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Inde : les 41 ouvriers piégés dans le tunnel de Silkyara ont été sauvés au bout de 17 jours

Le gouvernement indien a salué des efforts « bien coordonnés » ayant permis « l’une des opérations de sauvetage les plus importantes de ces dernières années ».

La fin heureuse d’une course contre la montre. Les équipes de secours indiennes ont sauvé, mardi 28 novembre, les 41 ouvriers piégés depuis 17 jours dans le tunnel effondré de Silkyara, où des ambulances quittaient l’entrée du site. « Je suis totalement soulagé et heureux que 41 ouvriers piégés dans l’effondrement du tunnel de Silkyara aient été secourus », a déclaré le ministre du Transport routier indien, Nitin Gadkari.

Le ministre a salué des efforts « bien coordonnés » ayant permis « l’une des opérations de sauvetage les plus importantes de ces dernières années ». Les hommes secourus étaient drapés de guirlandes de fleurs couleur orange en guise de célébration alors qu’ils étaient accueillis par des représentants de l’Etat, selon des photos gouvernementales.

Un tuyau en acier de 57 mètres

Une foule a applaudi leur sortie du tunnel tandis que des véhicules d’urgence, gyrophares allumés, se préparaient à quitter l’entrée du site, où les ouvriers étaient coincés depuis l’effondrement, le 12 novembre, d’une partie de l’ouvrage en construction, dans l’Etat himalayen de l’Uttarakhand.

Des membres des familles des ouvriers qui attendaient sur place de pouvoir enfin les voir ont confirmé que ces hommes, épuisés, avaient été sortis du tunnel, tirés à travers les 57 mètres d’un tuyau en acier sur des civières spécialement équipées de roues. Les équipes de secours avaient réussi à poser dans la journée la dernière section du tuyau en acier devant permettre de libérer ces 41 ouvriers.

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Les Philippines et l’Australie lancent des patrouilles maritimes et aériennes en mer de Chine méridionale

Les Philippines et l’Australie lancent des patrouilles maritimes et aériennes en mer de Chine méridionale

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Pacifique : la Chine remporte les Fidji dans une bataille d'influence qu'elle livre contre les États-Unis

Du mercredi 15 au vendredi 17 novembre, le sommet de l’Apec réunissant les pays du Pacifique s’est déroulé à San Francisco. Au milieu des conflits internationaux qui accaparent l’attention, une bataille d’influence se déroule à bas bruit entre les États-Unis et la Chine, sur le vaste terrain de l’océan Pacifique.

Au moment où tous les regards sont tournés vers le Proche-Orient et l’Ukraine, il est impératif de garder un œil sur l’océan Pacifique. Du nord au sud, des côtes chinoises aux côtes américaines, cette vaste région fait l’objet d’une bataille d’influence acharnée entre les États-Unis et la Chine. Le sommet de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) s’est achevé vendredi 17 novembre et l’a très bien illustré. Ce forum économique, réunissant 21 membres, a vu le président chinois Xi Jinping sortir ses plus beaux atours pour s’attirer les faveurs des îles Fidji.

Le soft power de la Chine et ses ambitions sécuritaires

Entre les Fidji et la Chine, le rapport de force semble totalement déséquilibré. Pourtant, dans cette rencontre bilatérale, c’est bien Xi Jinping qui semblait dérouler le tapis rouge à Sitiveni Rabuka, le Premier ministre de la 160e économie mondiale. Ce dernier s’est vu proposé par Pékin un gros chèque pour développer les ports et les chantiers navals de l’archipel. Xi Jinping, au pouvoir depuis 10 ans, n’avait jamais vu le dirigeant fidjien mais s’est subitement trouvé son meilleur ami du monde : « Les Fidji sont les premières îles du Pacifique à avoir établi des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. La tradition diplomatique chinoise de traiter les pays d’égal à égal, qu’ils soient petits ou grands, n’a pas changé. Nous considérons les Fidji comme un bon ami et un partenaire du Sud global. »


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VIDEO. "Pakistan, notre meilleur ennemi" : portrait d'un pays dont le rôle dans l'expansion du terrorisme interroge

Un documentaire diffusé dimanche soir sur France 5 revient sur l’histoire de ce pays complexe, qui occupe une place déterminante dans le destin de l’Occident.

