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Culture Thaïlande

Thaïlande : un roi en Suisse, une plongée dans la jeunesse de Bhumibol

Un ouvrage précis décrit l’enfance et l’adolescence helvétiques du roi de Thaïlande et enrichit la connaissance de ce sujet peu traité.

Parmi le très grand nombre d’ouvrages publiés en Thaïlande sur la vie du roi Bhumibol Adulyadej, l’énorme majorité souffre d’un style hagiographique qui empêche de percevoir l’homme derrière le souverain. D’autres livres, parus à l’étranger, adoptent une approche critique, laquelle incommode certains Thaïlandais par leur désacralisation du monarque. Le livre d’Olivier Grivat, écrivain et ancien rédacteur en chef adjoint de «24 heures», se maintient sur un juste milieu entre ces deux rives : respectueux d’un homme dont l’aura et le dévouement pour son pays sont évidents, l’ouvrage n’hésite toutefois pas à montrer que le roi Bhumibol, IXe souverain de la dynastie Chakri, a été, dans sa jeunesse, un «petit écolier suisse», puis un adolescent avec ses passions et ses failles.

Pour remonter le cours de cette jeunesse helvétique, Olivier Grivat s’est plongé dans les archives, non seulement celles de la presse suisse, qui a largement publié sur la famille royale siamoise entre 1933 et 1951, mais aussi dans les documents de la sûreté du canton de Vaud. Il en résulte un livre précis, souvent empreint d’un humour salutaire et qui remplit son objectif : mettre à jour une foule de faits inconnus sur la jeunesse d’un des grands monarques du XXe siècle. Le roi Bhumibol est une personnalité tout à fait à part dans l’histoire thaïlandaise, ce qui est dû en grande partie à son éducation : esthète, original, curieux de tout, il reflète à la fois la tradition siamoise que lui a inculquée sa mère, la princesse Mahidol, une orpheline roturière élevée dans l’enceinte du Palais royal, et une culture d’ouverture d’esprit apprise sur les bancs de l’Ecole nouvelle de la Suisse romande, puis de l’Université de Lausanne. Six décennies après avoir quitté la Suisse, cette empreinte helvétique reste forte. A ses visiteurs venus de la Confédération, le roi s’enquiert de savoir «comment vont les vins vaudois ?» ou aime à évoquer ses anciens professeurs.

Un roi en Suisse, par Olivier Grivat, Editions Favre, Lausanne, 2011.

Le livre est disponible en Thaïlande à la Librairie Carnets d’Asie.

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Viêtnam

Au Vietnam, le km de route est l’un des plus chers au monde

La construction routière revient nettement plus cher au Vietnam que chez ses voisins. La raison : la corruption.

Construire une autoroute au Vietnam coûte 1,5 ou 2 fois plus cher qu’en Malaisie, en Indonésie ou en Thaïlande, rapporte le site VietnamNet. Cela revient même plus cher qu’aux Etats-Unis. «Le résultat : le Vietnam éprouve du mal à attirer des investisseurs dans les projets routiers ; les investisseurs doivent attendre longtemps pour recouvrer leur investissement ; ces coûts élevés sont un lourd fardeau pour l’Etat», ajoute-t-il. Le ministère des transports n’a jamais fourni de statistiques concernant les dépenses engagées.

VietnamNet cite le cas de l’axe routier Lang-Hoa Lac au cœur de l’aménagement du Grand Hanoi. Lancé en mars 2005 et évalué à l’époque à 5.379 milliards de dôngs (1€ = 28.000 dôngs), ce projet devait être terminé dans un délai de 30 mois. En octobre 2007, le ministère des transports a décidé d’introduire quelques modifications et a réévalué le coût à 7.520 milliards de dôngs. Le prix du km d’autouroute est donc passé de 179 milliards à 250 milliards de dôngs. Pourtant, le coût du travail n’est pas élevé, les ouvriers sont qualifiés et les matériaux ne manquent pas

L’économiste Bui Kiênh Thanh, selon VietnamNet, fait valoir que les entrepreneurs doivent «offrir des enveloppes» aux investisseurs qui représentent au moins 10% de la valeur du projet. Une fois les contrats obtenus, les entrepreneurs s’arrangent pour gonfler leurs bénéfices, qui peuvent représenter 30% de la valeur du projet. La qualité des projets s’en ressent et il arrive que les nids de poule apparaissent dès la mise en service des routes.

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Histoire Indonésie

Au cœur de Jakarta, rue Cendana, le souvenir de Suharto

Quatorze ans après la démission de Suharto et quatre ans après sa mort, Cendana est redevenue une rue comme les autres.

