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Asie : La peur de nouvelles tensions entre Pékin et Tokyo

Le pourquoi : à l’affirmation d’un «rêve chinois» centré sur la force militaire par Xi Jinping succède la victoire électorale du  nationaliste japonais Shinzo Abe.

Une nouvelle phase de tensions s’ouvre-t-elle entre Pékin et Tokyo, les deux grands de l’Extrême Orient ? Les élections générales du 16 décembre au Japon marquent le net retour au pouvoir des Libéraux Démocrates après une parenthèse piteuse de trois ans des Démocrates. Shinzo Abe, un nationaliste conservateur qui semble assuré de redevenir premier ministre, s’est empressé de mettre un bémol à l’éclatante victoire de son parti (plus de 300 députés sur 480). Il a sur-le-champ concédé que le vote ne traduit pas «une restauration de la confiance dans le Parti libéral démocrate mais un rejet de trois années de gestion incompétente par le Parti démocrate ».

Sachant sa réputation de nationaliste intransigeant, il a également déclaré, à propos de la dispute avec la Chine au sujet des îles Senkaku (Diaoyu pour les Chinois) qu’il entendait seulement mettre un terme aux «défis» que représentent les revendications de la Chine, premier partenaire commercial du Japon. «Nous n’avons pas l’intention de laisser nos relations se détériorer», a-t-il dit après avoir rappelé que la priorité de son gouvernement serait de stimuler l’économie japonaise pour mettre fin à la déflation.

La situation n’en est pas moins préoccupante, notamment pour l’Asie du Sud-Est. Début décembre, le nouveau patron du PC chinois, Xi Jinping, a profité de sa première tournée hors de Pékin pour expliciter dans la région militaire de Guangzhou que son «rêve chinois» de rajeunissement prend pour pilier les forces armées. La presse a abondamment rapporté ses visites à des garnisons militaires ainsi que son passage à bord d’un destroyer affecté à la surveillance de la mer de Chine du Sud, dont Pékin dispute les eaux à cinq autres Etats riverains (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei et Taïwan).

Le 15 novembre 2012, Xi Jinping a été le premier chinois depuis 1976 à prendre les fonctions à la fois de chef du PC et de président de la Commission militaire centrale. En outre, le PC semble de plus en plus faire du nationalisme sa priorité aux dépens de l’idéologie. De son côté, Shingzo Abe a été l’un des représentants d’un nationalisme ferme et rien n’indique, à ce jour, qu’il a changé d’avis, même si le redressement économique du Japon est, effectivement, la priorité après deux décennies de stagnation. Il demeure partisan, notamment, d’une révision de la Constitution japonaise qui reviendrait à mettre la clause pacifiste entre parenthèses. Dans sa volonté de «pivoter» vers l’Asie, Barack Obama n’est pas le seul à s’inquiéter de l’éventualité d’une crispation supplémentaire entre Pékin et Tokyo. Les capitales de l’Asean sont également très attentives.

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Philippines : dernière étape avant le contrôle des naissances

Le contrôle des naissances pourrait intervenir avant Noël à la suite d’un vote favorable, le 13 décembre, de la Chambre des Représentants. Une longue bataille.

Le premier projet de loi sur la «santé reproductive» a été déposé devant le Congrès des Philippines en 1987. Voilà donc quinze ans que la planification familiale, notamment en raison du recours à la contraception, est rejetée. La raison : la forte influence de la hiérarchie catholique dans un archipel qui compte 85% de chrétiens, dont une majorité de catholiques, héritage de quatre siècles de colonisation espagnole.

Mais, cette fois-ci, la loi pourrait bien être votée. Réunie à Manille le 13 décembre, la Chambre des Représentants l’a adoptée par 113 voix contre 104 (3 élus se sont abstenus et 62 étaient absents). Le vote a été nominal et non secret. Pour être serré, le résultat ouvre toutefois la voie à la dernière étape : un débat au Sénat et un éventuel accord des deux Chambres sur le texte. La hiérarchie catholique ne s’avoue pas battue. Mais, pour la première fois, avec le président Noynoy Aquino, l’archipel a un chef d’Etat prêt à essuyer les foudres de son église pour faire passer une législation qu’il juge indispensable à la santé tout court du pays.

Les Philippines comptaient 28 millions d’habitants en 1960. Elles ont franchi le cap des 80 millions en 2003 et atteindront dans quelques années les cent millions. La démographie rogne une croissance retrouvée : 24 naissances et 5,3 décès par 1000 habitants ; indicateur de fécondité, 3 enfants par femme. Aquino, qui s’était prononcé en faveur du contrôle des naissances pendant sa campagne électorale en 2010, a donc relancé le projet placé dans un placard en dépit des menaces d’excommunication. Les temps lui sont favorables : près de 40% des Philippines pratiquent déjà la contraception (pilule, stérilet, préservatif, dont l’église condamne la distribution). Le suspens, toutefois, durera jusqu’à la dernière minute.