Difficile de cerner le Pakistan et d’identifier son rôle sur la scène internationale, tant son histoire est trouble, sa politique instable et ses motivations, obscures. Cette jeune nation, née en 1947 après la partition des Indes, qui compte 232 millions d’habitants dont une majorité de musulmans, a pourtant acquis au fil du temps une influence majeure sur le terrain géopolitique mondial. « C’est un pays qui compte. Il possède des armes nucléaires. Il a une grande capacité à faire le bien et le mal », explique Robert Grenier, chef de station de la CIA au Pakistan de 1999 à 2002, dans un documentaire intitulé Pakistan, notre meilleur ennemi, réalisé par Jean-Pierre Canet et diffusé dimanche 19 novembre à 21h05 sur France 5.

Le film retrace notamment l’histoire politique tumultueuse, secouée par d’inlassables luttes intestines entre groupes ethniques, revient sur le conflit qui l’oppose à l’Inde mais également sur l’instrumentalisation de l’Islam par son armée. Il décrypte ainsi ses liens privilégiés avec les Etats-Unis, qui utilisent le Pakistan comme rempart contre le communisme à grands coups de dollars et de matériel militaire. Des moyens qui serviront dans un premier temps à financer les talibans afghans dans leur lutte contre les Soviétiques dans les années 1980, mais qui permettront également le développement d’autres groupes terroristes. Le Pakistan est devenu au fil du temps le centre névralgique du terrorisme international avec l’aval de ses dirigeants. Un pays où des combattants du monde viendront se former au jihad, comme l’explique avec précision le documentaire.

Le berceau du jihad international

L’un de ces combattants, aujourd’hui repenti, témoigne à visage découvert. David Vallat a été le premier Français à avoir été formé au jihad par Al-Qaïda,…

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La réunion annuelle des pays de l’Asie-Pacifique se déroule à San Francisco

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d’actualité s’illustre dans deux pays. Mercredi, le sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec), vu du Mexique et de l’Australie.

Le sommet annuel de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) est organisé à San Francisco, aux États-Unis, elle accueille, du 11 au 17 novembre, les 21 membres de l’Apec. Ce forum économique intergouvernemental vise à faciliter la croissance économique, la coopération, les échanges et l’investissement dans la région. On part en Australie et au Mexique, deux pays présents à ce sommet.


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Les États-Unis font les yeux doux aux peuples insulaires du Pacifique pour mieux contrer la Chine

L’Australie veut préserver ses relations commerciales avec la Chine

En marge du sommet de l’APEC, le président américain Joe Biden doit rencontrer mercredi son homologue chinois Xi Jinping. Et il y a un pays qui va suivre tout ça de très près, c’est l’Australie. L’Australie dont le positionnement entre Pékin et Washington n’est pas si évident

D’un côté, Canberra s’affirme ces dernières années, plus que jamais, comme un allié de poids de Washington en matière de sécurité dans l’Indo-Pacifique. L’Australie calque sa politique de défense sur celle des États-Unis et entend, elle aussi, lutter contre l’influence chinoise grandissante dans la région. Mais d’un autre côté, l’Australie est aussi liée à Pékin pour des raisons économiques. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Australie. Ces échanges représentent 25% des exportations australiennes, notamment du fer et du gaz naturel liquéfié.

Le gouvernement d’Anthony Albanese s’en tient à une phrase, que le Premier ministre a répétée lors de ses déplacements à la fois aux États-Unis et en Chine récemment : « Nous devons coopérer avec la…

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Climat : l'Australie offre l'asile aux citoyens de Tuvalu, chassés de l'archipel par la montée des eaux

Deux des neuf atolls de cet Etat polynésien ont déjà été largement submergés. Selon des spécialistes, Tuvalu sera complètement inhabitable dans 80 ans.

