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Indonésie : le bilan de l'éruption du volcan Marapi passe à 23 morts après la découverte du dernier corps recherché

Plusieurs centaines de sauveteurs sont mobilisés. L’éruption, qui a débuté dimanche, est toujours en cours.

Un lourd bilan. L’éruption du volcan Marapi, dans l’ouest de l’Indonésie, qui a débuté dimanche, a fait 23 morts, a déclaré mercredi Abdul Malik, chef de l’agence de recherche et de sauvetage de Padang, après que le corps de la dernière randonneuse encore recherchée a été retrouvé.

Treize randonneurs morts avaient d’abord été retrouvés lundi près du cratère du volcan, tandis que d’autres ont été découverts vivants et descendus des pentes au cours d’opérations de sauvetage compliquées par de nouvelles projections et le mauvais temps. Plusieurs centaines de sauveteurs indonésiens étaient mobilisés pour ces recherches. Au total, 75 randonneurs ont été répertoriés par les autorités depuis samedi, dont 52 ramenés en vie par les secours.

Mais il se peut que d’autres marcheurs aient gravi le volcan sans s’être enregistrés officiellement. Les autorités doivent décider si elles poursuivent les recherches, prévues à l’origine pour durer sept jours, a indiqué un responsable de l’agence nationale de recherche et de sauvetage.

Près de 130 volcans actifs en Indonésie

« Le volcan est toujours en éruption », expliquait lundi Hendri, chef des opérations de secours de Padang. « Nous ne pouvons pas voir la hauteur de la colonne [de cendres] car elle est recouverte par les nuages », a-t-il ajouté. Mercredi dans la journée, des cendres étaient toujours rejetées par le volcan.

L’Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique. Le pays compte près de 130 volcans actifs.

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La pneumonie, la grippe aviaire et d’autres épidémies suscitent des inquiétudes quant à une nouvelle contagion en Asie

Les hôpitaux chinois sont inondés d’infections respiratoires, touchant particulièrement les enfants.

Bien qu’elle ne soit pas répandue à l’échelle internationale, des épidémies similaires ont été signalées jusqu’en Irlande.

Mais ce n’est pas la seule alerte de santé publique à l’heure actuelle.

Les cas de COVID-19 augmentent à nouveau, faisant craindre l’émergence d’un nouveau variant alors que les autorités de santé publique chinoises, jamais connues pour leur franchise, n’ont pas révélé grand-chose sur la vague d’infections récente.

Pendant ce temps, la grippe aviaire (H5N1) s’est propagée en 2022-2023, la dernière épidémie ayant été signalée au Japon.

Et les responsables de la santé publique indienne ont travaillé en septembre pour contenir une épidémie du virus mortel Nipah, qui a infecté de nombreuses personnes mais n’a heureusement causé que deux décès.

Le monde est-il prêt à affronter un autre virus transmis des animaux aux humains qui se propage rapidement ? Le monde a-t-il tiré suffisamment de leçons de la dernière pandémie et la Chine est-elle désormais plus transparente ?

Les réponses à ces questions sont loin d’être un « oui » retentissant.

Il est maintenant temps pour les responsables de la santé publique de commencer à mettre en place un partage d’informations plus efficace, une analyse collaborative des données et des plans de réponse afin que les pays ne soient pas pris au dépourvu comme ils l’ont été en 2019 avec le COVID-19.

Décès humains dus à la grippe aviaire

La Chine a déclaré que la recrudescence des infections respiratoires semble être causée par un mélange de bactéries et de virus.

Il s’agit notamment de la grippe saisonnière et de la bactérie Mycoplasma pneumoniae, qui à son tour provoque des infections des voies respiratoires, ont indiqué les autorités sanitaires chinoises. Aucun nouveau coronavirus n’a été détecté et aucun décès n’a été signalé.

Quant au H5N1, également appelé grippe aviaire et grippe aviaire, plusieurs pays d’Asie et d’Asie du Sud-Est ont signalé des épidémies en 2023.