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Asie du sud-est : AirAsia commande 100 Airbus supplémentaires

Tony Fernandes vient de passer une nouvelle commande de 100 A320, ce qui porte à 475 les A320 achetés par AirAsia, meilleur client au monde d’Airbus.

L’accord a été signé à Broughton, où sont fabriquées des ailes d’Airbus, par Tony Fernandes, le patron malaisien d’AirAsia, et Fabrice Brégier, président d’Airbus, en présence du premier ministre britannique David Cameron. Cette nouvelle commande porte à 475 le nombre d’Airbus commandés par AirAsia, selon le site Travel Daily Asia. Comme une centaine de ces avions sont déjà entre les mains de la compagnie aérienne à bas coût, les livraisons d’Airbus doivent se poursuivre jusqu’en 2021.

«Nous avons trois mines d’or en Malaisie, en Thaïlande et en Indonésie. En outre, les Philippines et le Japon ont des potentiels de croissance énormes», a déclaré Fernandes lors de la signature. «Ces avions additionnels, a-t-il ajouté, s’inscrivent dans notre stratégie de renforcer notre réseau actuel déjà étendu en y ajoutant des routes, des fréquences, de façon à maintenir le leadership commercial d’AirAsia et sa domination, particulièrement en Malaisie et en Thaïlande».

En Malaisie, les activités d’AirAsia demeurent les moins coûteuses, produisant des gains confortables. Le marché thaïlandais est celui qui progresse le plus vite pour AirAsia. Les nouveaux achats tiennent également compte du fort potentiel du marché intérieur indonésien, un archipel d’environ 240 millions d’habitants. Enfin, les marchés philippin et japonais sont nouveaux pour AirAsia. Et plein de promesses. Les trois règles de Fernandes: intervenir les premiers, maintenir de bas coûts et adopter un modèle de disciplines. «Nous disposons de ces trois qualités et notre marché, pour le moins excitant, est de plus de 3,2 milliards d’individus», a déclaré Fernandes, en s’expliquant : «Ces acquisitions vont nous permettre de continuer de dominer l’Asean et servirons de tremplin, à moyen terme, à notre expansion en Asie du nord, en Chine et en Inde».

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L’Asie à l’honneur, Chine en tête et Sud-Est dans la foulée

Publié le 10 décembre, l’un des rapports les plus crédibles sur l’état du monde donne la vedette à l’Asie, avec la Chine comme locomotive. Prudence…

Les médias internationaux font leurs manchettes de «Global Trends 2030», un rapport américain fourni tous les quatre ans et pour la cinquième fois par les seize agences américaines de renseignements et avec le concours d’experts privés et étrangers, selon la BBC. L’objet de ce rapport, dont la publication coïncide avec un nouveau mandat présidentiel américain, a pour objet non de prédire l’avenir mais d’aider le pensionnaire de la Maison blanche et la classe politique américaine à gérer leur pays.

Cette fois-ci, préparé par le NIC (National Intelligence Council, organe d’analyse de l’Office of the Director of National Intelligence), le rapport annonce tout bonnement que, «quelques années avant 2030», l’économie chinoise sera «probablement» devenue la première de la planète, devant l’américaine. En 2030, «l’Asie disposera d’un pouvoir ‘dans l’ensemble’ supérieur à celui des Etats-Unis et de l’Europe réunie si l’on fait intervenir le nombre d’habitants, le PIB, les dépenses militaires et l’investissement technologique». Bien entendu, dans ce recentrage du pouvoir et compte tenu de leur propre dynamisme, les pays d’Asie du sud-est auront leur place, notamment l’Indonésie, le Vietnam, les Philippines, la Birmanie, la Malaisie et Singapour.

Toutefois, lors de la présentation du rapport à la presse, Matthew Burrows, qui en est le principal auteur, a précisé, à propos de la Chine, que «disposer de la plus importante économie ne signifie pas forcément être la superpuissance». Selon Bruce Jones, directeur du projet Managing Global Order (Brookings Institution, Washington), cité par ABC,  «l’inquiétude n’est pas de se retrouver avec une Chine forte, une Asie forte, mais plutôt d’avoir une Chine faible et ce que cela signifierait si elle ne pouvait pas accomplir la transition vers une économie avancée».

« Si les choses se passent mal, se demande-t-il, de quelle façon cela influencera le comportement de la Chine à l’égard de ses voisins ?». Pendant sa période de première puissance, soit pendant au moins les 70 dernières années, les Etats-Unis ont eu l’avantage d’avoir des voisins peu compliqués. L’Asie ajoute Jones, est «une région très compliquée pour la Chine».

