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Indonésie Politique

Indonésie: l’armée s’inquiète pour la sécurité de Borobudur

Avec la résurgence relative du terrorisme, l’armée indonésienne a recueilli des indices selon lesquels le célèbre temple de Borobudur pourrait être une cible.

C’est le commandant militaire de la place de Yogyakarta, le général Adi Widjaja, qui a lancé l’alerte. «Pour le moment, il y a indication d’une menace, mais elle ne doit pas interprétée comme une menace immédiate», a-t-il déclaré selon le Jakarta Globe. «Nous avons encore besoin d’analyser davantage l’information», a-t-il ajouté.

Elevé au début du 9ème siècle, restauré à partir de 1973 avec l’aide de l’Unesco, inscrit au Patrimoine de l’humanité, le temple de Borobudur, à Magelang (Java central, non loin de Yogyakarta), est le plus grand monument bouddhiste de la planète. Sa triple terrasse circulaire accueille 72 stûpas. Depuis sa restauration, il est redevenu un centre pèlerinage et c’est le monument d’Indonésie le plus visité par les étrangers.

Le temple a déjà été la cible d’un attentat en janvier 1985 quand neuf bombes ont gravement endommagé autant de stûpas. En 1991, un islamiste a été condamné à la prison à vie pour avoir commandité plusieurs attentats, dont celui contre le temple.  La peur d’une tentative d’attentat est latente depuis la destruction par explosifs des trois statues monumentales de Bamiyan en Afghanistan en mars 2001.

En outre, en dépit des réactions relativement modérées en Indonésie, archipel dont 200 millions d’habitants se réclament de l’islam, il faut également compter avec les tensions depuis les publications du film américain controversé sur la vie du prophète et la caricature publiée dans Charlie Hebdo. Les officiels américains et français en Indonésie ont d’ailleurs pris des mesures de sécurité.

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Analyse Indonésie Politique

Indonésie : le candidat du changement élu gouverneur de Jakarta

Joko «Jokowi» Widodo a été élu, le 20 septembre, gouverneur de Jakarta contre le candidat du pouvoir, Fauzi Bowo, avec de 53% à 54% des suffrages.

La victoire de Jokowi ne constitue pas une énorme surprise et Bowo a aussitôt reconnu son échec. Réélu triomphalement maire de Solo en 2010, Jokowi a un profil de ‘Monsieur Propre’. Il a remis un peu d’ordre dans sa ville de Java central. Gouverneur sortant de la capitale de l’Indonésie, Bowo n’a guère fait d’étincelles pendant son mandat. Il a été soutenu par le Parti démocrate du président Susilo Bambang Yudhoyono, une formation rongée par la corruption et qui est en passe de perdre sa figure de proue puisque SBY, qui termine son second mandat, ne peut pas se représenter à la présidence en 2014.

Pour la coalition gouvernementale, en dépit de la bonne santé de l’économie, la situation est plutôt délicate. En réduisant ses efforts dans la lutte contre la corruption – son slogan électoral – SBY a perdu une partie de son audience. Allié de SBY, Aburizal Bakrie, patron du mouvement Golkar et son candidat officiel à l’élection présidentielle dans deux ans, se retrouve, du coup, dans une situation plus difficile. Peu populaire, millionnaire qui a, ces temps-ci, des soucis financiers, Bakrie n’est plus certain que le Golkar, censé être une machine électorale efficace, ne renonce pas à tenter de le porter à la présidence.

En revanche, l’opposition se frotte les mains. Jokowi a bénéficié du soutien du populaire Prabowo Subianto, un général à la retraite ouvertement candidat à la succession de SBY, ainsi que du PDI-P, le parti de Megawati Sukarnoputri, ancienne présidente (2001-2004) et fille aînée du père de l’indépendance. Si Jokowi entame bien son mandat de gouverneur, il pourrait se révéler un atout maître pour Subianto, Megawati ayant apparemment renoncé à se représenter à la présidence.

La campagne a été dure et très suivie, les arguments ethniques ou religieux n’ont pas fait grand effet. Le colistier de Jokowi, donc le futur gouverneur adjoint, est un chrétien d’origine chinoise. Les dix millions d’habitants de Jakarta veulent que les choses bougent un peu. La Commission électorale doit publier les résultats officiels le 3 octobre et la prise de fonctions du nouveau gouverneur a été fixée au 6 octobre.

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Asie Indonésie Politique

L’Ambassade de France en Indonésie fermée par précaution

Après la publication d’une caricature de Mahomet par Charlie Hebdo, le Quai d’Orsay a décidé la fermeture d’une vingtaine d’ambassades.

