toutes leurs capacités de recherche et de sauvetage en réponse aux navires en détresse signalés, avec des centaines de Rohingyas à bord risquant de périr ».
Des milliers de Rohingyas, pour la plupart musulmans, persécutés en Birmanie, leur pays d’origine à majorité bouddhiste, risquent leur vie dans des voyages en mer longs et coûteux – souvent sur des bateaux en mauvais état – pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie.
Environ 400 passagers
Les deux bateaux transportent environ 400 passagers, a précisé le HCR, qui s’inquiète d’une possible pénurie de nourriture et d’eau à bord, ajoutant « qu’il existe un risque important de décès dans les prochains jours si les personnes ne sont pas secourues et débarquées en lieu sûr ». Selon l’agence, les deux bateaux surpeuplés, tombés en panne de moteur, « dérivent désormais (…) en mer d’Andaman ». On ignore quand et d’où ils sont partis.
Environ un million de Rohingyas habitent des camps de réfugiés au Bangladesh, dont beaucoup ont fui la Birmanie voisine après la répression militaire de 2017. Malgré les risques, les conditions de vie misérables dans ces camps surpeuplés poussent de nombreuses personnes à fuir par la mer.