L’archipel des Tuvalu fait partie des nations les plus menacées par le changement climatique. Pour venir en aide à ses 11 000 habitants, l’Australie a annoncé, vendredi 10 novembre, qu’ils pourront bénéficier de droits « spéciaux » pour s’installer et travailler dans le pays, en vertu d’un traité rendu public par les deux Etats.

« Nous croyons que le peuple de Tuvalu mérite d’avoir le choix de vivre, étudier et travailler ailleurs, alors que le changement climatique empire », ont déclaré dans un communiqué conjoint le Premier ministre australien, Anthony Albanese, et son homologue de Tuvalu, Kausea Natano.

Le traité comprend aussi des volets consacrés à la défense, engageant l’Australie à venir en aide à Tuvalu en cas d’invasion ou de catastrophe naturelle. Les Tuvalais pourront bénéficier d’un « accès aux services australiens qui leur permettront une mobilité dans la dignité », précise le texte, qui doit encore être ratifié par les deux pays avant de devenir effectif. Il prévoit, dans un premier temps, de limiter les arrivées à 280 Tuvalais par an, pour éviter une « fuite des cerveaux ».

Enfin, le texte du traité déplore que le passage à l’action soit si tardif, alors que les effets du dérèglement climatique se font déjà sentir. Deux des neuf atolls de l’archipel ont déjà été largement submergés. Selon des spécialistes, Tuvalu sera complètement inhabitable d’ici à la fin du siècle.

L’Australie dépendante au charbon 

La signature de ce traité peut être perçue comme une victoire stratégique pour Canberra, qui ambitionne d’étendre son influence dans le Pacifique face à la présence grandissante de la Chine.

Or, un rapprochement entre les petits états insulaires et l’Australie ne va pas de soi, tant l’économie australienne est dépendante du charbon et des…

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Les combats au Myanmar bloquent des routes commerciales clés avec la Chine

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Aéronautique : le cancer d'une hôtesse de l'air coréenne vient d'être reconnu comme un "accident du travail" et pourrait faire jurisprudence

En Corée du Sud, une agence gouvernementale vient de reconnaître, pour la première fois, que le cancer qui avait tué une hôtesse de l’air en 2021 pouvait être reconnu comme un véritable accident du travail.

Une agence gouvernementale en Corée du Sud assure que le cancer mortel d’une hôtesse de l’air a été directement provoqué par les radiations cosmiques qu’elle a subies au fil de sa carrière. La compagnie aérienne s’était battue contre cette décision craignant que cela fasse jurisprudence et la décision de l’Agence coréenne de la compensation et de la santé des travailleurs était très attendue. En Corée du Sud, mais aussi dans d’autres pays où le personnel navigant s’inquiète beaucoup pour sa santé.

>> Les cancers du larynx et de l’ovaire provoqués par l’amiante reconnus comme maladie professsionnelle

Cette hôtesse de l’air était nommée Song, a travaillé sur la compagnie aérienne Korean Air de 1995 à 2021. Elle effectuait énormément de longs vols internationaux, entre la Corée et l’Europe, ou entre la Corée et les villes du continent américain. Elle est tombée malade en 2021. Les médecins ont rapidement diagnostiqué un cancer de l’estomac, à un stade très avancé, et elle est décédée quelques mois plus tard, à l’âge de 53 ans. Depuis, ses proches se battaient pour tenter de faire reconnaître sa mort comme un véritable accident du travail.

Une longue bataille pour tout le corps de métier

L’agence gouvernementale coréenne a donc donné raison aux plaignants. Elle explique que l’on peut faire un lien direct entre le temps de travail dans l’avion à haute altitude et les doses radioactives qui auraient contaminé l’hôtesse de l’air. Elle a passé, en moyenne, chaque année, plus de 1 000 heures en vol, tout au long de sa carrière, dont la moitié dans des longs courriers. Lors de ces longs courriers, elle a très régulièrement emprunté les routes au-dessus du Pôle Nord, qui sont…

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