Des enfants, dont beaucoup ont apparemment contracté des maladies respiratoires depuis la mi-octobre, reçoivent une perfusion dans un hôpital de Pékin, le 23 novembre 2023. (Jade Gao/AFP)

En Indonésie, une seule épidémie de H5N1 a entraîné l’infection de 4 400 canards rien qu’au Kalimantan, bien qu’il n’y ait eu aucun cas connu de transmission humaine.

Au Cambodge, deux personnes sont mortes du H5N1, la première transmission humaine signalée depuis 2014. Les autorités ont annoncé une importante épidémie de H5N1 dans un troupeau de volailles en novembre près de la frontière vietnamienne. Pourtant, aucune transmission humaine n’a été signalée, et il n’y a aucune preuve de propagation de la grippe aviaire au Vietnam.

Les autorités chinoises ont également signalé des épidémies de H5N1 en juillet. Il y a eu six transmissions humaines d’une autre variante de la grippe aviaire, H5N6, en 2023 en Chine. La transmission humaine la plus récente,…

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L'ONU appelle au sauvetage de centaines de Rohingyas dont les bateaux dérivent

Ils sont coincés à bord de deux navires en panne « qui dérivent en mer d’Andaman » bordant les côtes birmanes, indonésiennes et thaïlandaises.

L’emplacement précis des navires est inconnu. Les Nations Unies ont appelé, samedi 2 décembre, à secourir des centaines de Rohingyas coincés à bord de deux bateaux en panne « qui dérivent en mer d’Andaman » bordant les côtes birmanes, indonésiennes et thaïlandaises. Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a appelé les pays voisins « à déployer rapidement toutes leurs capacités de recherche et de sauvetage en réponse aux navires en détresse signalés, avec des centaines de Rohingyas à bord risquant de périr ».

Des milliers de Rohingyas, pour la plupart musulmans, persécutés en Birmanie, leur pays d’origine à majorité bouddhiste, risquent leur vie dans des voyages en mer longs et coûteux – souvent sur des bateaux en mauvais état – pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie.

Environ 400 passagers

Les deux bateaux transportent environ 400 passagers, a précisé le HCR, qui s’inquiète d’une possible pénurie de nourriture et d’eau à bord, ajoutant « qu’il existe un risque important de décès dans les prochains jours si les personnes ne sont pas secourues et débarquées en lieu sûr ». Selon l’agence, les deux bateaux surpeuplés, tombés en panne de moteur, « dérivent désormais (…) en mer d’Andaman ». On ignore quand et d’où ils sont partis.

Environ un million de Rohingyas habitent des camps de réfugiés au Bangladesh, dont beaucoup ont fui la Birmanie voisine après la répression militaire de 2017. Malgré les risques, les conditions de vie misérables dans ces camps surpeuplés poussent de nombreuses personnes à fuir par la mer.

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La Chine alerte sur les risques d'une nouvelle "Guerre froide"

Lors de sommets en Indonésie où sont réunis des dirigeants de pays d’Asie du Sud-Est, le Premier ministre chinois appelle les grandes puissances à contrôler leurs différends.

« Ne pas choisir de camp ». Le Premier ministre chinois Li Qiang a fait cette recommandation aux grandes puissances et dirigeants d’Asie du Sud-Est, réunies mercredi 6 septembre, lors de sommets de l’Asean en Indonésie. Il s’agit selon lui « d’empêcher une nouvelle Guerre froide ».

« Des désaccords et des disputes peuvent surgir entre les pays à cause de malentendus », a affirmé Li Qiang, en s’adressant particulièrement à son homologue japonais, au président sud-coréen et aux dirigeants de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est. Les « intérêts divergents » doivent, selon le Premier ministre chinois, être maintenus sous contrôle et les puissances ne doivent pas « s’opposer à la confrontation entre blocs ».  

Pékin avait déjà exprimé des inquiétudes au sujet de la politique américaine, qui encourage la formation de blocs régionaux comme le Quad (avec le Japon, l’Australie et l’Inde) ou encore l’alliance militaire Aukus, nouée entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni. Washington et Pékin continuent notamment de s’opposer sur les questions liées à Taïwan, la mer de Chine méridionale ainsi que sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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Le congé menstruel en Indonésie et au Japon

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d’actualité s’illustre dans deux pays.