Le rapport souligne que les principales tendances qu’il dessine peuvent connaître des dérapages : l’effondrement de l’euro et de l’Europe ; une «pandémie» de guerres nucléaires; un effondrement de l’économie chinoise. Et il ne doute guère de l’intervention d’une cyber-guerre, les pays cherchant à protéger leurs infrastructures. Il calcule également que, dans deux décennies, les Etats-Unis auront atteint leur indépendance énergétique, que la population urbaine va continuer de grimper rapidement et que la planète deviendra une somme de sociétés vieillissantes, dotées de classes moyennes croissantes et de ressources naturelles plus limitées.

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Les ravages aux Philippines : l’ONU réclame 50 millions d’€

A la suite des ravages causés par le typhon Bopha, l’ONU a lancé un appel, le 10 décembre, à la générosité internationale. Dans un premier temps, 50 millions €.

Les Nations Unies ont réclamé d’urgence une aide en faveur des survivants de l’hyper-typhon Bopha qui a fait plus de 600 victimes. 900 personnes étaient également encore portées disparues une semaine après le désastre. Luiza Carvalho, coordinatrice sur place de l’aide de l’ONU, a déclaré que les fonds seraient en priorité affectés au ravitaillement en nourriture, en eau potable et en abris provisoires de quelque 480.000 personnes dans les deux provinces les plus sinistrées, celles de la Vallée de Compostella et de Davao oriental sur l’île de Mindanao.

«Cinq millions de gens ont été affectés et ont besoin d’une assistance rapide», a ajouté Imogen Wall, une porte-parole de l’ONU, notant que l’aide d’urgence sera insuffisante car les paysans n’ont plus de ressources. «Ils ont perdu leurs récoltes ; les gens ont besoin d’argent immédiatement et l’agriculture doit être réhabilitée», a-t-elle dit. Les routes qui mènent à New Bataan (Vallée de Compostella), agglomération en ruines, sont encore impraticables. Trois bourgs de la province de Davao oriental (Cateel, Boston, Baganga) sont également isolés par voie terrestre et ravitaillées par la marine des Philippines, rapporte le Philipine Daily Inquirer.

A Manille, la présidence a lancé un appel au secteur privé et aux grandes familles de l’archipel. Edwin Lacierda, porte-parole du président Aquino, a même demandé aux milieux d’affaires de prêter leurs hélicoptères pour convoyer des secours aux communautés isolées depuis une semaine en montagne. Il a indiqué que Malacañang, le palais présidentiel, avait renoncé à organiser les fêtes traditionnelles de fin d’année, notamment celle de Noël, très populaire dans un archipel qui compte 85% de chrétiens.

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Philippines : Manille prône le réarmement japonais

Que s’est-il passé pour que Manille, qui a gardé un souvenir détestable de l’occupation japonaise, se prononce pour le réarmement du Japon ? Demandez-le à Pékin.

Albert del Rosario n’est pas n’importe quel ministre puisqu’il est le chef de la diplomatie des Philippines depuis février 2011. Au Financial Times de Londres, il a affirmé que son gouvernement, celui du président Aquino, approuverait fermement le Japon si ce dernier se débarrassait de sa Constitution pacifiste et se réarmait afin de faire contrepoids à l’effort d’armement colossal entrepris par la Chine. Et del Rosario l’a dit à un moment où la question n’est plus forcément théorique : le Japon se trouve à l’avant-veille d’élections générales anticipées dont les résultats pourraient être favorables à Shinzo Abe, un ancien premier ministre qui s’est rallié à une révision de la Constitution et à un renforcement militaire nippon.

Le ministre a été très explicite : «Nous recherchons des facteurs de rééquilibrage des forces dans la région et le Japon pourrait être un facteur significatif de rééquilibrage». Manille considère comme une provocation la revendication chinoise de souveraineté sur au moins 80% des eaux de la mer de Chine du sud, dont la partie orientale est qualifiée de mer Occidentale par les autorités philippines.

Dans l’enceinte de l’Asean, del Rosario monte régulièrement au créneau contre ce que les Philippines et le Vietnam considèrent sans le dire comme la politique chinoise de la canonnière : intimidations, patrouilles de police, droit de fouille des bâtiments étrangers, annexion administrative, refus de négociation multilatérale, non-respect des zones économiques exclusives. En juin dernier, il y a eu de durs échanges avec le Cambodge, allié de Pékin qui assurait alors la présidence de l’Asean, à telle enseigne qu’un communiqué final commun n’a pas pu être publié pour la première fois depuis la formation de l’Association en 1967.

