Klang Valley et Melaka COVID-19 ralentit alors qu’ils entrent dans la phase 3 du plan de relance national de la Malaisie
Catégorie : Malaisie
Comment l’incertitude politique de la Malaisie pourrait affecter la reprise économique du pays après COVID-19
KUALA LUMPUR : M. Ismail Sabri Yaakob a été nommé vice-Premier ministre de Malaisie, tandis que M. Hishammuddin Hussein est désormais ministre de haut rang.
Leurs portefeuilles respectifs de la défense et des affaires étrangères restent inchangés. En tant que premier ministre, M. Hishammuddin prendra la relève le rôle de ministre coordonnateur de la sécurité de M. Ismail Sabri.
Dans un communiqué publié mercredi 7 juillet, le bureau du Premier ministre a déclaré que les nominations augmenteraient la capacité de Perikatan Nasional (PN) à faire face à la pandémie de COVID-19 et à renforcer l’unité entre les partis politiques qui forment le gouvernement.
Les rendez-vous auront lieu avec effet immédiat.
Sur le nouveau rôle de M. Ismail Sabri, le communiqué indique : « Cette nomination sera en mesure d’assister le Premier ministre dans la gestion de l’administration du pays et de remplir aux besoins de la population à un moment où le pays est confronté à une crise sanitaire et économique. »
M. Hishammuddin assistera le Premier ministre Muhyiddin Yassin dans la mise en œuvre du plan national de relance, a-t-il ajouté.
SINGAPOUR: les chauffeurs de fret malais qui ont reçu les deux doses du vaccin COVID-19 à Singapour recevront un certificat de vaccination et seront exemptés des tests quotidiens à l’arrivée 14 jours après la deuxième dose, a déclaré le ministère du Commerce et de l’Industrie de Singapour (MTI) le Jeudi (18 mars).
Répondant aux questions de la CNA, MTI a déclaré: « Les chauffeurs de fret et le personnel accompagnant qui ont pris les deux doses de vaccin à Singapour recevront un SMS de confirmation qu’ils ont terminé le processus de vaccination, ainsi qu’un certificat de vaccination. »
« Ils seront exemptés des tests quotidiens à l’arrivée 14 jours après la deuxième dose. Cependant, ils peuvent continuer à être soumis à des tests aux points de contrôle terrestres de Singapour de temps en temps », a ajouté le MTI.
MTI a déclaré que les chauffeurs de fret qui ne sont pas vaccinés seront toujours autorisés à entrer à Singapour, mais qu’ils seront soumis aux mesures sanitaires aux frontières en vigueur, telles que les tests COVID-19 à l’arrivée.
En outre, le ministère a déclaré que tous les chauffeurs de fret et le personnel accompagnant, quel que soit leur statut vaccinal entrant à Singapour, seront toujours tenus de respecter les mesures de gestion sécuritaires existantes au cours de leur travail.
Ces mesures incluent la garantie que SafeEntry et les contrôles de température sont effectués avant d’entrer dans les sites de livraison, et l’observation de la distance de sécurité à tout moment, y compris pendant le déchargement et la livraison de la cargaison, a déclaré MTI.
Auteur: Francis E Hutchinson, ISEAS-Yusof Ishak Institute
Après avoir prêté serment en tant que Premier ministre de Malaisie le 2 mars, Muhyiddin Yassin a dévoilé son nouveau cabinet une semaine plus tard. La nouvelle gamme contient plusieurs surprises et révèle des tactiques familières pour concentrer le pouvoir et repousser les challengers potentiels pour le poste le plus élevé – mais les choix de Muhyiddin pour les portefeuilles convoités pourraient également générer des lignes de faille au sein de la coalition au pouvoir.
Les ménages asiatiques ont-ils contracté trop de dettes ces dernières années ? Cela pourrait bien être le cas selon une note récente de la COFACE qui souligne une hausse générale et substantielle de l’endettement des ménages dans plusieurs pays de la région.
Un groupuscule pro-malais veut organiser un autodafé de bibles.