Alors qu’une loi visant à instaurer un congé menstruel est en ce moment étudiée par le parlement espagnol, d’autres pays ont déjà mis en place ce droit depuis un certain temps.

Par exemple, en Indonésie, un tel congé d’un à deux jours de congés par mois a été accordé aux travailleuses par une loi de 2003, qui était en réalité la mise à jour d’une législation de 1948, c’est-à-dire trois ans après la déclaration d’indépendance de l’Indonésie. A l’origine, la loi mentionnait la chose suivante pour les travailleuses : « Toute femme peut bénéficier de deux jours de congés payés par mois (…) si elle ne peut pas effectuer son travail. »

Une loi voulue par le peuple indonésien et qui est apparue dans le but de protéger les travailleurs, aussi bien les hommes que les femmes. Cette loi a été modifiée sous le mandat de Megawati Sukarnoputri, première femme présidente à la tête du pays, dans le cadre de négociations entre les employeurs et les mouvements ouvriers et syndicats. Désormais, l’application du congé menstruel repose sur un accord entre d’un côté la salariée si elle ressent de la douleur et de l’autre les conventions collectives de l’entreprise. Certaines ONG de défense des droits des femmes considèrent cette politique comme une protection de la santé menstruelle et reproductive des femmes. Dans la pratique, d’autres dénoncent le fait que certaines entreprises n’autorisent parfois qu’un seul jour de congé menstruel, quand d’autres ignorent carrément la loi.

Au Japon, un droit consacré il y a longtemps mais peu utilisé

Au Japon, un pays souvent perçu comme peu enclin à donner des droits particuliers aux femmes, le congé menstruel a lui aussi été instauré il y a longtemps : on le retrouve dans l’article 68 du code du travail, dont la première version remonte à 1947….

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Un bateau comptant près de 200 Rohingyas arrive en Indonésie, le quatrième débarquement de ce type en deux mois

Chaque année, plusieurs milliers de Rohingyas risquent leur vie, souvent à bord de navires de mauvaise qualité, pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie.

Près de 200 Rohingyas, minorité musulmane persécutée en Birmanie, ont débarqué en Indonésie, lundi 26 décembre, ont annoncé les autorités indonésiennes. Il s’agit du quatrième débarquement de ce type depuis le mois de novembre.

Au total, « 185 migrants rohingyas ont débarqué à Pidie. On dénombre 83 hommes adultes, 70 femmes adultes et 32 enfants », a précisé le porte-parole de la police locale dans un communiqué. Le bateau en bois est arrivé en fin de journée sur une plage de la province d’Aceh, à l’extrême ouest de l’Indonésie. 

Certains des nouveaux arrivants de lundi, très faibles et amaigris, souffraient de déshydratation. Ils ont été mis sous perfusion, selon des journalistes de l’AFP.

Plusieurs bateaux signalés à la dérive

Aucune précision officielle sur le périple des rescapés n’était disponible dans un premier temps, mais un jeune passager a déclaré être parti du Bangladesh, pays voisin de la Birmanie où de nombreux Rohingyas sont réfugiés.

Chaque année, des milliers de Rohingyas risquent leur vie, souvent à bord de navires de mauvaise qualité, pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie. Plusieurs bateaux transportant des Rohingyas ont été signalés à la dérive dans l’océan Indien, notamment un bateau de 180 réfugiés Rohingyas, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Dimanche, un autre bateau transportant 57 réfugiés rohingyas était arrivé à Aceh après un mois en mer. Et en novembre, deux bateaux transportant au total 229 Rohingyas ont débarqué dans la province d’Aceh, selon le HCR.

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Chef de la défense indonésienne: les pourparlers sur l’achat de F-15 à des « étapes avancées »

Les négociations de l’Indonésie pour l’achat d’avions de combat fabriqués aux États-Unis étaient « à un stade avancé », a déclaré lundi le ministre de la Défense du pays après avoir rencontré à Jakarta son homologue américain.

En février, le département d’État américain avait approuvé la vente potentielle d’avions F-15ID et d’équipements connexes pour un montant pouvant atteindre 13,9 milliards de dollars.

« Les négociations sur les F-15 se poursuivent et nous sommes à un stade avancé », a déclaré le ministre indonésien de la Défense Prabowo Subianto aux journalistes après sa rencontre avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin.