Interviewé sur France Info, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a indiqué que des « précautions de sécurité particulières » ont été prises pour protéger les ambassades françaises, après la publication par Charlie-Hebdo de caricatures du prophète Mahomet en couverture de son dernier numéro. Le cartoon représente un juif orthodoxe poussant Mahomet dans une chaise roulante sous le titre « Intouchables 2 », en référence au film français qui a obtenu un succès international. Une vague de manifestations violentes a eu lieu contre des ambassades et des établissements américains, principalement dans des pays musulmans, après la mise en ligne d’une version arabe du film « L’innocence des musulmans », ridiculisant Mahomet.

Un responsable du Quai d’Orsay a précisé que les ambassades françaises seraient fermées vendredi 21 septembre dans une vingtaine de pays musulmans, car des manifestations sont considérées possibles lors de la prière musulmane qui a lieu ce jour-là. Un chargé d’affaires à l’ambassade de France à Jakarta avait déjà indiqué que l’ambassade serait fermée le 21 septembre. «Toutes les autres implantations françaises, y compris les écoles, seront fermées jeudi 20 et vendredi 21 septembre », a ajouté ce chargé d’affaires. De violentes manifestations ont eu lieu ces derniers jours devant l’ambassade américaine à Jakarta et le consulat américain à Médan (Sumatra).

Le responsable du Quai d’Orsay a toutefois précisé qu’il « n’y avait pas de menace avérée sur un quelconque établissement », mais qu’il s’agissait de « prendre les devants » et « qu’on adaptera ensuite les mesures à l’évolution de la situation ».

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Mer de Chine du Sud : les Etats de l’Asean peinent à s’entendre

L’Indonésie s’efforce de trouver un compromis au sein de l’Asean sur les disputes maritimes avec la Chine avant un sommet prévu en novembre. Difficile.

Le temps presse. Du 18 au 20 novembre, les dix Etats membres de l’Asean retrouveront la Chine à Phnom Penh pour un sommet dominé par le contentieux en mer de Chine du Sud. Il leur reste donc deux mois pour trouver un terrain d’entente après le fiasco de juillet au Cambodge quand, pour la première fois en 45 ans, les ministres des affaires étrangères de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ont dû renoncer à un communiqué conjoint. La raison : un désaccord sur le contentieux qui oppose en mer de Chine du Sud certains Etats membres (en premier lieu, le Vietnam et les Philippines) à la Chine.

«D’ici au sommet de Phnom Penh en novembre, nous devons faire un gros effort. Il faut préparer, consulter, écarter les surprises. Nous ne pouvons rien laisser à l’improviste», vient de déclarer, selon le Jakarta Globe, Marty Natalegawa, chef de la diplomatie indonésienne. «Avons-nous tiré les leçons [de l’échec de juillet] ? Sommes-nous plus sages ? L’Indonésie veut montrer que ce qui s’est passé était une exception», a ajouté l’Indonésien qui a pris en main le dossier avec la bénédiction ouverte de Washington et l’assentiment, plus discret, de Pékin.

La prochaine échéance sera, le 27 septembre, une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Asean à New-York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. La neutralité de l’Indonésie est acceptée car Natalegawa a indiqué qu’il veut négocier avec la Chine sur des bases claires : un Code de conduite, dont le principe a été accepté en 2002 mais qui n’est pas appliqué ; le respect de la loi internationale ; le rejet du recours à la force par toutes les parties impliquées.

Pour l’instant, estime Natalegawa, il existe un «cycle vicieux de confiance et de méfiance entre les pays membres. Tout le monde se comporte en fonction de la pire interprétation des intentions du pays voisin. Les gens pensent que, s’ils font preuve de retenue, les autres en profiteront. Il faut changer le momentum.» En juillet, le Cambodge, un allié de la Chine qui assure la présidence annuelle de l’Asean en 2012, s’est opposé à la mention du conflit réclamée par les Philippines et le Vietnam.

Les Etats de l’Asean ont d’autant plus besoin de s’entendre sur une position commune qu’une réunion à la mi-septembre à Phnom Penh entre hauts- fonctionnaires de l’Asean et de la Chine n’a donné aucun résultat positif. Selon le Jakarta Globe, Natalegawa refuse, toutefois, de verser dans le pessimisme. Les ministres de l’Asean travailleront à New York sur le Code de conduite, dit-il. Et de toute façon, ajoute-t-il, «qu’un processus diplomatique se déroule bien à l’intérieur de l’Asean est également dans l’intérêt de la Chine.»