Le tract a été placé dans la boîte aux lettres d’une église de Penang, un Etat du nord de la fédération de Malaisie, avec pour titre : « Brûlons ! Autodafé de bibles en langue malaise ». Ce « festival », organisé par un mystérieux groupe nommé le Groupe d’action contre les bibles en malais, doit se tenir le 27 janvier dans un lieu du nord de la Malaisie dont le nom n’a pas été révélé par la presse. Combien de tracts similaires ont été distribués ?
Quelle est l’influence de ce groupuscule ? Impossible de répondre. Mais, selon le quotidien de Singapour The Straits Times, cette campagne contre les bibles en malais n’est pas un épiphénomène. Une décision de la Haute cour de justice avait autorisé en décembre 2009 un journal chrétien en malais à utiliser le mot « Allah » pour désigner le Dieu chrétien.
Ce jugement avait immédiatement provoqué la fureur de certains groupes malais musulmans et une église dans la banlieue de Kuala Lumpur avait été incendiée. 60 % des 29 millions de Malaisiens sont d’ethnie malaise et de religion musulmane.
Les chrétiens, dont une grande majorité sont d’origine chinoise, constituent 9 % de la population
Le gouvernement de Penang a demandé à la police de mener une enquête sur cet autodafé annoncé. Le chef de l’opposition en Malaisie, Anwar Ibrahim, a aussi condamné l’appel à brûler des bibles lors d’une conférence de presse, déclarant, selon le Straits Times, qu’il s’agissait d’un « acte extrême qui doit être rejeté par tous les Malaisiens, y compris les musulmans ».
Le tract a d’autant plus inquiété certaines parties de la population que sa distribution intervient peu après qu’un parlementaire, leader d’un groupe extrémiste pro-malais nommé Perkasa, a appelé à l’organisation d’un autodafé massif des bibles en malais utilisant le mot « Allah ». Lim Chee Wee, président du Barreau de Malaisie, a estimé que cet incident montrait que « Perkasa se sentait libre d’agir en toute impunité » et qu’il fallait entamer des poursuites judiciaires contre cette organisation.
Perkasa est proche du parti malais UMNO, élément central de la coalition Front national (BN) au pouvoir. Des sondages, à l’approche des élections générales du printemps prochain qui s’annoncent particulièrement serrées, ont montré que l’UMNO avait perdu une grande partie du soutien des Malaisiens d’origine chinoise, lesquels constituent 25 % de la population, et devra s’appuyer sur l’électorat malais pour conserver sa majorité.
Des officiers thaïlandais jouent un rôle actif dans l’organisation dans le trafic de Rohingyas entre la Birmanie et la Thaïlande.
Le général Prayuth Chan-ocha, chef de l’armée de terre thaïlandaise, a reconnu, selon le Bangkok Post, que les accusations concernant l’implication d’officiers dans le trafic de Rohingyas dans le sud de la Thaïlande étaient fondées. “Nous sommes en train d’enquêter. Ce sont des mauvais officiers et ils doivent être sanctionnés”, a déclaré le général au quotidien. Des sources policières avaient indiqué auparavant que des officiers, allant du grade de major à celui de colonel et appartenant au Commandement opérationnel pour la sécurité intérieure (ISOC), l’organisme de sécurité le plus puissant dans le pays, contrôlaient depuis plusieurs années le trafic clandestin de main-d’œuvre entre l’ouest de la Birmanie et la Malaisie. C’est apparemment une querelle entre plusieurs des officiers impliqués qui a poussé certains d’entre eux à révéler l’existence du trafic à la police.
Un article du webzine Phuketwan décrit la façon dont le trafic est organisé. Des bateaux de gardes-côtes militaires accostent les embarcations de Rohingyas lorsqu’elles celles-ci arrivent au large des côtes thaïlandaises. Les militaires sur ces bateaux sont en cheville avec des passeurs birmans qui ont organisé le voyage au départ et se trouvent aussi à bord avec les Rohingyas. Une fois interceptés, les Rohingyas sont transférés dans des camps clandestins, souvent cachés dans des plantations, dans les provinces du sud de la Thaïlande. Ils ne sont libérés que s’ils peuvent payer une somme supplémentaire allant parfois jusqu’à plusieurs milliers d’euros, sinon ils sont battus et vendus à ces entreprises locales de pêche ou de construction pour lesquels ils doivent travailler sans salaire.