Voilà encore quatre ans, dans le quartier résidentiel de Menteng à Jakarta, à proximité de la grande place centrale de Monas, la rue Cendana était encombrée de rouleaux de barbelés et de chevaux de frise. Policiers et soldats étaient omniprésents. Les visiteurs de marque se succédaient pour aller saluer Suharto, le deuxième président de l’Indonésie (1966-1998), qui y occupait trois villas, aux numéros 6,8 & 10, dont les jardins communiquent.

Aujourd’hui, rapporte le Jakarta Post, les uniformes ont disparu, la rue est rouverte à la circulation et seuls quelques gardes et serviteurs demeurent sur place. Suharto (1921-2008) n’a jamais quitté cette demeure et aimait bien y recevoir des hôtes officiels pendant ses trente-deux années de règne et sa retraite. Certains de ses enfants continuent d’habiter dans les parages et envisagent de transformer en musée le domicile de leur père. La seule animation a lieu lors de la fête musulmane de l’Idul Fitri (Aïd el Fitr), quand Tutut, fille aînée de Suharto, y reçoit, selon la tradition des portes ouvertes, en particulier les anciens associés encore en vie de l’ancien autocrate.

Suharto avait ordonné l’éloignement de la chancellerie soviétique, qu’il estimait trop proche de sa demeure, et le site avait été transformé en QG de Paspampres (Force de sécurité présidentielle). Paspampres a déménagé depuis longtemps et Tommy, fils cadet de feu le président, y aménagerait son nouveau domicile. Cendana, l’adresse de «la famille», ainsi qu’on appelait le clan Suharto, a été la rue la plus célèbre d’Indonésie. Musée ou pas, elle appartient à l’Histoire.

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Analyse Société Thaïlande

Chronique siamoise : le pavé dans la Chao Phraya de Lady Gaga

La chanteuse américaine, en tournée en Asie, a choqué de nombreux Thaïlandais en parlant des fausses montres vendues à Bangkok.

La saga Lady Gaga va-t-elle rendre les Thaïlandais gogo ? Ou faut-il se gausser tout de go des dégâts provoqués par Lady Gaga ? La réponse à cette question demande que l’on se penche sur le rapport des Thaïlandais à l’image extérieure de leur pays. Car ce qui a choqué en Thaïlande ne sont pas, comme en Corée du Sud, aux Philippines ou en Indonésie, les tenues ultra-sexy de la méga-star, mais le fait qu’elle ait annoncé, sur son compte twitter, qu’elle allait acheter une fausse Rolex, puis qu’elle ait visité un cabaret de spectacles transgenres lors de sa première soirée bangkokienne. Que les fausses montres et les transgenres abondent à Bangkok relève de l’évidence. Que les spectacles de cabaret et les concours de beauté transgenres fascinent les Thaïs (et bien sûr les étrangers de passage) est bien connu. Les médias thaïlandais consacrent régulièrement de longs articles à ces phénomènes économiques, culturels et sociaux. La littérature universitaire sur la transsexualité et l’homosexualité en Thaïlande est d’une richesse étonnante. Ce n’est donc pas la réalité de ce qu’a mis en relief Lady Gaga – l’ambiguïté sexuelle et intellectuelle – qui est en cause, ni même le fait que cette réalité soit largement exposée. Mais le fait qu’à cause de la renommée mondiale de la chanteuse et des 25 millions d’abonnés à son compte twitter, cette exposition ait eu immédiatement un retentissement mondial.

La firme britannique de dictionnaires Longman s’était heurtée au même écueil en 1993 quand elle avait défini dans son dictionnaire de la langue et de la culture anglaises le mot Bangkok comme suit : «Ville réputée pour ses pagodes bouddhistes et où il y a beaucoup de prostituées». Tous les exemplaires du dictionnaire impie avaient été immédiatement retirés des librairies du royaume et le gouvernement avait menacé d’interdire l’ensemble des publications de la firme.

En Thaïlande, la valeur de la vérité est souvent relative à sa coloration négative ou positive. Une vérité qui renforce une image positive est une vérité bonne à propager. Une vérité qui met le doigt sur certaines faiblesses est à proscrire. Une vérité n’est pas «bonne» en soi, en tant que calque fidèle de la réalité. Il y a une certaine sagesse dans cette attitude qui évite de mettre sur un piédestal une perspective sur la réalité qui n’en est qu’une parmi une infinité d’autres possibles. Comme l’authenticité des montres et l’identité sexuelle, la vérité est un concept à géométrie variable selon les circonstances. Bien sûr, cette discrimination existe partout : qui apprécie qu’on lui jette ses «quatre vérités» à la figure ? Mais le phénomène de remise en question, l’effort pour corriger ses fautes, lié à l’éthique chrétienne, n’est pas enraciné dans un environnement culturel bouddhiste où, stricto sensu, il n’est pas possible de se réformer au cours de l’existence présente.