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Asie Indonésie Malaisie Philippines Politique Thaïlande

Le film controversé sur l’islam fait quelques vagues en Asie du Sud-Est

Manifestations, fermeture d’ambassades et interventions de Google Inc… L’impact de «L’innocence des musulmans» commence à se faire sentir dans la région.

Les manifestations de musulmans en colère se sont poursuivies le 17 septembre devant l’ambassade des Etats-Unis à Jakarta, où plusieurs dizaines de membres du Front de défense de l’islam, une organisation radicale, et des étudiants ont lancé des cocktails molotov contre des policiers qui ont riposté avec des grenades lacrymogènes. Google Inc, la firme qui possède le site YouTube, où le film controversé est visible, a retiré la vidéo du site en Indonésie et en Malaisie, mais l’existence de multiples versions postées par des internautes rend difficile un blocage total de l’accès. Alors que le ministère indonésien de l’information et de la communication fait preuve de compréhension en disant apprécier la coopération de Google, le ton était nettement moins amène en Malaisie où le ministre de l’information et de la communication Rais Yatim déclarait que «le propriétaire de YouTube ne mérite pas d’être épargné par la colère des musulmans ou le long bras de la loi».

Une autre manifestation a rassemblé 300 musulmans dans la ville de Marawi, dans la région de Mindanao, au sud des Philippines, où vivent de nombreux musulmans. Les manifestants ont brûlé des drapeaux américains, mais ne s’en sont pas pris aux intérêts des Etats-Unis dans la région où sont stationnés des petits contingents de militaires américains impliqués dans la formation anti-terroriste. La principale organisation insurrectionnelle musulmane des Philippines, le Front de Libération Islamique Moro, basé à Mindano, a rejeté les appels d’Al Qaeda à attaquer des cibles américaines. Ghazali Jaafar, le leader politique de l’organisation qui observe actuellement un cessez-le-feu, a déclaré qu’on «ne vivait pas au Moyen-Age et que les lois devaient être suivies».

Le gouvernement des Philippines, archipel où la majorité de la population est catholique, a indiqué qu’il ne demanderait pas à Google Inc de bloquer l’accès au film controversé dans le pays. Une manifestation doit aussi se tenir dans la capitale de Thaïlande, Bangkok, le 18 septembre face à l’ambassade américaine, rue Wireless, à la mi-journée. L’ambassade sera fermée à partir de midi.

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Analyse Indonésie Politique

Indonésie : l’élection cruciale du gouverneur de Jakarta

Le 20 septembre a lieu l’élection du gouverneur de Jakarta. Un ‘Monsieur propre’, soutenu par un général à la retraite ambitieux, est capable de l’emporter.

Fauzi Bowo, le sortant, soutenu par le gouvernement, se retrouve au deuxième tour de l’élection du gouverneur de Jakarta face à Joko ‘Jokowi’ Widodo. Jokowi est appuyé par l’opposition, notamment par Prabowo Subianto, général à la retraite et au passé sulfureux mais qui figure dans les sondages en tête des candidats à la présidentielle de 2014.

De prime abord, Jokowi ne semblait avoir aucune chance : il est maire de la ville de Solo (Surakarta) à Java central alors que Bowo est un Betawi, un natif de Jakarta. Le colistier de Jokowi est un chrétien d’origine chinoise. Les Indonésiens d’origine chinoise ne représentent que 5% de la population d’une capitale dont 85% des dix millions d’habitants sont musulmans.

Pourtant, lors du premier tour en juillet, à la surprise générale, Jokowi a obtenu 43% des suffrages contre 34% seulement à Bowo.  «Sauf miracle, estime l’Economist, le sortant est fini.» Car Jokowi, 52 ans, est un candidat redoutable : il a été réélu par un raz de marée en 2010 à la mairie de Solo pour avoir promu les affaires et la lutte contre la corruption. Il est généralement reconnu comme le meilleur maire d’Indonésie. Il propose aujourd’hui ses services à Jakarta, capitale apparemment ingouvernable et seule mégapole d’Asie du Sud-Est à ne pratiquement pas disposer de transports en commun.

Si Jokowi est élu, et s’il parvient à réduire la corruption à Jakarta – ce qu’il a fait à Solo – la configuration politique en Indonésie pourrait changer. Comme le président Susilo Bambang Yudhoyono ne peut pas se représenter et que, de toute façon, sa popularité est en baisse, la coalition gouvernementale actuelle devra trouver un candidat de qualité pour faire face à l’éventuelle candidature à la présidence en 2014 de Prabowo Subianto, dont Jokowi pourrait être le colistier.