Ancien diplomate de carrière, aujourd’hui âgé de 73 ans, del Rosario n’a jamais mâché ses mots. Ambassadeur à Washington sous la présidence de Gloria Arroyo, il avait démissionné en 2006 parce qu’il s’opposait au recrutement de lobbys par le gouvernement philippin et parce que Manille ne tenait pas compte de ses objections à la proclamation d’un état d’urgence, qu’il jugera plus tard «injustifiable».

Que les Philippines, qui ont gardé un terrible souvenir de l’occupation japonaise (1942-1945), réclament désormais un réarmement nippon en dit long sur les effets de la gestion un peu brutale de la montée en puissance de la Chine : ces effets commencent à estomper, dans l’opinion asiatique, le souvenir de la sinistre «sphère de co-prospérité» nippone. En juillet dernier, Manille et Tokyo ont passé un accord de coopération militaire de cinq ans et la livraison de douze nouveaux patrouilleurs japonais aux Philippines est en cours.

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Philippines : ils ont faim

Les survivants du typhon dans l’est de Mindanao sont trop nombreux pour être tous rapidement secourus. Ils ont tout perdu, ils ont faim.

La décision de Noynoy Aquino, le président des Philippines, de déclarer un «état de catastrophe naturelle» est compréhensible. Sur la côte de la province de Davao oriental, dévastée par le puissant typhon Bopha le 4 décembre, un couvre-feu a été imposé et les policiers gardent les entrepôts de stockage pour empêcher le pillage des secours envoyés sur place.

Les gens ont faim. Ils mendient sur le bord des routes, tendent la main quand un véhicule passe, s’agglutinent derrière des barbelés à l’atterrissage d’un hélicoptère ou quand un cargo s’approche de la côte pour une opération de transbordement de sacs de farine ou de riz. Six jours après le passage du typhon, les survivants continuent de se plaindre : les rations alimentaires sont insuffisantes, l’eau potable manque, l’arrivée des secours est trop lente, la coordination de l’aide est mauvaise. Les provisions d’urgence, censées être pré-positionnées dans les zones de désastre potentiel, sont inadéquates.

Selon le Philippine Daily Inquirer, Manille estime que le nombre des sans-abri s’élève à près de 400.000. L’immense majorité se trouve dans les deux provinces de Mindanao les plus meurtries : la Vallée de Compostella et Davao oriental. Entre-temps, le décompte des victimes augmente et le gouvernement redoute qu’il franchisse la barre du millier. Les autorités locales ont déjà recensés 617 morts dans les deux provinces sinistrées ainsi que 45 autres ailleurs. Elles évoquent également le chiffre de 900 disparus, qui comprendrait 300 pêcheurs partis en haute mer et dont on reste sans nouvelles.

Enfin, la peur d’un retour du typhon s’est évanouie car, après avoir fait demi-tour en mer de Chine du Sud le 8 décembre, il a perdu de son intensité à l’approche de la côte de Luçon et s’est transformé en tempête tropicale.

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Philippines : la hantise du retour de l’hyper typhon Bopha

Après avoir dévasté une partie de Mindanao le 4 décembre, Bopha a fait demi-tour en mer de Chine du sud et se rapprochait, le 10 décembre au matin, de Luçon.

Après le sud des Philippines, le nord. Même si Bopha (appelé Pablo par les Philippins) n’atterrit pas à Luçon, la grande île septentrionale de l’archipel, où se trouve Manille, d’intenses pluies devraient y avoir lieu, dès dimanche, avec risques d’inondations et, surtout, de dangereux éboulements. Des météorologues n’excluent pas, en effet, que le typhon le plus puissant depuis un an demeure, dans l’hypothèse la plus favorable, au large de Luçon.

Les dévastations causées dans l’est de Mindanao sont tellement importantes que le président Aquino, qui s’est rendu sur place le 7 décembre, a décrété un «état de calamité nationale» dans trois régions : Mindanao, les Visayas centrales et sur l’île de Palawan, que Bopha a traversé en gagnant la mer de Chine du Sud. Cette «proclamation» présidentielle permet de dégager des fonds supplémentaires pour venir au secours de dizaines de milliers de gens sans vivres, sans toit, à la merci d’épidémies et qui ont perdu tous leurs biens et, souvent, une partie au moins de leurs familles.

Le spectacle offert par la côte orientale de Mindanao, où Bopha a atterri avec toute sa force, rappelle des destructions subies à Atjeh, en Indonésie, lors du séisme et du tsunami du 26 décembre 2004. Des villages et des bourgs côtiers de la province de Davao oriental sont entièrement rasés. Dimanche, le bilan des morts approchait 600. Le président Aquino a ordonné une enquête pour tenter de comprendre pourquoi il y a eu tant de victimes alors que les alertes se sont multipliées dans les jours qui ont précédé l’arrivée du typhon.