Cette obsession de l’apparence se fonde aussi sur l’importance de la face. Celle-ci n’est pas une projection de la personnalité intérieure, qui reste dans le domaine privé, mais une sorte de masque plaisant dont l’objectif est de préserver l’harmonie de l’ensemble social. Par ses commentaires et son attitude, Lady Gaga a troublé cette surface paisible. En quelques mots, elle a condensé sa vision – la vision d’une star internationale et donc, pour les Thaïlandais, représentative de celle de l’Occident – de la Thaïlande : «le pays des fausses Rolex et des transsexuels». Le paradoxe est que la séduction qu’exerce Lady Gaga sur ses fans, lesquels sont très nombreux en Thaïlande, vient de ce mélange savamment dosé de provocation, de brutale sincérité et d’irrespect des formes. En somme, d’une certaine fraîcheur. Lady Gaga n’est sûrement pas reap roy (convenable, d’une conduite appropriée), mais elle est sans conteste sanouk (délurée), voire ding-dong (fofolle).

Max Constant

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Birmanie Société

Nouvelles manifestations contre les coupures de courant en Birmanie

Les réactions maladroites du gouvernement et le soutien d’Aung San Suu Kyi donnent de l’élan au mouvement de protestation.

Les manifestations pour dénoncer l’insuffisance de l’approvisionnement en électricité, qui ont débuté le 20 mai, sont devenues quotidiennes en Birmanie, bien qu’elles ne mobilisent pour l’instant que quelques centaines de personnes à chaque rassemblement. Ce mouvement pourrait s’étendre après une réaction brutale de la police, laquelle a arrêté cinq manifestants lors d’un rassemblement le 24 mai à  Pyay, à 260 kilomètres au nord-ouest de Rangoon. De surcroît, un conseiller du président Thein Sein a avivé les tensions lorsqu’il a déclaré publiquement que les Birmans devraient «économiser», comme les Japonais l’ont fait après le tsunami qui a frappé leur pays l’an dernier. «Allumons nos bougies dans nos maisons après avoir éteint les lumières et tout ira bien», a déclaré ce conseiller, Ko Ko Hlaing, dont les propos ont aussitôt été propagés sur les réseaux sociaux et ont provoqué de nombreux commentaires enflammés. Les manifestants défilent bougies à la main pour signifier leur mécontentement devant l’incapacité du gouvernement à assurer un approvisionnement en électricité 24 heures sur 24. Dans la seconde ville du pays, Mandalay, les habitants ne bénéficient de l’électricité que trois à quatre heures par jour.

Le 25 mai, peu avant le début d’une manifestation, Aung San Suu Kyi a apporté son soutien à cette campagne. «Je suis contente de voir (ces bougies), parce que je sais que ces gens s’expriment de manière pacifique. Je me souviens d’un ancien proverbe : si vous allumez une torche, une bougie, cela signifie : faites ce que vous pouvez faire», a-t-elle dit. Le gouvernement a annoncé l’achat de plusieurs générateurs pour essayer de pallier la pénurie de courant. Les deux principaux mouvements de protestation de ces 25 dernières années, en 1988 et en 2007, ont débuté à cause d’un mécontentement devant les conditions de vie.

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Politique Thaïlande

Première sortie du roi de Thaïlande en près de trois ans

Le roi Bhumibol de Thaïlande a quitté pour quelques heures son hôpital pour se rendre dans la province d’Ayuthaya.

C’est une visite immensément significative pour la population thaïlandaise, qui n’avait pratiquement pas vu le roi Bhumibol Adulyadej, âgé de 84 ans, hors de l’hôpital Siriraj où il est soigné depuis septembre 2009. Accompagné de la reine Sirikit et de sa seconde fille, la princesse Sirindhorn, le roi s’est rendu dans la province d’Ayuthaya, à proximité de la rizière Makham Yong, une zone de rétention d’eau qu’il avait initiée au milieu des années 90 pour lutter contre les inondations. Transporté dans une camionnette, puis poussé dans un fauteuil roulant sur un tapis rouge, le roi, vêtu d’un uniforme militaire et son appareil photo à la main, est apparu en relativement bonne forme. Des deux côtés de la route, des dizaines de milliers de Thaïlandais habillés en rose, jaune ou bleu (trois couleurs royales) ont crié «Longue vie au roi !» en agitant des drapeaux nationaux ou à l’emblème de la monarchie. Le prince héritier Vajiralongkorn n’était pas présent.