« Je pense que maintenant, il appartiendra au gouvernement de décider enfin », a-t-il déclaré.

Austin a exprimé son soutien aux efforts de l’Indonésie pour moderniser son armée, affirmant que les avions viendraient compléter la flotte indonésienne de chasseurs F-16. L’armée de l’air indonésienne dispose de 33 F-16.

« Nous appuyons certainement les efforts du ministre pour continuer à moderniser [the military] », a déclaré Austin aux journalistes. « Les États-Unis sont fiers de s’associer à vous alors que nous travaillons ensemble pour faire avancer notre vision commune d’un Indo-Pacifique libre et ouvert. »

L’Agence de coopération en matière de sécurité et de défense (DSCA) du Pentagone a précédemment déclaré que l’Indonésie avait demandé l’achat de 36 F-15.

La rencontre avec Austin fait suite à la visite de Prabowo en Chine vendredi où il a rencontré le ministre de la Défense Wei Fenghe pour remercier Pékin pour son soutien pendant la pandémie et pour avoir fourni de nouvelles technologies de sécurité, selon un communiqué publié par le ministère indonésien de la Défense.

Le ministère chinois de la Défense a déclaré que les deux ministres avaient convenu de reprendre les exercices conjoints suspendus pendant l’épidémie de COVID-19.

Après avoir rencontré Austin, Prabowo a salué les liens amicaux de l’Indonésie avec la Chine et les États-Unis.

« J’aime souligner que l’Indonésie prend toujours la position d’essayer de maintenir les meilleures relations avec toutes les nations, en particulier toutes les grandes puissances », a-t-il déclaré. « J’ai déclaré ouvertement à plusieurs reprises que nous considérons la Chine comme une nation amie. »

Tout malentendu, divergence d’opinions et questions territoriales seront résolus par « le dialogue, une attitude amicale et une relation amicale », a déclaré Prabowo.

Pourtant, « l’Indonésie défendra sa souveraineté, défendra notre indépendance », a-t-il déclaré.

Bien que l’Indonésie ne soit pas un demandeur territorial dans la mer de Chine méridionale, sa zone économique exclusive (ZEE) chevauche les revendications de Pékin. Des bateaux de pêche chinois et des navires des garde-côtes ont empiété sur la ZEE indonésienne, provoquant des tensions diplomatiques entre les deux pays.

La Chine a exigé que l’Indonésie…

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Climat : l'Indonésie obtient 20 milliards de dollars pour réduire sa dépendance au charbon

Cet accord va permettre à l’Indonésie d’avancer de dix ans son objectif de neutralité carbone, à 2050.

Une aide pour parvenir dix ans plus tôt que prévu à la neutralité carbone. Un groupe de pays riches et d’institutions internationales s’est engagé à verser à l’Indonésie 20 milliards de dollars (19,25 milliards d’euros) pour réduire sa dépendance au charbon. Cet accord, annoncé par la Maison Blanche mardi 15 novembre, en marge du sommet des grandes économies du G20 sur l’île indonésienne de Bali, va permettre à l’Indonésie d’avancer son objectif de neutralité carbone à 2050.

Les Etats-Unis, la France, le Canada et le Royaume-Uni font partie du groupe de pays riches qui contribuent à ce plan d’investissement. Les financements obtenus sur une période de trois à cinq ans se partagent à moitié entre public et privé, sous la forme d’aides, de garanties de crédits ou d’investissements privés. Le principe de ce mécanisme avait été lancé lundi lors d’une cérémonie à Bali.

« L’Indonésie abrite près de 300 millions d’habitants, dont des dizaines de millions sont exposés aux catastrophes naturelles dues au changement climatique, surtout ceux qui vivent dans des régions à faible altitude », dans cet archipel de 17 000 îles, a souligné la ministre indonésienne des Finances Sri Muliani Indrawati pendant la cérémonie. Elle a dit espérer que son pays puisse ainsi « accélérer la transition vers les énergies renouvelables », en anticipant la fermeture de centrales à charbon, tout en reconnaissant que ce n’était « pas facile », notamment en raison des coûts.

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