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Analyse Asie Chine Indonésie Politique Viêtnam

L’Indonésie ou l’émergence d’une puissance moyenne

Un universitaire américain estime que l’Indonésie est devenue une puissance moyenne et qu’elle en joue désormais le rôle. Le jugement ne fait pas l’unanimité.

Bruce Gilley, enseignant à l’université d’Etat de Portland, écrit dans les colonnes du New York Times que l’évènement le plus important de la dernière tournée asiatique de Hillary Clinton a eu lieu à Jakarta, le 3 septembre, quand la secrétaire d’Etat américaine a reconnu que Washington acceptait «le leadership» de l’Indonésie dans la recherche de solutions aux «disputes territoriales» en mer de Chine du Sud, «disputes qui ont été la source de propos belliqueux, ces derniers mois, de la Chine, du Vietnam et des Philippines

Auteur d’un essai récent sur la légitimité des Etats (The Right to Rule : How States Win and Lose legitimacy), Gilley fait valoir que Washington accorde un rôle prédominant à Jakarta dans la négociation en mer de Chine du Sud parce que l’Indonésie ne se range pas dans le camp américain. Au cours de la conférence de presse conjointe avec Mme Clinton, le ministre indonésien des affaires étrangères, Marty Natalegawa, a été clair : le leadership indonésien dans cette affaire «ne signifie pas qu’il se manifeste aux dépens de tout autre parti.»

En observant une stricte neutralité dans le conflit de la mer de Chine du Sud, l’Indonésie peut avoir une influence sur la négociation et se range donc, selon Gilley, dans la catégorie des «puissances moyennes» : de 10 à 20 Etats qui, comme l’Afrique du Sud ou l’Australie, ne sont pas des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, ne sont pas des géants comme le Japon, l’Inde ou l’Allemagne. L’appel à l’Indonésie est, de la part des Etats-Unis, l’aveu d’une incapacité à trouver «une réponse stratégique efficace à l’influence croissante de la Chine.»

Promouvoir le rôle de l’Indonésie contraint sans doute Washington à accepter «quelques compromis.» Mais cette attitude devrait encourager des solutions acceptables par Pékin. Il reste que résoudre ce genre de conflit prend beaucoup de temps et que le statut de «puissance moyenne» n’est pas un acquis définitif. «L’Indonésie est une puissance moyenne classique ; c’est un pays devenu récemment démocratique et qui se développe rapidement avec un potentiel militaire et diplomatique notable», estime Gilley. Mais la stabilité politique de l’archipel n’est pas garantie avec une présidence dont la popularité s’est essoufflée et une succession, en 2014, qui s’annonce pleine d’incertitudes.

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Asie Indonésie Société

En Indonésie, 100 millions de gens sans accès à l’eau potable

L’Indonésie a beau être une «puissance moyenne», membre du G20, près de la moitié de sa population n’a accès ni à des toilettes ni à l’eau potable. Le retard rural.

C’est ce qu’a déclaré la ministre indonésienne de la santé, Nafsiah Mboi, à l’ouverture à Bali, le 10 septembre, de la troisième conférence ministérielle de l’Asie de l’est sur l’hygiène. Elle a précisé que 55% de la population, en Indonésie, n’avait pas accès  à des toilettes et que 43% n’avait pas accès à l’eau potable. Le nombre de gens qui n’ont accès à ni à l’un ni à l’autre s’élève à 109 millions, sur une population estimée à 240 millions d’habitants.

Selon le Jakarta Globe, Nasfiah a ajouté que 76% des citadins disposaient de toilettes et d’eau potable alors que le pourcentage, chez des ruraux qui représentent la majorité de la population, n’est que de 47%. L’objectif du gouvernement est d’assurer, en 2015, l’accès aux toilettes de 62% de la  population et l’accès à l’eau potable de 68% des gens. Le gouvernement, a-t-elle précisé, aura     besoin de plus de 4 milliards d’€ de crédits d’ici à 2020 pour financer une infrastructure dans ce domaine.

Ces mesures sanitaires sont indispensables pour réduire la mortalité infantile dans la région, notamment pour cause de diarrhée, deuxième facteur de la mortalité infantile. «En Asie de l’est, environ 450 millions de cas de diarrhée ont lieu chaque année et le nombre des décès dus à la diarrhée s’élève à 150.000», a déclaré un fonctionnaire de l’OMS lors de la même conférence. Sur les 700 millions de gens qui, en Asie de l’est, n’ont pas accès à des toilettes, plus de cent millions se soulagent dans la nature, a-t-il ajouté. Le manque d’hygiène affecte la fréquentation scolaire et encourage la poursuite du cycle de pauvreté.