Arrivé à Ayuthaya, la cheffe du gouvernement Yingluck Shinawatra, en tenue officielle, a remis une guirlande de fleurs au monarque et a lu un message de bienvenue. Une procession d’éléphants chamarrés d’insignes royaux a ensuite été présentée aux membres de la famille royale installés dans un pavillon au bord du fleuve Chao Phraya. Un spectacle de chants traditionnels a également été donné. Le roi n’avait quitté qu’une seule fois l’hôpital Siriraj depuis septembre 2009 pour résider quelques jours dans son palais de Chitrlada à Bangkok, avant de regagner l’hôpital où un bâtiment lui est entièrement consacré. Le souverain avait été hospitalisé en 2009 pour une infection pulmonaire, dont, selon ses médecins, il est maintenant remis.

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Culture Thaïlande

Provocation? Gaffe ? Lady Gaga n’en manque pas une

La tournée de la star en Asie du sud-est se poursuit en faisant des vagues. A Bangkok, elle suscite une nouvelle polémique.

A la suite de son séjour à Manille, sitôt arrivée à Bangkok à bord de son jet privé, le 23 mai, Lady Gaga a déclaré sur Twitter qu’elle allait profiter de son escale en Thaïlande pour acheter une «fausse Rolex». Ensuite, elle est allée voir un spectacle de transsexuels dans un cabaret. Elle a été assez emballée par la revue pour se rendre dans les coulisses, après le spectacle, pour féliciter les acteurs, selon le Bangkok Post.

Le public thaïlandais ne s’attendait sûrement pas à une attitude pareille. Le message sur Twitter a été qualifié «d’insultant et de mauvais pour l’image du pays», poursuit le Bangkok Post. Les Thaïlandais «ont tendance à être mécontents quand les étrangers mettent en relief le milieu minable de la pègre», a-t-il ajouté. Des propos indignés se sont répandus sur la Toile.

Mais Lady Gaga ne donne pas l’impression de s’en émouvoir. Elle est dénoncée par les chrétiens conservateurs en Corée du Sud et aux Philippines. Elle est  rejetée par les islamistes en Indonésie où son concert, le 3 juin, à Jakarta, est plutôt incertain, en dépit des cinquante mille billets vendus. Mais, pour l’instant, elle compte sur ses dizaines de milliers de «petits monstres» thaïlandais – plus quelques autres venus exprès des pays voisins – pour lui faire un triomphe dans la soirée du 25 mai.

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Histoire Viêtnam

Un célèbre abri anti-aérien redécouvert et restauré à Hanoi

Oublié, disparu, redécouvert, l’abri antiaérien du fameux hôtel Métropole de Hanoi a été rouvert et restauré. Jane Fonda et Joan Baez l’ont notamment utilisé.

En 2011, en réaménageant le Bamboo Bar qui donne sur le jardin intérieur du Métropole-Sofitel, des ouvriers ont accidentellement buté, en creusant à trois mètres sous terre, sur un plafond de béton. A partir de là, ils ont «détecté un couloir inondé, plusieurs pièces et une cage d’escalier conduisant à un bunker de 40m2», selon le site VietnamNet. Il s’agissait, en fait, de l’abri où, en cas d’alerte aux bombardements aériens américains, le personnel de l’hôtel installait la clientèle, parfois célèbre, du fameux hôtel Métropole.

 

Inauguré en 1901, le Métropole est l’une des plus belles bâtisses du centre de Hanoi. L’abri antiaérien a été muré, semble-t-il, dans les années qui ont suivi la victoire communiste de 1975. L’hôtel a été restauré dans les années 90, deux ailes ont alors été ajoutées pour former un ensemble somptueux et équipé d’une piscine sur laquelle donne le Bamboo Bar. L’hôtel est considéré aujourd’hui comme le plus bel hôtel non seulement du Vietnam mais de l’Asie du sud-est.

Le 21 mai, lors de la cérémonie de réouverture du bunker, le directeur de l’hôtel a déclaré qu’il s’agissait d’un mémorial à l’intention du personnel de l’époque chargé de protéger les clients dont, entre autres, Jane Fonda et Joan Baez.

Journaliste philippine et ancienne reine de beauté, présente lors de la réouverture, Gemma Cruz Aranet a raconté qu’en 1968, le bunker avait l’allure d’«une pièce longue et étroite en béton» où «étaient alignées des chaises vertes en bois». Les clients étaient encadrés par un personnel «armé de fusils et coiffé de casque». Dans l’entre-deux-guerres, le Métropole de Hanoi a accueilli des personnalités comme Charlie Chaplin. Plus de trois cents célébrités y ont séjourné, y compris Marguerite Duras.